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MessagePosté: 01 Mar 2023, 16:27 
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Garçon-veau
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Film Freak a écrit:
Non, il en a 6.

Et donc joué par un gamin qui fait beaucoup plus vieux (et qui en a 12 en fait).
Logique !

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MessagePosté: 01 Mar 2023, 17:35 
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C'est vrai que la moyenne d'âge dans la salle où je l'ai vu (dsns le Brabant Wallon certes moyenne d'âge 70 ans. Mais c'est le Brabant Wallon, sociologiquement détraqué. Pour The Post à Bruxelles le public etait jeune mais c'était avant le COVID ...

Un truc qui m'a sorti du film c'est le typage physique à la Tim Burton des acteurs, heureusement au'on reste plus longtemps sur Sammy ado qui echappe (seul) a ce travers.

La relation d'adultère est aussi théorique, souvent évoquée, peu filmée, le père ne se confronte qu'une seule fois avec l'amant, et encore en utilisant le boulot comme prétexte. Même si cela sert le propos du film en le resserrant sur lien avec la mère (et en en faisant le documentaire du seul Sammy,l, il y a un manque de tension. C'est pas Carrie Fisher qui allume Warren Beatty par vengeance dans Shampoo

Le dernier film hors-Marvel hors Avatar 2 où j'ai vu des jeunes en masse devait être Blackkklanman.

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MessagePosté: 01 Mar 2023, 18:07 
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Film Freak a écrit:
oeil-de-lynx a écrit:
Et magnifique personnage de mère, c'est à se demander pourquoi il y a eu si peu de femmes mémorables dans sa filmo.

C'est sans doute lié. En tout cas, ce film explique en partie pourquoi le cinéma de Spielberg est aussi asexué. Comme je le disais dans ma critique, son éveil à la sexualité s'est fait en découvrant celle de sa mère infidèle. Le sexe, c'est le mal

Intéressant. D'ailleurs le dialogue avec sa mère dans cette scène :
- On n'a pas été aussi loin que tu peux l'imaginer.
- Mais j'ai rien imaginé du tout!


Le mec peut pas imaginer le sexe, quoi


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MessagePosté: 01 Mar 2023, 22:38 
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Lohmann a écrit:
Ça reste les notes Allocine surtout, donc pour l’essentiel des sources référencées estimées au doigt mouillé.
A vérifier mais je crois ce sont les journalistes qui décident des étoiles allocine, pas les mecs d'allocine.

Sinon bien aimé sans plus. Je rejoins un peu Z : je trouve le film bon mais ça manque un peu d'émotion.


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MessagePosté: 02 Mar 2023, 07:28 
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Abyssin a écrit:
Lohmann a écrit:
Ça reste les notes Allocine surtout, donc pour l’essentiel des sources référencées estimées au doigt mouillé.
A vérifier mais je crois ce sont les journalistes qui décident des étoiles allocine, pas les mecs d'allocine.

Non.


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MessagePosté: 02 Mar 2023, 21:50 
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En accord total avec l'avis Qui Gon Jinn.

Je ne réussis plus à être à fond sur ces films. Il y a toujours des trucs qui me gênent ( ici la longueur, la photo, le jeu de certains, un côté presque aussi artificiel dans leq décors que Hook).
Après il fait dire aussi que le sujet m'intéresse peu. Rien à foutre de comment Spielberg est devenu cinéaste.
Reste quelques belles scènes mais je ne reverrai pas le film alors que je ne compte plus d'autres les x fois où j'ai vu d'autres Spielberg


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MessagePosté: 05 Mar 2023, 15:08 
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Difficile de ne pas être intéressé ou impliqué un minimum dans cette histoire qui montre plusieurs des pouvoirs du cinéma: émerveillement, divertissement, rassemblement, dévoilement d'une vérité cachée, communication voire propagande... J'ai comme beaucoup apprécié la mise en avant des matériaux qui ont fait le cinéma, non comme une pure édification de musée mais dans la volonté de faire comprendre la lumière et le mouvement, les deux matières premières. La séquence à la Blow-up de découverte de l'arrière-plan du moment camping est pas mal mais tout de même pas aussi finement menée que dans le film dont elle est inspirée, il y a trop de redite visuelle, de lourdeur dans la "démonstration".

Le film est aussi une clé importante pour comprendre le cinéma de Spielberg. Pour moi qui ne suis pas friand du bonhomme, voire qui déteste plusieurs de ses films, c'était utile. J'ai bien aimé l'opposition, certes schématique, entre le tempérament ingénieur du père et le côté artiste de la mère (filmée sur la fin comme Tintin), même si des longueurs se font sentir en milieu de film à ce sujet. Spielberg est quelqu'un de constamment tiraillé.

Mais je note tout de même que dans le dernier petit film montré dans The Fabelmans, il choisit de faire l'élégie du plus fort, le bellâtre sportif. Que cet hommage soit empoisonné, comme l'intéressé le dit, ne change rien à l'affaire, on perçoit dans cette séquence le devenir d'un Spielberg qui, plutôt que d'aller à rebrousse-poil, rentre dans le rang pour être aimé par le commun des mortels.


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MessagePosté: 05 Mar 2023, 16:25 
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Garçon-veau
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Baptiste a écrit:
Difficile de ne pas être intéressé ou impliqué un minimum dans cette histoire

Baptiste, meet Le Cow-boy.

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MessagePosté: 05 Mar 2023, 19:00 
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Baptiste a écrit:
Mais je note tout de même que dans le dernier petit film montré dans The Fabelmans, il choisit de faire l'élégie du plus fort, le bellâtre sportif.


