Forum de FilmDeCulte

4/6
Comme la plupart des intervenants de ce fil, j'ai trouvé l'ambiance visuelle réussie, avec deux ou trois moments particulièrement spectaculaires.
Les personnages réduits à des archétypes, l'absence d'intrigue pychologique, c'est un cinéma qui se rapproche du jeu vidéo. Je n'attendais rien de plus. J'étais certain qu'on me servirait une épopée caricaturale à outrance. Donc pas de déception en ce qui me concerne. Mais un film comme 300 met tous ses oeufs dans le même panier. Il suscite forcément des avis extrêmes dans les deux sens.


IMAX Montréal

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Tennis de Table Bordeaux

Rapidement, je me suis dis que le film était très con. Mais c'est pas grave puisqu'on est dans le pur spectaculaire, la beauté des plans et des gestes.

Alors passons sur l'aspect évidement politique (Bush ou pas, l'ensemble est bien réac', une ode au corps parfait, à la pensée guerrière, et résolument méfiant face à la démocratie et à la politique. Tous pourris, ou faibles, ou intellos, bref des pédés quoi.) et ne boudons pas notre plaisir.

Mais non, aucun plaisir. C'est du vent. Pour l'instant, cette technologie numérique, on s'en est servie pour figer l'image. Dans la nostalgie retrofuturiste, pourquoi pas. Dans le fétichisme bédéphile, pourquoi pas. Là, c'est figé dans l'image pour l'image, chaque plan est immédiatement iconisé, le film prend la pose toute les dix secondes, à chaque mouvement de biceps on immortalise l'image. Un film clic clac kodac.
Ca m'a furieusement fait penser à un défilé de culturistes qui bougent deux secondes, se figent, bougent deux secondes, se figent... Et c'est souvent ridicule. Un messager apporte un courrier. Il s'en va sur son cheval, ralenti. Pourquoi ? Pour rien, c'est beau un cheval au ralenti.

Le pire c'est que ça va à l'encontre de l'action. Y a bien deux moments ou le plan dure, avec des effets zoom avant zoom arrière pas mal du tout, mais la plupart du temps c'est comme un roman photo, ça se traine dans sa propre contemplation. Du spectacle, oui, mais pas d'energie. Les visages se crispent, ça gueule ENORMEMENT, mais c'est tout plat.

A la limite, on peut dire que la proposition esthétique est forte, que c'est encore nouveau (mais pour moi c'est déjà un peu ringard). Alors on va jusqu'au bout du principe, on vire le scénar et les dialogues, on change Snyder pour Barney, on remplace Nine Ich Nails par Einstürzende Neubauten (plus arty) et on fout ça dans un musée.
Ce sera peut être moche pareil mais ce sera à sa place.

Je note 2/6 pour ceux qui lisent pas les textes mais veulent savoir ce que j'en pense.

Décision prise aujourd'hui: j'irai pas. Je pressens la perte de temps. Je sens/sais déjà que je vais pas aimé, et je trouve pas assez d'arguments pour me convaincre de tenter l'éventuelle surprise... Et vous fatiguez pas, je sais ce que je rate.

Tetsuo, si tu lis ceci, j'ai bien aimé ta critique.

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Très d'accord avec tout ça.... J'ai eu du mal à m'enflammer c'est juste le film fantasme d'ado par excellence...

Par contre les délires de Libé, il faut arreter, baillonnez ces gens....

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Sim
[url=http://simsrest.blog.lemonde.fr]Ce sera surtout l'occasion de rencontrer le gratin cairote.
[/url]"Le fil politique est souvent source de frustration et d'incompréhension.
Le fil du slip aussi, cela dit." Chlochette

Merci

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N'écoutez pas Film Freak

en même temps sajesse il a dit la vérité sur Gibson car si ya que des gars comme ça Hollywood ça existerait peut être pas (pour suivre la bonne logique de sajesse) donc soit un bon vigilante dans le bon sens ( au fait c'est ta bite sur ton blog comment ta osé ??)

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"My mother, your mother : the earth !"

C'est son blog, il fait ce qu'il veut.

YEAAAAAAAAAAAAAAH

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Ah la vache ! C'est vraiment ta teub ?!
...
Beau morceau, mes compliments...
Du coup j'ai découvert ton blog (oui, ce n'est que maintenant que me vient l'idée de cliquer sur les liens dans les signatures, enfin bref...). Il m'a même semblé que tu faisais furtivement allusion à moi à un moment. Me trompe-je ?

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N'écoutez pas Film Freak

Hehe, thanx.



Là : "quand je constate qu'il m'est possible de dialoguer intelligemment un mec que j'avais catalogué comme un de ses clones étudiants"
Oui. En référence au GRF.

Mais tu n'es pas le Mathieu précité hein.

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Bien utile ce GRF...



Oui, oui, t'inquiète, j'avais bien compris (et je me serais souvenu d'une conversation si riche sur Batman Begins).
Je ne savais pas que tu étais à Censier. J'y ai pas mis les pieds depuis 2003, mais on a du se croiser...

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N'écoutez pas Film Freak

Le vivier de la tristesse cinéphilique cette fac.

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Finalement j'ai du y passer un an et demi à tout casser (sur les six où j'ai été inscrit, hum hum...). Mais en DEUG c'était sympa, y'avait pas mal de monde d'horizons différents, notamment des gars assez funs qui s'en tapaient complètement. Des mecs que je retrouvais tout les ans pour les rattrapages de septembre. Du coup je m'y suis bien marré. Et puis ils m'ont donné une subvention pour mon film, alors c'est cool !
Par contre, plus t'avance plus c'est la misère totale. Ma copine, qui est maintenant en DEA (elle est sérieuse, elle), me raconte un peu le type de personne qu'elle y cotoie, ça fait vraiment de la peine. Quand tu penses que ces gens là se veulent l'élite de la pensé cinéphilique...

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N'écoutez pas Film Freak

Ce film est le premier de la décennie a obtenir le label CHARAL, dix ans après Con Air.
Et ça c'est beau.

5/6 pour ma part.

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Netflix les gars, Netflix.

Mais je croyais que Charal ça voulait dire que c'est bien ?