Castorp a écrit:
J'avais zappé ça :
Qu'est-ce que tu peux recracher toutes les âneries des manuels d'économie, c'est fou.
Parce que la définition de réserves est économique pas physique. C'est ce qu'oublie les prédicteurs de peak oil depuis les années 1980 (mais si on vous promets, ça arrive l'année prochaine, cette fois-ci c'est sur).
Castorp a écrit:
Si les prix montent, les ressources n'augmentent pas, les ressources, elles, sont finies, et elles sont dans le sol, ou pas. Si les prix augmentent, alors les investissements augmentent, et il devient possible d'exploiter des ressources qui ne sont pas exploitables à bas prix. Sauf qu'il y a un point où si les énergies fossiles sont trop chères, alors c'est l'économie qui se met à crachoter : on se retrouve avec la situation actuelle, de l'inflation à gogo, des entreprises et des collectivités qui galèrent pour payer leur facture énergétique, et qui donc doivent rogner sur les coûts ailleurs.
Parce que l'inflation actuelle est causé par le prix du pétrole? Encore un problème de marteau-clou.
Tu inverses les causalités.
Castorp a écrit:
Quant aux problèmes géopolitiques avec le pétrole, on en a depuis la nuit des temps, et ce même quand le baril était à 5 dollars. C'est juste un élément déstabilisant de plus, mais ça ne change strictement rien à la big picture.
Si bien sur, ça montre que le prix haut actuel n'est pas lié à une limite physique, on pourrait 'facilement' produire plus, donc la big picture de la pénurie imminente de pétrole elle ne tient pas.
Castorp a écrit:
Ceux qui ont étudié le sujet de la finitude des ressources fossiles, oui. Ce n'est manifestement pas ton cas.
Les collapsologues sont d'accord entre eux sur l'effondrement, comme les marxistes sur la fin du capitalisme, c'est un argument convaincant c'est sur.