Forum de FilmDeCulte

Tu dis ça parce qu'il y a plus de cul que chez Fincher ?

Surtout parce que les films de Lyne se prenaient tout autant au sérieux que ceux de Fincher mais qu'ils étaient loin d'être aussi prétentieux. Avec 20 ans de distance, c'est en effet le côté camp et les scènes de cul, pas si nombreuses que ça mais marquantes néanmoins, qui ressortent et justifient l'indulgence.
Le scénario de Girl Gone n'est pas très différent de celui de Harcèlement en réalité.

Je pense aussi, et j'ai vu que je n'étais pas le seul, qu'Adam Sandler aurait été très bien pour jouer le rôle de Nick.

Spoiler
Une petite recherche sur internet te renseignera... vaguement. Pour information, le terme "pervers narcissique" ne semble pas vraiment avoir cours aux Etats-Unis où l'on désigne quasiment indifféremment le même type de personnage par les termes de sociopathie et de psychopathie. Cela voudrait-il dire qu'on est en avance par rapport à eux?
Je suis un peu sceptique par rapport à la mode récente sur les pervers narcissiques et leur détection, même si j'encourage tout le monde à se tirer des griffes de quelqu'un qui se comporte de la sorte avec eux. C'est le sujet du dernier roman d'Eric Reinhardt par exemple et de tas de talk-shows, j'ai bien conscience que le problème existe d'une manière ou d'une autre et je suis bien malheureux pour ceux qui en sont victimes mais ça paraît très souvent être de faux problèmes (comme dans le cas du roman d'Eric Reinhardt ou de Gone Girl où l'on apprend que la pathologie est finalement inscrite au cœur DES DEUX conjoints). Comme par hasard, ce sont toutes les deux de très piètres œuvres avec une psychologie au rabais.
J'ai donc la même difficulté avec le film de Fincher qui met les problèmes des personnages sur le compte de la pathologie et en même temps se veut être une comédie sérieuse, à visée moralisatrice sur le mariage; ça n'a pas de sens puisque nous avons manifestement affaire à deux personnes instables au contraire d'être trop conscientes.

On emploi plutôt le terme de BPD aux états unis, pour borderline personnality disorders, un terme qui englobe beaucoup de choses, narcissique, manipulateurs, etc,.. avec des caractéristiques souvent reconnaissables. Bien sûr, ce genre de personnalité existe, homme ou femme avec des variantes plus ou moins subtiles et extrêmes, on trouve beaucoup de personnages féminins de ce genre au cinéma, par exemple chez Bergman dans Summer with Monika et dans presque tous les films de Woody Allen. Je pense que Gone Girl aurait été un film parfait pour Verhoeven, mais j'aime beaucoup le film de Fincher quand même.

JEANJACQUESSCHOOL



Pardon.

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Netflix les gars, Netflix.

? Tu aimes l'écrivain?

LOL

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Je vous assure qu'il y'a des pseudonymes plus marrant que le mien.

Tu aurais dis Persona, à la rigueur, mais Monika non, je ne suis pas du tout d'accord.

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N'écoutez pas Film Freak

Ce qu'on appelle narcissisme pervers n'est pas une maladie mentale et on peut y voir une manière de déresponsabiliser les personnes. Je ne sais pas si c'est le cas du trouberline. J'y connais rien en fait mais ça ne m'étonnerait pas que tu mélanges plusieurs choses comme souvent.

Bah quand même vachement. Le changement de personnalité de Monika est quand même assez pervers tout au long du film, elle passe d'amante suave et idyllique, à un comportement froid, cynique et cruel très caractéristique de ce type de personnalité. Tu te rappelles des dernières scènes du film?

Le film est un peu lointain dans ma tête, mais c'est pas juste une fille qui une fois l'ivresse du premier mois d'amour passé découvre que son mari a des ambition ras des pâquerettes, qui s'ennuie, et qui refuse cette vie là ?

Bah son mari à pas vraiment le choix, et puis la manière dont elle le jette est ultra pathétique. Le mec s'est quand même fait rouler dans la farine à mon humble avis, Monika mène la danse durant toute la relation. Et puis lorsqu'elle à "sniffé" son mari jusqu'au bout, elle passe à autre chose pour avoir une autre dose d'adrénaline.

Je pense pas que le film joue particulièrement Monika contre son mari, au sens où il prendrait parti pour elle ou pour lui (c'est d'ailleurs tout le sens de ce regard caméra bien célèbre qu'elle nous jette : nous obliger à choisir notre camp). Bergman me semble plutôt décrire les étapes canoniques d'une histoire amour, de son été voluptueux à son hiver pragmatique et désillusionné, avec un personnage qui accepte cette descente en s'enterrant (qu'il ait le choix ou pas) et un autre qui ne l'accepte pas (dut-elle pour ça en devenir détestable). Bref, je suis pas sûr qu'il y ait beaucoup de calcul et de cynisme chez Monika (qui, dans mes souvenirs, n'est d'ailleurs pas présenté comme un personnage plus intelligent que son mari), et le film me semble pour le coup raconter une histoire très banale, presque universelle.


(là encore, tout ça sans avoir vu le film depuis dix ans, donc à prendre avec des pincettes...)

C'est ça, c'est une fille qui refuse toutes conventions et compromis sociaux et qui choisi sa liberté, quitte à être une mère indigne et une épouse ingrate mais qui se dresse du coup au dessus de la morale et de la norme. J'interprète le regard caméra comme une mise au défi qui dit "allez-y, osez me juger."
Faut vraiment être passé à côté du film pour la voir comme quelqu'un de froid et manipulateur.

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