Forum de FilmDeCulte

Là je fais le chieur : on voit dans la scène de la voiture qu'il réarrange les règles à sa sauce si il veut vraiment tuer la personne. Donc apparemment, c'est en partie volontairement qu'il laisse la vie sauve au joker, dans un excès de folie.

J'ai pas l'impression que ça se passe totalement comme prévu : le directeur de la banque qui leur tire dessus, le gangster qui veut prendre les devants... C'est pas une mécanique si bien huilé, y'a un aspect coup de poker quand même. Mais qui nous introduit parfaitement le personnage.



Mais le talent du Joker, justement, c'est pas tellement d'avoir des plans ultra chiadés, que de savoir s'adapter à la situation, et l'adapter à soi. Le coup de Two-Face, c'est une opportunité qu'il saisit et tourne à son avantage, mais il aurait tout aussi bien pu laisser pisser en se disant qu'il l'avait déjà bien amoché.

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N'écoutez pas Film Freak

Probablement, mais justement il est devenu fou, il ne répond plus vraiment à la logique non plus.

Le fait est que Dent perd pas mal la raison aussi...

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N'écoutez pas Film Freak

D'où les trois derniers mots de ce que j'ai dit

D'où : à oui, pardon !

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N'écoutez pas Film Freak

Je profite de ce moment de flottement pour dire : "t'es dessus, oh !" (à prononcer très vite). Voilà, ca fait depuis le GRF que j'essaie de le placer mais impossible de trouver le contexte, fallait que ça sorte.

Ca fait du bien un mauvais jeu de mot de temps en temps...

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N'écoutez pas Film Freak

Ca c'est un après-coup. Le plan du Joker, c'est de faire partir en couille Dent suite à la mort de Rachel.
Le fait qu'il soit défiguré, c'est un bonus pour lui. La cerise sur le gâteau.

L'influence principale sur cet arc est évidemment la BD The Killing Joke, dans laquelle le Joker tient un discours similaire ("N'importe qui peut mal tourner, il suffit de 'passer une sale journée' et je vais te le prouver Batman") et tire sur la fille du Commissaire Gordon, le rendant fou et prêt à tuer le Joker.
En gros, ici il fait pareil avec la meuf de Dent et non la fille de Gordon.

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S'il veut le tuer, il trouvera un moyen. Le Joker a quand même un flingue dans la main.

Et quand son acolyte le braque, c'est le Joker qui bouge pour "placer" l'acolyte sur le chemin du bus. Il improvise et prévoit le coup et hop...

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Elle va me faire le week-end celle là.

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Vous ajoutez à ça, le bruit et l'odeur...

Elle est pourtant très juste.

Dis donc, t'as pas répondu à la question de Buzz sur un autre topic, qui était en quoi tu n'avais pas eu l'impression d'être devant du Coen en regardant Miller's Crossing.
Je me permets de te le redemander vu que je n'ai pas très bien compris non plus.
(C'était dans le Top Coen je crois)

J'ai lu The Killing Joke. Il ne me semble pas que dedans le Joker ait toujours dix lieues d'avance sur tout le monde justement ; et d'ailleurs Gordon ne devient pas fou dans la BD, annulant le discours du Joker ce qui est très différent ( surtout que Batman montre bien plus de folie que Gordon au final, avec son rire final à la blague du Joker ).
La version Nolan est quand même bien plus simpliste que la BD de Moore au niveau du traitement de la folie, Batman ne franchissant jamais réellement la ligne.

Le reste des réponses, bien qu'argumenté ( sauf Dark Mireille qui semble vaguement aussi utile dans les conversations qu'un code civil dans une guerre des gangs ) ne fait que renforcer une chose : le Joker a soit tout prévu, soit s'adapte à tout ultra-rapidement et improvise à la vitesse de la lumière et a une chance du tonnerre jusqu'à la fin du film dans tous les cas.
Libre à chacun d'accepter ça comme libre à moi de trouver que ça relève de facilités scénaristiques.

De l'inutilité des discussions ciné.

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