Vieux-Gontrand a écrit:
Tu sais la France a tué des dizaine de milliers de personnes en Algérie, au Cameroun et à Madagascar, tout en étant une démocratie, et à quelques années à peine de la vague des indépendance, et sans que l'opinion s'en énerve perticulièrement sur le moment-même, du moins pour les deux pays mentionnées, ni que les générations suivantes ne manifestent beaucoup de curiosité.
Euh oui je sais, tu penses que je faisais référence à quoi en fait ?
Vieux-Gontrand a écrit:
Je n'ai pas le souvenir d'une moblisation particulièrement forte relative àla Syrie (ou soyons fous) la répression des frères musulmans en Egypte en 2013, alors que le conflit actuel y est en partie lié.
On peut tout mélanger et tout traiter en mettant sur un pied d'égalité les guerres civiles et le conflit israelo-palestinien pour jouer au plus malin, allons-y dans les comparaisons débiles.
Mais la guerre en Syrie a trouvé un large écho dans l'opinion publique à l'époque, l'intervention des pays occidentaux ayant même été envisagée...
Bref, continue à name-droper des conflits pour faire le beau et faire des comparaisons qui n'ont aucun sens, ca fait avancé le truc.
Vieux-Gontrand a écrit:
Etant donné ce passé, je ne pense pas que la voix de l'opinion française (ni européenne d'ailleurs) porte beaucoup dans ce confit. Ce n'est pas pour rien que la position la plus efficace est sans doute celle de l'Afrique du Sud
Oui sans doute pour l'AfSud.
Après la voix de la France n'a pas toujours été inaudible malgré son passé colonial (Arafat est venu mourir en France, juste pour rappel, et Raffarin alors premier ministre avait participé à une cérémonie officielle lors du rapatriement de son cadavre, honneur digne d'un chef d'Etat).
Si la voix de l'Europe ne porte plus c'est plutôt dû à notre perte d'influence et nos positions à géométrie variable sur des conflits variés (et le passé colonial mal purgé qui nous re-pête à la gueule, oui ça joue).
Vieux-Gontrand a écrit:
Et que veut-t-on en fait, l'arrête de la guerre , ou bien des guerres plus morales, où on peut tuer, mais en étant sûr de son bon droit ? Le premier objectif paradoxalement a toujours le moins difficile des deux. Il a cependant l'inconvénient de ne pas toujours liquider la mauvaise conscience uns et des autres.
Le contraire n'est pas faux et ça s'annule. Et vice et versa.