Forum de FilmDeCulte

Exactement l'exemple que j'allais citer (la série mentionne aussi le PC, le FN et LR il me semble, mais change le nom de LFI).
Sinon le Bureau des Légendes citait carrément AREVA si je me souviens bien.

J'avoue n'avoir jamais vu un épisode de Baron noir. Et c'est effectivement plus le cadre de la fiction que je questionnais. Sur la série de Kad Merad, je serais curieux de connaitre les réactions de membres du PS, ça a dû les faire marrer.

J'aime les deux films (une préférence pour le Pariser toutefois) mais je ne sais pas si il est très pertinent de les mettre en perspective. Hormis que ça parle de politique, c'est aussi différent que l'excellent L'exercice de l'état de Pierre Schoeller. Les deux films sont dans une veine différente : le Pariser explore plus les arcanes propres du pouvoir alors que le Kruithof est effectivement plus les mains dans les cambouis et a une dimension qui englobe effectivement tous les acteurs locaux, autres que les décideurs politiques.

La mise en scène de Pariser est tout sauf plate. Pour le Kruithof, c'est malheureusement ce qui le dessert avec sa réalisation téléfilmesque. Pas beaucoup d'images me restent en tête et la forme n'est clairement pas au niveau du scénario qui est très habile. Même la fin qu'on pourrait trouver too much de prime abord est bien amenée.

Voilà le film arrive à présenter un contexte local et politique assez complexe avec assez de nuances et d'habileté dans sa dramaturgie pour susciter l'attention. Au rang des qualités, je ne vais pas revenir sur Huppert qui tient la dragée haute, Reda Kateb que j'aime beaucoup dans chaque film que je vois et les seconds rôles très bien dirigés mais même si je reconnais au film ses qualités, je le répète mais je ne peux qu'être déçu de la forme qui le plombe. C'est dommage car comme tu le soulignes l'écriture emporte vraiment le morceau.

Un moment que je déteste dans le film et typique de ce genre de mise en scène qui néglige les détails du quotidien: à la fin de la réunion publique, tous les gens se lèvent, plan large où les figurants "ont le premier rôle" - et y en a pas un seul qui sort ou allume son portable.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Je comprends pas, tu voudrais ce détail pour faire naturaliste? On s'en fiche un peu

Ça me sort du film.

L'autre jour j'ai fait de la figu. La chef de file nous place, elle nous donne à certains l'instruction de parler au téléphone. Mais à personne elle dit de lire son téléphone - alors que dans la rue tu vois 20 personnes qui ont le nez dans leur portable pour 1 seul qui discute.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste