Forum de FilmDeCulte

Lol.

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Nan c'était juste pour être sûr, du coup ça me refroidit pour celui là, mais on y ira le voir quand même.

Tout a était dit. Je fais partis des conquis.

Je rajouterais que le film donne envie de profiter au maximum de la vie, de chaque instants.

Ca fait revenir à l'essentiel, comme cette fin belle, simple et touchante.

Un film qui fait du bien.

Je m'attendais à une avalanche de commentaires et de point de vue divergent sur le film. Finalement, ça ne fait pas jaser des masses. Je crois que c'est absolument symptomatique du vide de ce film.

Ou alors, ils se font attendre?

Pour ma part, j'ai déjà oublié ce film qui laisse très peu de trace au fil des jours.

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Y a une école de la déduction craquée à laquelle vous êtes allés, toi et Orson?


1. Le film est sorti HIER.
2. Le forum est MORT.

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Le film n'est pas vide du tout, je trouve justement que Villeneuve fait l'effort de provoquer, dans le sens ou il semble favoriser non pas un message (il faut communiquer entre nous sinon c'est pas bien) mais plusieurs, qui s'entrechoquent, et laisse aux spectateurs de se faire son propre point de vue
Il faut reconnaitre que c'est assez courageux (ça m'a fait sortir du film mais à y repenser je trouve ça honorable).
Je n'ai pas vu tous ses films et je ne les ai pas très bien en tête mais avec du recul j'ai l'impression que c'est une démarche qu'il a sur plusieurs de ses films.
Dans Prisoner,
Dans Sicario,
Dans Polytechnique,

En fin bref, je me monte peut être le bourrichon, mais il y a a boire et a manger dans ses films. Ça n'a rien de "vide".

Sinon la mise en scène est exemplaire, la direction artistique également (qui va de l’austère à l’étrange, n'est jamais facile, etc ..).
Un super bon film.

Ca m'a fait penser au Rama de Fincher qui ne se fera jamais. Vraiment dommage.

Thanks Flatclem, j'avais envie que ce topic démarre un peu. J'ai une incompréhension face à ce film, et je n'ai rien lu qui puisse me convaincre de redécouvrir Arrival. C'est quelque peu frustrant.

Je ne suis pas fan de Villeneuve. De lui, j'aime beaucoup Incendies, peut-être parce que cela vient d'un texte puissant de Mouawad qui propose d'avantage qu'un concept creux. Mais il est vrai que Arrival partage quelques similitudes, entre autre l'amour des énigmes et des formules mathématiques.

Je crois que le film tente de dire quelque chose, mais ce qu'il dit est tellement simple et évident que le film semble aussi simplet qu'un tableau de pensée positive sur Facebook, la musique de Max Richter par-dessus le marché:



Pour moi, le point de vue n'est pas laissé aux spectateurs. Il est pré-digéré pour lui. Le film adopte une posture de film mystérieux, ouvert, contemplatif, mais il donne trop. Du coup, que reste t-il comme piste de réflexion à part des pensées pré-digérés? Mais ce n'est rien que nous ne savions pas. Et je trouve que le film met beaucoup de temps pour arriver à des constats évidents. Il y a bien comme tu dis

Ce que tu décris à propos du film Prisoner me semble déjà plus intéressant pour ce qu'il montre de ces 2 personnages antithétiques que tu décris. N'y a t-il pas deux manières, deux mouvements parallèles qui, de par leur opposition, donne au film un mouvement de pensée plus dynamique?

Pour ce qui est de la mise en scène, elle est certainement maîtrisé. Mais l'idée d'en faire quelque chose d'austère, étrange, avec lenteur et photographie froide et délavé, n'est-ce pas justement cache-misère, hyper facile et pauvre, surtout que cela joue sur le même registre du début à la fin? Une certaine monotonie se dégage de tout ça.

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Je peux m'empêcher d'être un peu deçu même si j'ai plutôt passé un bon moment. Real classe mais un poil too much parfois dans l'intention, mais c'est beau. Bande son au poil. Le truc qui peut diviser, j'aime bien. Par contre le côté militaire/CIA = neuneu contre scientifique tout gentil m'a un peu gonflé. Et bien que le thème soit passionnant, la communication, je trouve ça au final assez mal exploité, assez peu intéressant.

Contrairement par exemple au film Dernières nouvelles du cosmos qui malgré ses défauts, arrive à me donner le vertige sur le fait de communiquer et d'essayer de comprendre le mystère d'un être différent.

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J'ai pris une petite claque. D'une parce que je n'aime pas particulièrement le cinéma de Denis Villeneuve et que je n'avais aucune attente particulière sur le film et de deux parce que je me suis retrouvé devant une espèce de fantasme de film de science-fiction aussi réaliste que poétique. C'est cela qui est beau et qui m'a sans cesse fait penser à Interstellar. Cette manière de créer quelque chose de profondément réaliste et actuel, sans jamais pour autant sacrifier le merveilleux et l'émotion.

Alors le film est sans doute pas parfait. J'aurais en réalité aimé qu'il prenne plus son temps, qu'il soit plus long, surtout lors de ce troisième et dernier acte, un peu rapide à mon goût. Et surtout il échoue un peu là où Interstellar réusissait brillamment. Mêler l'intime et l'universel. Enfin il n'échoue pas totalement mais il ne parvient à n'en faire qu'un comme dans le film de Nolan où à un moment la solitude absolu d'un homme face à sa souffrance intime devenait la clef du sauvetage de l'humanité. Ici c'est moins évident. Parce qu'au final je trouve que ce n'est pas très clair

Mais au final c'est un détail balayé par l'émotion que renferme cette histoire folle et si belle. Belle parce qu'elle porte en elle les germes d'un espoir pour l'humanité, celui de la communication, comme la clef de voûte de la civilisation. Mais aussi par l'histoire de cette femme et par ce qu'elle contient Ce que j'adore c'est aussi cette manière de jouer l'émerveillement absolu. Qu'est ce que ça fait de rentrer dans un vaisseau ? D'être face à des aliens, de tenter de leur parler... Il y a là une poignée de scènes où j'étais vraiment suspendu à cette idée fondamentale de science-fiction de la découverte d'ailleurs.

Ce mélange de hard sci-fi et de poésie typiquement Lovecraftienne est pour moi une totale réussite. D'un côté quelque chose de concret et d'implacable et de l'autre l'écarquillement des yeux face à l'inconnu et à ses possibilités infinies.

Quel beau film, vraiment. Amy Adams y est sublime.

5/6

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CroqAnimement votre

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Réalisateur de blockbusters d'action français dans une économie maîtrisée d'1h30 max hors générique

Je poste simplement pour offrir une voix discordante et faire plaisir à Erik Vonk.

J’aime beaucoup Villeneuve, c’est l’un des réalisateurs actuels que je préfère, mais je l’ai trouvé trop coincé ici, comme intimidé par tout l’héritage de la grande science-fiction adulte, complexe et mature, qu’incarne à lui seul 2001: l’Odyssée de l’Espace. Je trouve triste qu’un réalisateur inventif et audacieux comme Villeneuve, qui nous a par le passé proposé des séquences jamais vues ailleurs, tombe à son tour dans le piège du film désaturé parce que 2001, avec une musique expérimentale parce que 2001, lent et contemplatif parce que 2001, etc. Bien entendu, Villeneuve étant un cinéaste sincère et doué, Arrival se hisse sans peine au-dessus des tentatives du même genre. Les défauts sont rares et ses qualités sont éclatantes. Mais on est en droit d’attendre quelque chose d’un peu plus original et ambitieux en 2016.

Le film est toujours plaisant à suivre mais rarement emballant, la faute à son mélange des genres. Le film touche à tout et s’en sort partout mais sans jamais briller. On a droit à plusieurs films qui se tirent la bourre et se tirent dans les pattes, finalement. Le film géopolitique, si je puis dire, amène beaucoup de suspense mais est vu et revu ; je le vois comme un moyen de gonfler la nouvelle de base et de créer une tension difficile de créer autrement. Le film scientifique est très excitant au départ, lorsque ça parle franchement de ce qui fait un langage, de ses composantes, de ses conséquences sur le cerveau, etc. ; mais il est abandonné par la suite, comme si le scénariste se rendait compte que ce discours scientifique était incompatible avec un film d’extraterrestres, comme s’il était temps de lâcher le « science » de science-fiction. Enfin, le film introspectif aurait demandé à être plus développé. Il est là l’intérêt du film, ce qui lui donne toute son originalité et ses moments les plus soufflants. Hélas, c’est un peu expédié et le film géopolitique lui fait de l’ombre, flinguant les moments intimistes, les plus beaux, par des moments nettement plus banals.
Par instants, le film m’a évoqué le meilleur de Resnais, le Resnais « scientifique » de Mon oncle d’Amérique ou Je t’aime je t’aime, celui qui cherchait à inventer un langage cinématographique propre à une théorie scientifique. Sauf que Resnais lui s’en tenait à cette proposition jusqu’au bout, sans recourir, comme un aveu d'impuissance, à un personnage de général chinois belliqueux.

Malgré tout cela, ça reste un bon film, très bien réalisé, bien écrit, bien interprété, sans la moindre faute de goût. C’est clairement le meilleur film de science-fiction « mature » vu ces dernières années (je le préfère même à Interstellar). C'est juste que je suis persuadé qu’un meilleur film aurait pu être fait, si Villeneuve avait fait le pari de plus de radicalité, à la fois dans la forme et dans le fond. Dommage.

Oui voilà. Et Villeneuve à même fait l'aveu lors d'une entrevue que le résultat final d'Arrival ne correspondait pas vraiment à ce qu'il souhaitait faire, se surprenant de l'accueil dithyrambique autour du film. Je trouve que ça se sent un peu quand tu regardes le film. C'est quand même un peu simplet, les idées de science-fiction sont là, mais ce n'est pas développé à sa juste valeur . À côté, Minority Report,

Dans la même entrevue, Villeneuve dit que Blade Runner 2 ressemblera encore moins à ce qu'il veut faire, de par sa volonté de faire plaisir à un tas de personnes. Il est gentil Denis. À noter que Enemy est ce que Villeneuve considère comme son film le plus personnel. C'est là qu'on se rend compte qu'il n'a pas tant à raconter. Mais Enemy témoignait tout de même d'une volonté de Villeneuve de s'amuser un peu. Ce qui ne lui fait pas de tort. En général, c'est un bon élève appliqué qui ne se laisse pas souvent aller.

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Alors moi, au contraire, j'ai trouvé que le cadre donné/imposé à Villeneuve lui permettait d'être beaucoup plus cohérent et, d'une certaine manière, modeste que dans ses films précédents (je pense par exemple à Incendies). Là je ne savais rien du film et j'ai marché à fond, j'ai tout gobé les sauts de foi, je ne trouve pas le film sur-référencé (si tu filmes un peu joliment un gamin dans la nature tu te prends pour Malick, argument naze et injuste ici), le film est graphiquement plus réussi que la plupart des trucs du genre, Amy Adams est, encore plus que d'habitude, parfaite, et le vrai thème du film (qui n'a rien à voir avec les extraterrestres évidemment) m'a beaucoup touché.
5,5/6

C'est pas tant la gamine filmé que la manière, collage d'images dont le temps n'est pas défini, caméra très mouvante et focale courte, musique classique un peu New-Age de Max Richter (le summum du cliché contemplatif). Difficile de ne pas penser à Malick.

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Mais...c'est la même chose.


Je veux bien un lien.

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