Forum de FilmDeCulte

ah ben non. Il faut faire en sorte que chaque histoire surpasse la précédente. Tu aurais dû dire "je me suis fait tailler une flûte par Mary Winstead...". C'était mieux.

_________________

Ouais enfin en substance mon message disait que je m'étais fait tailler une flûte par ta mère (et même plus) donc bon je pensais que ça serait assez énorme pour toi...

_________________

bien joué. Tu m'as eu.

_________________

Mais justement comme j'ai dit juste au dessus dans mon post:
"J'aime le fait que Tarantino fasse évoluer ses personnages dans le même univers, et j'aime l'espèce de distorsion que ça provoque quand au milieu de cet univers il y a des références aux films en tant qu'oeuvre filmique et non plus en tant que faits divers parallèles".

Je suis tout à fait consciente que ça rentre en conflit mais j'aime ça justement.



C'est une explication aussi. Mais ça me plait moins

_________________

Je pense pas que ça soit volontaire.

_________________

Ca l'est peut-être pas mais ça me plait quand même. En fait j'aime le fait qu'on se dise "c'est pas possible qu'elles soient fans de Kill Bill vu que dans leur univers c'est un fait divers et non un film" mais que en même temps ce soit trop gros pour qu'une nana est une voiture jaune à bande noire avec dessus un sticker Pussy Wagon sans qu'elle soit une fan de Kill Bill. Y'a une ambiguité volontaire ou non qui me plait énormément. Le fait de ne pas trop savoir à quel niveau se situe la référence quoi.

_________________

Je suis d'accord avec ça. Je n'aurais jamais pensé écrire ca, mais Rodriguez encule profond Tarantino. Là où Rodriguez se réapproprie complètement le matériau pour modeler une forme propre, Tarantino fait son Tarantino, avec son wagon de gimmicks, ses tunnels de dialogues ici d'une platitude poussée à l'extrême, sa superficialité, en poussant le bouchon le plus loin possible dans l'inutilité et le vide. Il y a, à partir d'un matériau commun et à priori complètement anecdotique, une différence de perception de ce matériau et de l'art cinéma qui n'est vraiment pas en faveur de Tarantino. Rodriguez cherche, expérimente, prend intuitivement (ou pas?) une position de formaliste, quand Tarantino nous ressort sa soupe qui n'est plus que vulgarité, une vulgarité hype. C'est l'éloge du vide, du trivial, de l'inintéressant. Alors qu'avec ses raccords faussement pourris, son montage faussement à la ramasse, ses acteurs vraiment mauvais, planet terror se découvre une vraie profondeur esthétique, Death proof avec sa réalisation nickel et son excellente direction d'acteur fait... du rien. Si j'étais Tetsuo, je dirais que c'est un exemple parfait de film qui ne fait état d'aucune vision du monde, ni même de vision du cinéma, car les principes esthétiques du matériau sont réduits à des gimmicks pris au piège dans une mise en scène finalement très traditionnelle, bien que stylée (et il abandonne ces gimmicks en cours de route), et où les éléments de ce style deviennent eux-même des gimmicks.
Au final c'est un film réduit à un style, alors que Planet terror est un film réduit à une forme... et ca fait un fossé énorme entre les deux films.

Après, ce n'est pas un navet, ca se suit sans trop de déplaisir, il y a de bonnes séquences, je pense qu'en version courte avec Planet terror la vacuité du film aurait plus de sens, Kurt Russel est excellent même si l'écriture de son perso est pas loin du minable, mais j'en ressort, comme après Kill Bill, avec l'impression que Tarantino est le cinéaste le plus surestimé du monde.

3/6

_________________
Nothing and no one can save you! Abandon hope now! Here's what you can do :
1. Admit you are a semi-evolved ape-thing mercifully ignorant of the sanity-blasting truths of the greater cosmos.
2. Die.
3. Rot.

Je t'obsède donc à ce point.
Plus sérieusement, je pense qu'il y a quand même un rapport au cinéma chez Tarantino, qui est le moteur même de ses films. Seulement, sa relation au cinéma, trés fétichiste donc assez limitée, n'est finalement pas trés passionnante.

_________________
N'écoutez pas Film Freak

La forme d'un étron ?

_________________
There is no such thing in life as normal

Où bien tes "théories" s'accordaient bien avec la vacuité d'un tel film.



Ce qui est bien la différence entre un rapport et une vision.



Je trouve cette phrase profondément stupide, d'autant plus venant de quelqu'un qui fréquente des forums de musique classique et qui devrait en connaître un rayon sur la forme. Si encore c'était vaguement drôle, mais non.

_________________
Nothing and no one can save you! Abandon hope now! Here's what you can do :
1. Admit you are a semi-evolved ape-thing mercifully ignorant of the sanity-blasting truths of the greater cosmos.
2. Die.
3. Rot.

Un film "pas sérieux", n'est-ce pas ?



Tout à fait. D'ailleurs à ce propos, je t'invite à relire ce que j'ai écrit sur Hitchcock et ce que tu en a compris là :

http://forum.plan-sequence.com/viewtopi ... 3&start=75

_________________
N'écoutez pas Film Freak

Cela n'avait pas vocation à être drôle, mais à exprimer, de la façon la plus courte possible, l'impression que m'a dégagé Planet Terror, y compris sa forme

_________________
There is no such thing in life as normal

ouai, j'avais bien compris ça.
pas la peine de s'enflammer pour rien

_________________
On a frôlé la fissure anale...

Mais bien sûr...

Dans ce cas, quel est l'intérêt de le faire en réponse à mon avis sur Death Proof? Tu n'avais qu'à le faire dans le fil Planet Terror, ou dans les divers fils où l'on a parlé de ce film.

_________________
Nothing and no one can save you! Abandon hope now! Here's what you can do :
1. Admit you are a semi-evolved ape-thing mercifully ignorant of the sanity-blasting truths of the greater cosmos.
2. Die.
3. Rot.