Forum de FilmDeCulte

Ah mais non, il est jamais mitigé voyons, il est extrême, on me l'a expliqué à tort et à travers moi !

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Netflix les gars, Netflix.

Art Core, autant j'ai aimé le film, autant je suis surpris du consensus ébloui qu'il obtient pour l'instant, donc dans ce sens, je suis un peu avec toi

J'arrive.

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Alors alors... J'ai beaucoup aimé. C'est surprenant car ça ne ressemble en rien à ce que j'avais vu de Miyazaki auparavant *non je ne ferai pas de jeu de mots pourrriiiih*, là nous avons un mélodrame à la Douglas Sirk, à la David Lean... Je trouve le film somptueusement réalisé. J'ai toujours adoré "le vent" dans les films de Miyazaki, et là ben on est gavé, c'est presque le sujet du film. Idem pour les "machines"... C'est gavage. Je trouve le perso principal magnifique. Son histoire d'amour est très belle, toutes les scènes à eux deux sont superbes. Les cinq dernières minutes sont poignantes.
Après, je n'étais pas non plus à fond à fond à fond, j'ai été moins ému que je n'aurais pu l'être et je trouve ça quand même assez longuet, on aurait pu raboter une dizaine de minutes ici et là.
Pas du tout mon Miyazaki préféré (Mononoké - Totoro - Porco Rosso restent mes chouchous) mais c'est un bien joli film.

4,5/6

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

J'ai trouvé ça super bien, et je vous emmerde.

ah tu fais plaisir, raconte

Noaoaaaooan, ça va vous apprendra à dire des conneries, haha !

Lien sur la production du film et qui donne une explication sur son aspect hétérogène/improvisé, un peu à la manière du Chateau ambulant

http://www.buta-connection.net/films/kaze_nhk3.php

Petit extrait sur la voix un peu particulière et assez frappante de Jirô (originale pour un DA japonais Ghibli j'entends)

C'est Miyazaki qui le double, au final ?

EDIT : ah bah non, c'est pas lui selon imdb.
Ça aurait été cohérent, déjà à l'époque de Chihiro il disait s'identifier au vieil acariâtre qui gueule mais qui a un bon fond.

Imdb où j'apprends le casting de voix US hallucinant : Joseph Gordon-Levitt, Emily Blunt, Elijah Wood, Stanley Tucci, William H. Macy, et Werner Herzog dans le rôle de Castorp (!).

Merci pour le lien !

Oui, c'est génial comme article.

Des bouts un peu :


Putain, voilà, ÇA c'est un producteur.

Oui, un bon producteur apporte tellement.

Moi aussi, je veux lire ta critique, Tom.
Je t'ai pas charié, j'en ai le droit.

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

lol ça se transforme en attention-whorisme... Nan mais je vais faire quand j'aurai la motiv, mais j'ai rien de plus spécial à dire que ceux qui ont aimé.

Je n'accroche pas au cinéma de Miyazaki que je trouve toujours classe mais dont la poésie me laisse insensible et j'avais même fait une croix dessus après l'insupportable Chihiro et le soporifique Château ambulant, puis ma femme m'a forcé à regarder Ponyo, qui est mignon mais pisse pas loin.

J'aurai donc pu, et sûrement dû, zapper ce nouvel (et dernier?) opus mais le sujet, éloigné du fantastique qui caractérise ses films, m'intriguait.

Malheureusement, deux longues heures plus tard, j'ai l'impression qu'il passe à côté de son sujet justement.
En tout cas, il passe à côté de ce qui m'y intéressait ou ne le traite que superficiellement au travers de ce scénario qui alterne maladroitement la trame "Jiro, l'ingénieur" et la trame amoureuse, passant de temps sur l'une en délaissant l'autre et vice-versa, sans jamais réellement réussir à m'intéresser à l'une ou l'autre.

L'histoire d'amour est somme toute assez tardive et trop rapide pour que je m'y attache et la partie avion trop bavarde (la scène au resto avec l'allemand là, zzzzzzz), en dehors des très belles séquences rêvées. Mais surtout, c'est l'épilogue qui me paraît incroyablement en deçà.
J'en ressors avec le sentiment que le film n'articule pas correctement ce qui reste pourtant à mes yeux comme la punition tragique du héros : en privilégiant égoïstement sa passion à sa femme, il perd celle-ci en concevant un engin de mort. Il y avait quelque chose à faire sur ce thème du rêve gangréné par la guerre et je trouve que le film n'explore pas vraiment, ou pas pleinement, cette piste. C'est trop timide.

Du coup, après un premier acte assez attrayant, notamment dans sa forme qui te transporte tout de suite, le film s'enlise et ne tient pas ses promesses (ou plutôt n'exploite pas son potentiel) et me laisse complètement froid dans l'émotion.

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