Forum de FilmDeCulte

Revu, et ça fait une éternité que je l'avais pas maté. Je me souvenais pas que j'aimais autant !

Comme dit plus haut le film a en effet un rythme très posé, qui ne donne pas une sensation de lenteur mais plutôt d'un film sûr de soit: pas besoin de se précipiter, d'en mettre plein les yeux, le film te prend doucement comme un piège qui se referme sur toi.

Je ne m'attendais pas à être retourné à ce point par cette fin que je connaissais déjà. C'est fou comme Fincher prépare tout, de façon tranquille encore une fois, pour que la scène ait un impact maximal. Pourtant il n'en fait pas des tonnes sur la relation entre Mills et sa femme, juste quelques instants volés ça et là, une révélation, puis il frappe et tu te sens toi même à court de souffle comme si tu t'étais pris un coup dans le ventre.

Quelque chose de bête m'a frappé aussi: c'est que Fincher "résout" le film d'une certaine manière. Il y'a un long suspense sur le fait que Mills but Doe ou non à la fin, j'ai l'impression qu'un tas de réalisateur auraient cut avant la résolution de la scène pour garder un aspect mystérieux un peu factice, mais pas de ça ici. Une grosse balle en pleine tête avec le sang qui gicle. Sans que ça ne procure la moindre satisfaction d'ailleurs, le désespoir est présent du début à la fin. En tous cas ce headshot m'a presque surpris alors que c'est surement la réaction la plus logique, c'est bizarre.

Je suis sur un 5/6 là mais quasiment 6 en vrai... Je me suis hypé en plus à lire le topic.

Le premier message de Z dit déjà tout.
A mes yeux le plus grand Fincher.

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

impressionnante projection à la cinémathèque : salle complète, plein de jeunes gens (genre 20 ans !), et même des filles !! en quantité non négligeable en plus.
c'est dire l'aura incroyable de ce film, qui date quand même de 30 ans. il y a la même distance entre sa sortie et aujourd'hui qu'entre lui et un film de 65 à l'époque : une autre époque et un autre monde. et le film se tient incroyablement, alors que les trucs des 90s commencent à morfler sérieusement.
et marrant que les premières pages du topic soient consacrées à l'image du blu ray, là c'était en 35mm, une copie vieillie usée et fatiguée, où on ne distingue certainement pas les doublures, mais simplement splendide, la texture de l'image, juste sublime.

bon après le film j'en pense ce que j'en pense mais c'était une séance vraiment chouette et émouvante quasi.

Ouais moi j'en peux plus des copies 35 éclatées de la Cinémathèque. Là ça a quand même cassé en plein milieu et c'était parfois flou.

Mais alors que je rêvais d'un DCP tout le long, celui de The Game projeté juste après, tout fade et parfois flou également, m'a vraiment fait dire que Fincher avait raison de vanter la 4K HDR de Netflix dans sa réponse corpo samedi dernier.

Sinon c'était bien plein pour The Game aussi, j'aurais pas cru.

Et sinon rien à dire sur Seven, longtemps mon film préféré, que je n'ai pas déjà dit. Pas revu en salles depuis le 31 janvier 1996 et cette noirceur, cette fin, le boug faisait déjà des feel-bad movies avant Millénium.

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après y aura plus que ça de projeté, donc faut apprécier tant que c'est là. moi je suis fan en tout cas.

oui impressionnant pour the game d'autant que ce n'est pas un film rare, il est au christine en ce moment et repris assez souvent, alors que seven au cinéma je l'ai pas vu passer depuis 4000 ans.

Bah raconte !

C'est quoi tes réserves ?

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I think we're gonna need a helmet.

L'absurdité des projos en 35 par intégrisme. Dire que j'espérais (pour ceux qui pouvaient y aller) une copie approuvée par Khondji.

J'ai pensé très fort à lui, en me disant que le mec s'était galéré sur le plateau puis surtout en faisant le bleach bypass sur le négatif pour que 30 ans après, le temple du cinéma projette ça dans une copie avec des contrastes niqués.

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Il y a eu une rétro Khondji en 2017 mais je ne sais pas quelle copie ils ont projeté (deux séances pour le coup), impossible de me rappeler si j'y suis allé.

Hier, un mec qui avait été à la précédente projo m'avait dit qu'il y avait déjà eu casse.

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Le vieux monde

Tiens je rebondis là dessus.
J'aime beaucoup le film mais je trouve le jeu de Pitt limité par moments. Notamment pendant la scène finale où est quand même pas loin du festival de la grimace.
Ca me gêne à chaque vision.

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You are a ghost driving a meat covered skeleton made from stardust riding a rock floating through space.
FEAR NOTHING

Je le trouve parfait en petit beauf tendance facho.

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Non mais Pitt, à l'époque, c'était l'horreur pour ça (cf Kalifornia ou 12 monkeys)...

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Anthony Sitruk - Bien sûr, nous eûmes des orages
(168 pages, 14.00€)
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Ceux-là, il est vraiment dans la caricature.

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