Forum de FilmDeCulte

J'aimerais le voir, ne fut-ce que pour Adèle.

EDIT: je le vois jeudi, youpi!

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Bah c'est justement ça, le côté "se redéployer pour ne pas subir", qui me gonfle un peu. Pas que j'aie quelque chose, en soi, contre la découpe en parties, mais dans le sens où je préfèrerais que le film soit tendu par quelque chose de plus grand que cette micro-structure "trébucher/se rattraper" répétée jusqu'à la nausée. Là j'ai quand même souvent l'impression d'un scénar qui, dans une situation immobile, utilise le personnage de Madeleine pour relancer l'action un peu artificiellement par une bizarrerie, et dans la troisième partie, ce manque d'énergie devient très désagréable (le point mort dans lequel se retrouve le récit n'a absolument pas pour moi les atours séduisants d'une sieste, j'ai trouvé ça presque embarrassant).

Je suis assez d'accord avec l'idée d'un film balisé à l'avance par sa bande-annonce, qui est un symptôme assez fort des limites du film qui se contente parfois un peu trop de dérouler son programme dont le dénouement est par ailleurs bâclé. Mais le film regorge de bonnes choses prometteuses: les personnages sont sympathiques, c'est quand même assez drôle (à souligner quand on voit le niveau habituel des comédies), et il y a une vraie tentative d'incarner les thèmes dans la forme, même si le tout est rattrapé par le spectre du téléfilm.

Sur ce dernier point formel, j'étais très agréablement surpris par plusieurs scènes, notamment celle décrite par Léo où le héros s'enfonce dans l'eau peu à peu, silhouette noire dans l'océan noir, avec la caméra qui tourne peu à peu autour de lui pour laisser voir à l'opposé de la direction qu'il prend le feu rouge de la passion qu'il est en train de laisser filer (ou alors c'est la peinture de la passion morbide pour cette fille qui se saisit de lui). La séquence dans le village mort est aussi très réussie, ce moment où les cendres surplombent le village est très évocateur de la terrifiante dépression qui frappe les personnages (c'est d'ailleurs le seul moment où ce thème se concrétise, en dehors du dialogue: "t'aimes pas l'armée, tu veux mourir").

Pour reparler de la fin, j'ai juste pas compris où elle venait en venir: Vous avez compris quoi, vous?

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Film original et attachant. Pour un premier film, respect. C'est perfectible mais la qualité de l'ensemble (écriture, jeu, image) est indéniable. Cool film. 4/6 #benoitstyle

Et puis, ENFIN UN FILM OU LE HEROS S'APPELLE ARNAUD, sérieux......!!

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

La fille que Guy épouse par dépit dans LES PARAPLUIES DE CHERBOURG.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

En effet. Le plus bel exemple à ce jour - même si c'est son nom de famille. Des protagonistes avec comme prénom Arnaud, c'est vraiment HYPER rare..

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Ces films sont tous très semblables au niveau de l'atmosphère, des sujets (même si la musique synthétique, mélancolico-galvanisante à la M83 contribue à créer cette impression).
Vandal, Suzanne, Le Monde Nous Appartient, De La Guerre avant, Les Combattants maintenant, L'Âge Atomique (les titres sont très révélateurs). Dites-moi si vous en avez d'autres en tête. C'est très martial tout ça.
Cette veine héroico-mélancolique du cinéma française ne commence-t-elle pas à devenir un peu éculée?
Hier dans 22 Jump Street, on pouvait encore entendre Midnight City de M83, ce truc a dû être utilisé dans milles pubs et milles films!
Tout récemment, je l'entendais encore dans Jeune et Jolie.

Même le FN l'a utilisé

http://next.liberation.fr/musique/2012/ ... -fn_810656

Sur la zik et l'approche je suis entièrement d'accord. Cette espèce de sur-compensation de l'image "premier film d'auteur cérébral français" par une zik justement jeune, pêchue, moderne. La création un peu artificielle d'une "tension" à l'intérieur du film entre le cérébralisme et le cool, la Nouvelle vague et l'hyper-actualité mode-Inrocks. A l'image des interviews de tous ces réals: "J'aime Eustache et Apatow, Pialat et Robocop... et, à mes yeux, j'ai réalisé un film d'action".

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Tellement vrai

Y'a Arnaud de Lacanau dans Brice de Nice.

Insupportable.

Cela dit je trouve à ce film-ci une petite différence dans la mesure où j'y ressens une démarche plus simple, plus sincère.

Je n'ai pas de souci avec les vannes de potes du début (ou alors je suis le seul à avoir eu ce genre de potes ?), j'aime bien la rencontre, le semblant de cadre social, le fait qu'on explique pas forcément le caractère de la fille... Le souci, pour moi, c'est
Après, le film a plein de qualités, du casting à l'enchainement des parties du triptyque, pour un premier film c'est assez encourageant.
4/6

Hmmm... Fabrice lui va mieux.

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"