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Ce second opus s'impose assurément comme une suite ingénieuse, mais qui n’a pas forcément le charme et la spontanéité du premier volet, qui mêlait astucieusement les aspects teen movie et sf, compensé néanmoins en partie par une utilisation encore plus accrue des possibilités narratives d'un tel canevas, qu’il s’agisse des réalités alternatives, du croisement des différentes versions d’un même personnage, des inventions futuristes, du complexe de la mauviette qui fait son apparition, ou encore de la quête du mcguffin (l’almanach).

La partie la plus intéressante est celle où le film renoue avec la période de 1955, pour mieux revisiter le premier avec un double but, récupérer l’almanach est assurer le bon déroulement de événements de cette période sans trop interférer avec risques de paradoxes temporels à la clé, via ce croisement d'époques dont Hill Valley est le dénominateur commun.

Ce concept malin permet d'user des trucages chers à Zemeckis, focalisé sur le principe de mise en abîme, permettant de montrer les coulisses, des scènes supplémentaires se basant sur la connaissance implicite du premier, permettant à Marty et aux spectateurs de revoir sous un nouvel angle la même histoire, renforçant le côté ingénieux du jeu temporel et la mécanique de répétition qui permet à cette suite de ce démarquer, sans surpasser l'original toutefois.