Vieux-Gontrand a écrit:
Il y a eu tout de même une forte crise politique en 2015, on se souvient du "Nous y arriverons" d'Angela Merkel. Scholtz et Baerbock semblent à sa droite ou en tout cas plus discrets sur ces questions.
Les relations entre la Turquie et la Russie et la Turquie et l'OTAN sont complexes. Il y a eu 33 soldats turcs tués en 2020, la Turquie est dans l'OTAN mais aussi contre les Kurdes perçus comme pro-occidentaux et il y a aussi des tensions liées à la Grèce et à la situation politique interne turque (par ailleurs il y a des analogies entre la manière dont Russie et Turquie traitent les questions ukrainiennes et kurde). Russie et Turquie sont aussi opposés sur la guerre Arménie-Azerbaïdjan
Oui je voulais dire que depuis lors, l'Europe avait fortement durci le ton sur sa politique d'immigration et déléguait ça, à coups de milliards, à Erdogan ou aux gardes-cotes libyens, il me semble.
Pour la guerre dans le haut-karabagh, on a pas trop eu le sentiment que la Russie avait soutenu l'Arménie, censé être son allié, mais j'ai dû louper quelque chose. Tout ça est bien compliqué mais change bien vite surtout : Erdogan n'est plus l'épouvantail qu'il était dans la presse, la situation en Biélorussie ne fait plus parler, les Talibans font encore l'objet d'article sur le sort réservé aux femmes mais la situation semble s'être normalisée et avoir été intégrée. En fait voir l'actualité sous le prisme de... l'actualité ne rime pas vraiment à quelque chose.
Sinon ça devient un peu n'importe quoi, avec les détachements syriens, voire même centrafricains, qui vont rejoindre le conflit. Des conscrits russes de vingt ans, des volontaires du monde entier, des tchétchènes, des civils qui se sont vus distribuer des armes, des natio de tout poils, c'est non seulement tragique mais de plus en plus absurde.