Forum de FilmDeCulte

Bah justement, je pense que si. Le film fait à peine deux heures avec ces ajouts. S'ils n'y étaient pas, le film aurait paru bien trop léger (déjà qu'il l'est). Juste du bourrin pendant 1h30. Snyder et ses scénaristes ont cherché à créer une sous-intrigue tout en développant Gorgo pour le public féminin...
S'il s'en émane un propos propagandiste (dont les auteurs se défendent et d'ailleurs, tu dis qu'ils n'iraient pas dire "on veut vous bourrer le mou" mais généralement, les auteurs de films à tendance "droite" ne s'en cachent pas vraiment), c'est par pure maladresse (liée à la thématique guerrière globale du film).

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Ohlala, le mec qui interprète tout n'importe comment au travers de son prisme...du calme, c'est juste une punchline.

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La notion d'übermensch et de la volonté de puissance comme moyen de se surpasser avec la foi en un idéal (de manière à vaincre son nihilisme) peut être appliquée aux spartiates du film (tout comme à la majorité des superhéros et/ou justiciers de comics).
Cette notion de surhomme se retrouve en filigrane dans bien des héros de fiction de toute façon..

Après de là à dire que le film est nietzschien, je sais pas (pas lu la critique de Narrateur).

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Bon, chipotons un peu. Le surhomme nietschzien se place au delà de la notion du bien et du mal. Un peu l'inverse du super héros ou du soldat qui se bat pour la liberté.

Bon, en fait 300 et Nietschze c'est un peu mal barré comme discussion.

Je pense qu'on dit "nietzschéen".

Et ça s'écrit "Nietzsche".

Ouais mais comme j'avais fait la faute une fois déjà je me suis dit autant aller jusqu'au bout.
Du coup pour pas me contre dire je vais l'écrire "nietschzien" jusqu'à ma mort.

Du bruit, du bruit, du bruit et de la fureur (qd même) et des burnes....
L'esthetique du film ne m'a pas géné et au bout d'un moment j'etais completement dedans, tout cela fait irréel mais cela rend tres bien l'univers décrit.
Butler est tout simplement impressionnant dans le role de Léonidas.
Aprés le film tourne un peu en rond et comme un porno j'attendais les scènes de combats qui sont ce qu'il y a de plus reussi. Les persos sont archétypaux mais c'est l'essence même de la mythologie : le bien et le mal sont bien délimités.
Mais bon c'est fun, "décompléxé" et je pense pas que cela est d'autre vertu de divertir ce qu'il fait trés bien à mon sens

Pour en revenir à la polémique certe le film véhicule franchement une vision guerriere du monde mais delà a voir une propagande pro-bush je reste perplexe. J'y ai pensé en regardant le film et si je vois bush et son amérique dans le film ca serait plutot le roi Xeres qui a mes yeux le representerait vraiment (son armée sur puissante, sa technologie, sa paix imposée à Léonidas). Et le fanatisme et la résistance de Léonidas serait plus a rapprocher du fanatisme des irakiens et autres gihadistes.
Comme quoi à chacun son interpretation et on peut voir n'importe quoi n'importe où , il suffit seulement de le vouloir un peu.

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ça va faire plaisir à Noony

NPR: […] Frank, what’s the state of the union?

FM: Well, I don’t really find myself worrying about the state of the union as I do the state of the home-front. It seems to me quite obvious that our country and the entire Western World is up against an existential foe that knows exactly what it wants … and we’re behaving like a collapsing empire. Mighty cultures are almost never conquered, they crumble from within. And frankly, I think that a lot of Americans are acting like spoiled brats because of everything that isn’t working out perfectly every time.

NPR: Um, and when you say we don’t know what we want, what’s the cause of that do you think?

FM: Well, I think part of that is how we’re educated. We’re constantly told all cultures are equal, and every belief system is as good as the next. And generally that America was to be known for its flaws rather than its virtues. When you think about what Americans accomplished, building these amazing cities, and all the good its done in the world, it’s kind of disheartening to hear so much hatred of America, not just from abroad, but internally.

NPR: A lot of people would say what America has done abroad has led to the doubts and even the hatred of its own citizens.

FM: Well, okay, then let’s finally talk about the enemy. For some reason, nobody seems to be talking about who we’re up against, and the sixth century barbarism that they actually represent. These people saw people’s heads off. They enslave women, they genitally mutilate their daughters, they do not behave by any cultural norms that are sensible to us. I’m speaking into a microphone that never could have been a product of their culture, and I’m living in a city where three thousand of my neighbors were killed by thieves of airplanes they never could have built.

NPR: As you look at people around you, though, why do you think they’re so, as you would put it, self-absorbed, even whiny?

FM: Well, I’d say it’s for the same reason the Athenians and Romans were. We’ve got it a little good right now. Where I would fault President Bush the most, was that in the wake of 9/11, he motivated our military, but he didn’t call the nation into a state of war. He didn’t explain that this would take a communal effort against a common foe. So we’ve been kind of fighting a war on the side, and sitting off like a bunch of Romans complaining about it. Also, I think that George Bush has an uncanny knack of being someone people hate. I thought Clinton inspired more hatred than any President I had ever seen, but I’ve never seen anything like Bush-hatred. It’s completely mad.

NPR: And as you talk to people in the streets, the people you meet at work, socially, how do you explain this to them?

FM: Mainly in historical terms, mainly saying that the country that fought Okinawa and Iwo Jima is now spilling precious blood, but so little by comparison, it’s almost ridiculous. And the stakes are as high as they were then. Mostly I hear people say, ‘Why did we attack Iraq?’ for instance. Well, we’re taking on an idea. Nobody questions why after Pearl Harbor we attacked Nazi Germany. It was because we were taking on a form of global fascism, we’re doing the same thing now.

NPR: Well, they did declare war on us, but…

FM: Well, so did Iraq.

Ah mais Miller est à donf, y a pas photo...sa prochaine mini-série avec Batman, intitulée "Holy Terror, Batman!", c'est en gros Batman qui va se fritter contre Al-Qaeda. Je déconne pas :




Par contre, Snyder, ça donne :

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Ok. Je connaissais pas Franck Miller.

Droite radicale indeed.

L'Imax dechire clairement, mais le film reste a 4/6. Volonte ou pas de faire un discours de droite, republicain bla bla, le film a ses longueurs, et ne me captive pas de bout en bout. Pourtant, j'ai hate de voir Watchmen, en esperant que cette substance republicaine ne transparaisse pas. Parce que la, ca serait plus le cote Miller, mais bien le cote Snyder. Parce que bon, Miller et Moore, c'est pas la meme limonade.

Ceci dit, la salle etait complete un jeudi soir a 18h30.

ps : et avant de partir mardi, je tente TMNT, ouiiiiiiiiiiiiiiii, c'est le pouvoir de la madeleine geeko-proustiiiiiieeeenne !

C'est clair.



Le film bat tous les records IMAX.



Ah le bâtard, j'voulais t'attendre pour les projos qui viennent de tomber...ok j'irai mardi, on le verra en même temps mais à un oécan de différence.

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Chez nous aussi, IMAX de prévu... Ca tue quand même l'IMAX, je connaissais pas bien, mais putain, c'est carrément autre chose quoi.

Yes... Quoi que je me dis que en Gold Class ca peut etre pas mal aussi ce style de film...

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