Forum de FilmDeCulte

Nan ça veut dire que c'est charal.

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Ah ouais d'accord, j'vois le genre.

Ah oui. Faut pas confondre.
Charal = amitié virile MAIS pas homo, muscles saillants et huilés, répliques bien senties à la Ken le Survivant, machoîres carrées, héroïsme bien trempé, etc. etc.
Un jour il faudra qu'on en donne une définition exacte, sachant que la toute première c'était au collège:

(en parlant d'un mec costaud, en marcel, avec des MITAINES):
- "Wow, ce gars, il est CHARAL".
- "C'est-à-dire ?"
-"Ben, il mange le gras de la viande quoi."

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Netflix les gars, Netflix.

Cette définition me convient.

un bon gros steak bien saignant quoi...

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Quel combat du magnifique Stelios faisant équipe avec le sublime Astinos.
Zack Snyder réussi là où Ang Lee avait réussi avant lui, c'est-à-dire faire d’un combat une œuvre d’art.
A la différence prêt que dans 300, c’est la barbarie, la force brute qui est élevé au rang de poésie.

Bien sur les dialogues sont légers, mais peut on réellement attendre de la finesse d’esprit de la part d’hommes élevé pour la guerre depuis l’age de 7ans.

Hier j’ai vue un film fantastique, étonnant et spectaculaire.

Il n’était pas émouvant ou bouleversant mais divertissant.

6/6

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une médaille de Bronze

6/6 c'est un peu abusé
c'est divertissant et chiant, magnifique et à gerber.
j'suis perplexe
3/6

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On a frôlé la fissure anale...

Retour dans une salle de cinéma apres quasi 1 an....bein je l'ai pas regretté.
Excellent film, prenant, impressionant visuellement, émouvant. Des images de fous, de l'action guerrière comme j'aime.
du pur 6/6 pour moi, parce que c'est le genre de truc que j'aime. Voilà. Prout

ma scène préférée dans le film.

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Tennis de Table Bordeaux

Oui - et le dénouement dramatique rend cette scène encore plus sublime.

Le capitaine est aussi admiratif des talents du combatant de son fils que le spectateur.
C'est remarquable.

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une médaille de Bronze

désolé, bliss, j'ampute une phrase de ton texte.
mais ça résume un peu l'idée que ça m'a laissé après coup...

pour le reste, je pense à peu près pareil que jiko, même si pour ma part je ne suis même pas tenté de faire un parallèle politique. Je trouve seulement le film assez crétin, mais j'ai pas envie de parler de fascisme... C'est juste bourrin, très très bas du front, voilà.

Mais à cela, je m'étais préparé, d'autant que j'aime énormément la BD d'origine. Ma vraie déception est en fait beaucoup plus simple: elle est visuelle. Moi qui trouvais les b-a plutôt attrayantes, j'ai trouvé ça finalement très moche, avec cette impression déjà éprouvée sur Sin City, que ça rendrait limite mieux en images arrêtées.

En outre, là où Snyder sur Dawn of Dead déployait une réalisation pêchue, je trouve qu'ici tout est mollasson, ennuyeux, bavard (la première partie est insupportable), et que ça repose toujours sur les mêmes mécanismes de mise en scène (en gros série de gros plans iconiques et répétitifs pour la parlotte, suivis d'un plan large pictural, vers lequel tout tendait -- p-ê ce dont parlait freak dans son message, cette tâche qu'a eu Snyder d'imaginer ce qui se passait entre deux cases... bah il s'est pas trop creusé -- ou ralentis en plans latéraux pour les scènes d'action, avec du sang numérique tout laid).

Pas impressionné, du coup... Là où, pour prendre un autre blockbuster polémique, Gibson me surprenait à chaque instant par ses choix dingues et sa mise en scène inspiré, je me rends compte que ses mecs en pagne m'en imposaient plus que ses chippendales en slip, qui sont souvent risibles, je trouve... Souvent eu envie de rire contre le film...

Au final, j'ai eu l'impression d'avoir affaire à un maelström bruyant de cinématiques de jeu vidéo (les couleurs, la dissociation entre les personnages et leur décor souvent moins détaillé et éloigné, l'aspect beat'em up des bastons... et puis l'aspect ultra-programmatique de la narration, dont parle Karloff, ça joue aussi dans cette impression... limite j'aurais préféré avoir un pad, quoi). Et je me suis surtout demandé, après les LXG, V pour Vendetta et autres Sin City sans âme, à quoi ça servait exactement d'adapter ce genre de comics.

bon, ensuite, j'ai réfléchi et je me suis souvenu: X-Men 1&2, Spidey 1&2, Hellboy... OK. Ca peut servir à ça.

Voilà, je mets 1/6 sans trop savoir à quoi exactement va le point. Aux costumiers et aux maquilleurs sans doute.

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Holàlà, j'ai pas parlé de fascisme moi, tu dois confondre avec des gars du forum des Cahiers

Ouais c'est saignant, puissant, violent, virrrrrrrrrriiiiiiiiile. (certains diront "un paquet de muscles en slip"...mais bon.)
Les tirades sont pesées et ont le même impact que les flèches. (ceux qui lisent entre les lignes y verront un dialogue pompeux limite fascho.)
Et même si Tyler Bates assure niveau bande son, ça aurait plus arracher la gueule avec une musique métal style Rammstein, sans pitié, voix méga grave sortant des entraves de la gorge et plus profond que Xerxès.

Ca tue bien comme il faut.

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"Si tu vis dans l'ombre, tu n'approcheras jamais le soleil." Mesrine-L'instinct de mort.

voui, voui, je m'exprime mal: tu sembles avoir malgré tout pensé aux possibles arrières-pensées politiques du film, pour ensuite les rejeter, non?
mais j'ai p-ê mal compris.

j'en profite pour ajouter un truc sur l'esthétique: j'ai souvent eu l'impression d'assister à des spots de pubs, l'exemple étalon étant sans doute l'oracle, qui pourrait être une pub pour parfum...

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Je suis tiraillé.

J'aime beaucoup tout ce qui relève du récit oral dans le film. Tout le délire avec David Wenham en narrateur avec sa pince à linge sur le nez, tout ça je trouve très, très fort. Il y a des moments dans sa narration qui me donnent des frissons et me transportent totalement dans cet autre monde que Snyder essaie de créer.

J'adore la mise en scène. J'adore les parti-pris. Je suis fan des trucs les plus barrés du film (la chèvre musicienne, le mec atrophié, les mutants, tout Xerxès).

Ensuite ce qui me fait décrocher c'est toutes les tentatives de "psychologisation" des personnages. Tout ce qui concerne le rapport Leonidas/Gorgo est là pour donner de l'épaisseur aux personnages, essayer d'inscrire un aspect humain et chaleureux dans un film qui n'en a pas besoin.

Tout ce qui relève du destin/amour/"My wife, my queen"/politique est en trop et paraît forcé. Je sentais presque la salle qui attendait que ces scènes là soient terminées pour revenir à la bataille.

Tout ce pan du film dilue le résultat et donne un côté un peu hypocrite à l'ensemble qui me chagrine pas mal. Comme si Snyder ne pouvait pas totalement assumer que Plot synopsis: Gerard Butler's pecs move around in slow-motion.

Mais sinon dans l'ensemble je retiens des moments tellement extrêmes, tellement barrés, tellement jamais-vu que je reste sur une note assez positive. Mais bon c'est dommage.

En tout cas j'aime bien les films tout plein de traces de doigts comme celui-là.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste