Forum de FilmDeCulte

Va chier ! Je l'ai fait une fois pour pas rentrer dans le jeu débile de Karloff ! Puis c'est trop facile de demander toujours au même d'argumenter ! *mode calimero on*

Baptiste je te réponds plus tard, Nijal tu n'existes pas...

Dans les films du top y a des films qui procèdent de la même manière.

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Aucune idee, mais ce serait drole.

Si c'est lui.

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Titanic a eu un tres bon accueil de la presse francaise apparemment.

Oui, même la première page des cahiers de l'époque, qui n'étaient pas les cahiers d'aujourd'hui pourtant.

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Chuis trop fort (Où l'on voit que je lisais les Cahiers fut un temps).

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Pff le topic pète-couilles !

Titanic et moi :

Je l'avais attendu comme un fou et n'avais pas été déçu. Excellent souvenir de la vision le premier jour de sortie… Dernière séance de ma vie où j’ai eu un entracte!

J’en suis sorti essoufflé, époustouflé, sur le cul. Bon, Titanic c’est avant tout un spectacle hautement spectaculaire : le mariage de la mise en scène de James avec les effets spéciaux de ouf et ce soin quasi maladif du détail dans la reconstitution, c’est à couper le souffle. Chef-d’œuvre technique, le film l’est assurément. Mais c’est aussi un grand film, car le film est passionnant, haletant, émouvant. Cameron n'oubliait jamais de nous raconter une histoire d'amour avec pour toile de fond un événement historique, et non l'inverse. Et quand arrive l’iceberg après 1h30 de film (les experts confirmeront), on se surprend presque à se dire « ah oui merde! il va couler, en fait! ». L’histoire est une belle histoire d’amour contrarié, aussi passionnelle qu’elle ne fut brève. Un schéma classique, mais qui fonctionne à mort, parce que c’est bien écrit, c’est bien joué, c’est bien amené, c'est romantique mais assumé à mort, jamais neuneu, toujours sincère, d'une brûlante générosité. Le reproche de manichéisme est je trouve un peu trop facile, l’argument clé-sur-porte de ceux qui rejeté en bloc la love story. L’histoire d’amour joue sur un contraste de classe sociale, et Cameron en profite pour souligner justement les différences entre ces. A part le perso de Billy Zane qui est un gros con, je n’ai vraiment pas l’impression que les riches sont montrés comme des « méchants » et les pauvres comme des « gentils ». Ce que je retiens c’est ce que le film m’a appris sur le traitement des classes : les riches étaient pourris gâtés, les pauvres étaient entassés à 5 par cabine, et on fermaient les grilles pour sauver les riches d’abord. Ce sont des signes d’une époque que Cameron se devait de raconter, au même titre que la mère qui serrait à mort le corset de sa fille. Dans Titanic, je suis content de voir ça. Je suis content de voir les musiciens jouer jusqu'au bout, je suis content de voir le capitaine accepter son défaite. Et je kiffe grave la première latte de parquet qui pète.

Pour moi c’est du minimum 5.5/6 – *le caillou à la flotte c’est jamais passé*.

Toute la « Titanic-mania » m’a un peu gavé, mais ça n’a jamais influé sur mon avis sur le film, dans un sens comme dans l’autre.

Je l’ai toujours revu avec bonheur. Deux fois sur petit écran, du temps où il passait à la télé – un sacré bail donc.

Il jour j’achèterai le DVD. Vivement. (ya pas une 10th anniversary edition, genre ?)

EDIT: Qui-Gin ton texte est excellent. Je plussoie.

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Je suis d'accord avec toi, aussi.... Va falloir arrêter, je pense, de critiquer systématiquement le fait même que l'on puisse aimer le film pour ce qu'il donne aux spectateurs: une belle histoire et beaucoup d'émotions. Désolé les analystes en herbe, mais Titanic, c'est justement ça. Un film Bigger than Life d'un romanesque fou qui renoue avec un cinéma hollywoodien de prestige et de qualité. Le côté archétypal de l'intrigue amoureuse finalement importe peu, et le film porte d'ailleurs le nom du bateau et de l'évènement. C'est justement ça qui est filmé par Cameron. Le naufrage. Du plus grand bateau jamais construit, symbole de la démesure humaine, d'une passion amoureuse.

5/6 (j'aime pas trop la construction à base de flash-back inaugural et j'ai du mal avec le perso de Billy Zane).

Bien parlé!


Oui, même s'il ne me dérange pas, je me suis toujours dit que le film fonctionnerait très bien sans aussi.

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Bizarre, je pense justement le contraire.

Tu te mets du côté des émotions comme si ceux qui n'aiment pas le film n'aimaient pas avoir des émotions. On le sait bien, que le film c'est avant tout une histoire d'amour, mais 1) tu peux pas enlever le contexte social qui lui se discute 2) Le côté archétypal importe, et SURTOUT au niveau amoureux (sinon, comment justifier qu'il doive ne pas être archétypal pour le reste?). C'est un film qui nourrit et glorifie le rêve de l'amour impossible, passionnel et fusionnel sans en donner les côtés négatifs intrinsèques (qui ne dépendent pas de la différence sociale mais de la nature-même de ce type de passion, destructrice sur le long terme). Ce n'est pas pour moi un film rigoureux au sens strict si l'on exclut la reconstitution du paquebot et tout ce qui a trait aux effets spéciaux. Et c'est donc là qu'on voit que tout dépend de ce que l'on veut voir au cinéma; ce film donne du rêve et pas autre chose, il faut bien le garder en tête.

Mais justement le naufrage du navire et la mort de Jack ne sont-ils pas des métaphores de ce que tu avances?

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Il parait évidemment que le Titanic symbolise le rêve d'une nouvelle vie, d'un nouvel amour, d'une utopie.
Et plouf.

La métaphore serait pertinente si elle associait le sens qu'elle veut lui donner à un symbole correct. Or le paquebot coule à cause d'un élément tout à fait extérieur, un iceberg, ce qui tient plus du concours de circonstances que de la fatalité (alors que la passion de DiCaprio et Winslet est vouée à l'échec par énormément de facteurs qui ne doivent rien au hasard).

Mais je ne veux pas dire qu'au final je rejette le film à cause de ce problème. Non, ca tient à la sensibilité j'en conviens; c'est surtout parce que l'amour vécu comme passion n'est pas mon idéal que le film ne m'intéresse pas.

Oedipe qui rencontre son père sur la route c'est un concours de circonstances, pas la fatalité.

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Nothing and no one can save you! Abandon hope now! Here's what you can do :
1. Admit you are a semi-evolved ape-thing mercifully ignorant of the sanity-blasting truths of the greater cosmos.
2. Die.
3. Rot.