Forum de FilmDeCulte

Tu t'en souviens bien.

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N'écoutez pas Film Freak

Mais j'essaye de me mettre dans la peau des deux personnages ! Très bien c'est une femme rebelle et libérée, mais c'est ce qui fait la beauté du film,son ambiguïté. Si l'on se met dans la position du mari, qui est loin d'être repoussant et ennuyeux, c'est pas Charles Bovary, c'est un gars qui fait vraiment ce qu'il peut avec sincérité. Imaginez que vous êtes marié, avez un enfant avec la femme que vous aimez, et qu'un peu subitement elle se met à se comporter en femme fatale, à vous tromper et à vous considérer comme un sac-poubelle sous le prétexte qu'elle veut être libre et indépendante très bien ; On peut le voir comme une manifestation d'indépendance ! Mais aussi comme un manque d'empathie. IL y'a des manières plus affectives de quitter la personne avec qui l'on à partagé une partie de sa vie, que de se comporter comme une harpie. Après le film ne juge pas. C'est pour cela que selon vers qui l'on penche, on peut la considérer comme une femme très cynique ou très indépendante,.. d'ailleurs je crois que l'une des affiches du film à l'époque était sous-titrée, « Monika , la « bad-gilrs » ou quelque chose comme ça, en suédois. Une femme peut être indépendante dans sa vie affective sans être cynique et cruelle ? Certainement . Est-ce que la Monika de Bergman n'est pas un peu cynique ? À mon avis, elle l'est beaucoup. Mais il faudrait en discuter sur l'un des éventuels fils du films.

Je ne vois pas en quoi elle est cynique. Cruelle, égoïste, oui, c'est évident, c'est le prix de son indépendance. C'est ça qui est cynique d'ailleurs, appelons ça la vie, ou l'ordre social, ou la morale, mais pas elle.

Quand aux affiches de l'époque, elles reflètent plus l'époque que le film.

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N'écoutez pas Film Freak

Je laisse Le Cow-boy faire la blague la plus évidente.

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C'est marrant cette tendance de diagnostiquer les personnages de cinéma, comme si l'intrigue ne suffisait pas ou plus. On pourrait aussi se demander si elle est plutôt convulsive ou ondoyante...
En plus j'ai l'impression que vous pataugez un peu dans l'assimilation (qui a un fond sécuritaire et idéologique) de la psychose à la perversion (la notion de personnalité borderline est assez liée à la psychanalyse et plutôt liée à l'impossibilité de diagnostiquer -même si la psychanalyse essaye de ne pas diagnostiquer justement- quelqu'un comme complètement psychotique et n'a pas de connotation de manipulation - *).
a la fin on va finir par traiter l'Idiot de Dostoïevski de pervers manipulateur à dénoncer à la police.

* André Green a écrit des choses intéressantes dessus

Tout à fait d'accord même si Gone Girl se rapproche plus de la psychologie de magazine féminin (tout ce délire sur la codification sociale, même si c'est bien une réalité qui est décrite) que Dostoïevski.

Le film ne m'a pas ennuyé (quoique...) mais j'ai été totalement désintéressé par ce qu'il veut raconter.
Si bien que les procédés narratifs de Fincher, dont je suis d'habitude fan, ressortait au premier plan bien épais et tout tordus.


BAH J'AURAIS PRÉFÉRÉ 20K SOUS TA MER.

Ceci dit c'est bien vu de comparer le personnage à Monika

Pas vraiment pertinent à mon avis.

Il faudrait faire une vision comparée successive des deux films un jour dans le ciné-club pour trancher.

Vas-y je l'ai pas là.

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Netflix les gars, Netflix.

Brillant, fist fucking et classe. 5/6

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Suis-je le seul à trouver ridicule cet anglicisme?

Hantant ? C'est la première fois que je le vois.

ok,je vais changer.

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