Forum de FilmDeCulte

Entre ses potes et l’entreprise familiale, l’été d'Arnaud s’annonce tranquille…
Tranquille jusqu'à sa rencontre avec Madeleine, aussi belle que cassante, bloc de muscles tendus et de prophéties catastrophiques. Il ne s’attend à rien ; elle se prépare au pire.
Jusqu'où la suivre alors qu'elle ne lui a rien demandé ?
C’est une histoire d’amour. Ou une histoire de survie. Ou les deux.

Petite comédie romantique d'une fraîcheur de ton assez rare dans le paysage français, Les combattants fait se rencontrer une Adèle Haenel plus butch et antisociale que jamais, et un Kevin Azaïs plus fragile et réfléchi, renversant la vapeur du genre dans le milieu faussement burné d'un camp de préparation militaire dépeint comme une colonie pré-pubère. Tout petit film, bulle electro-pop refusant le rire gras mais aussi survival gracile, Les combattants est une bonne nouvelle au charme diffus vers une nouvelle voie de scénario ancré dans son époque sans vouloir à tout prix charger la barque dans la caractérisation outrancière.
4/6

C'était marrant de Voir Adèle Haenel débarquée à la fin du film et endossé encore la posture de son personnage. Mais on pouvait se demander si cela n'était pas un peu forcé.

Sinon pas vraiment convaincu par un film dont je sens trop la mécanique d'empilement des scènes, l'interprétation de personnages qui veulent forcer un peu trop le rire. J'étais vraiment gêné par les intentions, très voyantes. Y'a quasiment un ton "Canal", que je déteste, une esthétique un peu lisse.
C'est peut être bien arrondi, "efficace" pour un premier film mais ça ne suscite pas l'encouragement à poursuivre dans cette voie.

Explique, qu'on rigole.

Naaaan il est bien Lebghiiiiil.

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le syndrome du film bien bien mais pas génial qui va être encensé puis démonté avec une emphase exagérée.

Un truc que j'apprends en rebondissant sur la fiche wiki du film

Le survivalisme
http://fr.wikipedia.org/wiki/Survivalisme

Cinéma survivaliste :Take Shelter
Y'a une conversation dans le film qui touche du doigt ça même si c'est un peu moqué. J'ai trouvé ça pas mal.

justement, perso pas du tout. Je ne vois pas le film clivant, j'imagine bien un éventail de 2 à 5/6 si chacun de nous l'avait découvert la tête vierge de tout préjugé.

Pour ma part, j'ai bien aimé le film, mais l'engouement me dépasse totalement. Combien de prix à Cannes, pour ce film ? L'hallu.

Pour le coup, je rejoins ce que dit Karloff et je suis bien content de l'avoir découvert vierge.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

C'est quasiment toujours le même film qui rafle l'intégralité des prix à la quinzaine: Les combattants cette année, Les garçons et Guillaume l'année dernière, Camille redouble et J'ai tué ma mère en leur temps... On se demande d'ailleurs à quoi ça sert de proposer des films non francophones à ces jurys dont les choix consanguins convergent systématiquement.

Yep, du coup je râle de l'avoir zappé à Cannes (alors que j'aurais pu).

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Bien aimé le film, frais, solaire, feel good. Moins aimé le dernier acte où l'on sent que le mec se cherche, veut prouver qu'il peut faire un film d'ambiance, voire limite un film de genre et il ne sait pas comment finir, alors il finit pas, je trouve ça un peu lâche. En plus il rate un peu ce qui aurait pu être le coeur du film
. C'est trop court, expédié et effectivement traité avec une étrange ironie comme si lui même ne croyait pas en ses personnages.

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CroqAnimement votre

vous étiez tous au Louxor en fait ?

les places achetées en festival avant la sortie sont prises en compte ?

nouvelle affiche :

Bon, pas convaincu, même si c'est sympatoche. En gros, c'est la BA diluée sur un long.

C'est en fait surtout un beau projet : un pitch charmant, le casting Haenel qui correspond pile-poil, de bonnes répliques et blagues, le deuil et le parfum de fin du monde... Il manque le film, c'est à dire une mayonnaise qui prendrait, qui tirerait de tout ça une œuvre qui dépasse la somme de ces trouvailles, plutôt que d'en faire la vitrine. En l'état, les bons points sont dispatchés à travers un (long) récit assez mal rythmé, qui peine assez souvent à trouver un but à ses personnages soudains désœuvrés, démarrant une petite musique électro dès qu'il sait plus quoi faire pour gérer une situation. Malgré la relative ambition de la fin, j'ai le sentiment que le film aurait pu faire mille fois plus de cette angoisse latente, ou de cette sensation de catastrophe, et l'épilogue tout pauvre donne l'impression bizarre que le réal n'a pas utilisé ses personnages, qu'il est resté bloqué au stade du portrait amusé.

Charmant, mais bloqué à un stade un peu superficiel, et incapable de faire naître quelque chose de grand de son pitch. Comme un gag, quoi.

Voilà, globalement d'accord avec tout ça.

Ça m'a fait penser à Starship Troopers et Les Beaux gosses.

La structure en 3 parties super distinctes, pourquoi pas, mais ça marche beaucoup moins bien dans le dernier tiers, sur des rails, jusqu'à ce climax qui ne va pas jusqu'au bout et cet épilogue mou.

Après, sur tout le reste, y a plein d'idées (la scène du "maquillage", à l'inverse du sens que l'on prêt à ce mot généralement, mais filmé comme une scène d'amour, le mec trouvant la sensualité et la féminité de Madeleine alors même qu'il gomme ses courbes), y a la réussite de l'écriture et de l'interprétation de Haenel à rendre le personnage charmant malgré sa caractérisation (du coup, je n'ai aucun souci avec "l'ironie" du film, je trouve qu'il aime grave ses persos et épouse surtout le point de vue amoureux d'Arnaud), y a ces images à la fin (la fumée qui arrive, avec cette zique funèbre, c'est fort) et tout plein de répliques (même si les meilleures étaient dans la bande-annonce).

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