Forum de FilmDeCulte

Nouveau film du réalisateur d'HIPPOCRATE, sur un thème similaire et avec le même genre de ton. C'est bien que Lilti ait enquillé directement à la suite du succès de son précédent long-métrage. Si vous aviez aimé HIPPOCRATE, vous devriez apprécier celui-ci, même s'il est un poil inférieur.

Encore une fois c'est une histoire simple et bien racontée, avec un rythme qui passe tout seul et un subtil mélange de tons: un peu de rire, un peu de larme... Y a un côté "film du milieu", qui vise un public téléramo-populaire, mais qui est bien mené.

François Cluzet et Marianne Denicourt (le film de 2016 avec le casting le plus 1994 qui soit - le prochain Lilti aura-t-il pour stars Christophe Malavoy et Valérie Kaprisky ?) sont tous les deux bons, elle vraiment excellente, et lui bien même si un peu figé. Ma copine a dit en sortant "Il y a un côté un peu "Fan" de la part du réalisateur: "Vas-y, c'est super ce que tu fais François" qui fait qu'il assure ce qu'il sait faire mais qu'il ne décolle jamais vraiment".

En fait, Cluzet est un peu à l'image du film: solide mais qui ne décolle jamais. Je trouve la première moitié excellente, super bien rythmée, c'est sur la fin que ça n'est pas assez tourbillonnant, surtout qu'il ya un moment où on sent un bref "déficit de cinéma". Disons que le moment le plus fou et le plus fiévreux du film c'est quand tout le monde danse sur "Hallelujah" dans la salle des fêtes...

Si jamais par extraordinaire le réalisateur était parmi nous et avait même - miracle ! - un compte sur le Forum, peut-être pourrait-il réagir aux remarques suivantes:

- intéressante cette séquence générique au début... sans générique. Il y a le montage, la musique, mais aucun titres. Bizarre mais sympa.
- le titre qui apparaît à la fin en mode THE DARK KNIGHT (quasi la même typo en plus), c'est vraiment nécessaire ?
- au début, c'est dommage qu'on grille direct que ce soit Cluzet sur la machine à IRM. Ca enlève de l'impact à la surprise.
- très étrange montage sur la scène avec le gros qui parle de son diabète. On ne comprend pas au début où Cluzet se situe par rapport à lui.
- la rupture des 180 dans la scène à la cantine choque, je suis désolé.
- et c'est un peu dommage la voiture qui roule perpendiculairement dans le dernier plan. Y avait pas moyen de l'effacer numériquement ?

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

J'ai vu la bande-annonce quand j'étais allé voir The Assassin. Ca m'a donné envie de me taper la tête contre mon fauteuil de désespoir.

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

J'irai pas jusque là mais, oui, ça donne pas envie. Ça a l'air balisé de toute part.


Lol.


Hippocrate bis donc.


Haha j'avais oublié.

Salut cj!

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C'est surtout tellement français : le vieux sujet social qui pue du luc avec des acteurs vieux et des blagues de vieux.

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

Ouais alors ça c'est interdit hein...

Du uc/uk mais du luc, non, t'as pas 56 ans.

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Blagues de vieux, j'ai dit.

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

La bande-annonce m'a fait dire: "tiens, la maladie de Sachs en moins bien".

Mais peut-être que le film n'a rien à voir.
(la maladie de Sachs c'est bon, mangez-en. En bouquin, au théâtre, en film avec Motherfucking Dupontel, miam)

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-I failed.
-Good. Now go fail again.

Tu m'as devancé. J'allais demander si cela apportait quelques choses à la maladie de Sachs qui pour moi avait très très bien abordé la question.

Livre et film très bons. Pas vu la pièce par contre

[pub copinage]
Une très bonne adaptation, mais qui a pas tourné au Nord de la Loire je pense (un peu trop bon pour eux).
Le public s'installe dans la salle d'attente, qui vient voir le docteur et qui vient voir la pièce? On s'observe.
Ensuite le texte, excellent, fait le reste.
[/pub copinage]

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-I failed.
-Good. Now go fail again.

Voulu jeter un coup d'oeil hier. Le cas prototypique du film où les bonnes intentions sont lourdingues dès le début. J'ai une tante médecin généraliste en banlieue parisienne, qui a voué sa vie au travail et à ses patients, je ne sais pas dans quel ordre car elle est un peu psy (et à des tendances fn, mais ça c'est autre chose) et elle est mille fois plus drôle et vivante, malgré toutes ses névroses, que ce truc cliché et sans l'ombre de cinéma.
Et quel pire acolyte à la discrétion surfaite de François Cluzet que les lèvres refaites de Marianne Denicourt, lesquelles m'ont tenu à l'écart du film dès l'entrée. C'est méchant mais les filles ne commettez pas cette horreur sur vous.