J'ai plutôt l'impression qu'il essaie de le satiriser (les premiers plans sont sur son ex copine, croyant humilier le mec - il va en fait les réconcilier) mais n'y arrive pas. Spielberg est conscient qu'il s'agit à la fois d'une impuissance personnelle et de quelque chose d'historiquement significatif : sa popularité (et celle du Nouvel Hollywood) correspondent au déclin de la comédie de moeurs (où les Américains n'étaient pas si mauvais : Mankiewicz, Wilder, Minelli, Cukor) qui va devenir un truc indie-branchouille (Greta Gerwig, Whit Stillman, ce côté happy few de la Côte Est). Spielberg n'est pas très bon là dedans (les scènes de famille sont maladroites et il se rabat sur un typage physique burtoninen piur avoir le public avec lui, les maisons ont un petit côté Beetlejuice). Et d'une manière générale le Nouvel Hollywood non plus. After Hours est plombé par un fond chrétien (l'informaticien dans la finance qui subit un martyre érotico biblique). Hal Hashby s'y est essayé mais est un peu marginal dans le mouvement et Shampoo est bouffé par Warren Beatty. Altman va investir ce champ mais contre le Nouvel Hollywood, en le marquant par un scepticisme politique un peu reac (tous ses films racontent des utopies en train de de détruire, qui n'ont même pas éte capables de se formuler, sauf Brewster mais le crash final est d'autant plus rapide, ou alors auxquelles personne ne croit comme the Long Goodbye avec sa communautés d'artiste secrète qui mue en hôpital psychiatrique ayant pignon sur rue). Spielberg a peu fait de comédies (à part un peu ce film). Peut-être 1941 (avec déjà un aspect comédie musicale) mais il lui faut passer par un aveuglement historique collectif (les Japonais aux portes de San Francisco) pour faire rire. Ce qui fait echo avec les Fabelmans : le non-vu et la refoulé a exactement la même valeur que l'imaginaire, que ce qui est reconstruit dans le fantasme : Michelle Williams est la même en fée dansante et ménopausée et en baiseuse dont l'image fe la performance est cachée dans le tapis. Tiens deux film où la Californie est cernée comme un lieu a la fois habité et potentiellement néfaste, au point de justifier la destruction de l'intérieur, la fiction étant la forme matériellement atténuée (mais pas moralement) de celle-ci.

Sinon pas mal de rapports un peu psychologico freudiens entre ce film et ses premiers téléfilms : le typage de la famille et l'importance des déménagements rappellent Something Evil. L'oncle oracle fonctionne un peu comme le fermier du film mais en transférant la relation de la mère au fils la phobie et la persécution s'inversent en partage culturel et technique.
Le rapport entre Sammy et le dominant fait aussi penser à la lutte entre le VRP en berline au camion de Duel : il s'agit de ne pas le rencontrer dans l'école tout comme il espère ne pas croiser le camion sur une route unique. Et bizarrement l'agresseur s'autodétruit dans les deux cas lui-même. Le suicide ou son masochisme lui donne une sorte d'orgasme.

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MessagePosté: 05 Mar 2023, 21:12 
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J'ai pensé comme toi qu'il voulait manier l'ironie sans être compris mais ensuite il dit bien au type qu'il avait fait tout ça pour que, pour une fois, l'autre l'aime bien. Donc voilà il se confie, il a envie de s'intégrer, d'être aimé - ce qui n'est pas en soi une honte à son âge et vu ce qu'ils lui ont fait subir. Il n'empêche qu'on sent que cette disposition lui est restée ensuite.


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MessagePosté: 05 Mar 2023, 21:52 
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L'aveu d'affection est malgré tout un peu sous-tendu par sa peur de se prendre un pain dans la tronche de la part d'un mec particulièrement frustré et explosif qui jusqu'ici jouait au chat et à la souris, il reflète plutôt une peur qu'un sentiment. C'est plus subtil que cela n'en a l'air, car Sammy comprend que le dominant est dès le début un frustré et conscient d'un manque, s'il était aussi sûr de lui que cela il ne serait bien sûr pas aussi agressif et conformiste en même temps. C'est un peu la dialectique du maître et l'esclave de notre ami à tous Hegel avec les filles comme matières premières (les hommes restent aliénés tant qu'ils échouent à les transformer). Et justement le cinéma lui restitue sa meuf dans l'état idéologique d'origine.
Ce n'est pas inintéressant en fait.

Car le changement d'attitude s'explique partiellement : le film lui restitue sa copine, figeant celle-ci dans le statut de meuf à mâle alpha, alors qu'elle paraissait pendant quelques scènes pouvoir devenir quelque'un de plus complexe. Cela veut dire qu'il stagne dans son pouvoir, que son prestige n'augmente pas, que la force n'a pas destin mais peut souffrir, allons y carrément pour la métaphysique.

D'un certain côté sa copine a lui et sa mère ont le même parcours : elles reprennent à l'issue du film une démarche de rupture (mais de retour vers une certaine passivité), évidente dès le debut, mais que me film a un temps déjouée. Dommage sue le film ne creuse pas trop les personnages des soeurs qui semblent incarner une autre féminité (mais n'ont pas de sexualité)

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MessagePosté: 06 Mar 2023, 00:14 
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(sinon entendu les 10 dernières minutes de la Gène Occasionnée - ça dure quand même le temps de regarder un autre film- comme d'habitude : ils racontent la même chose que tout le monde, mais en plus radical, en tentant de refuser l'éthos droitiste du Mal Vu Mal Dit volontaire, mais en refusant par populisme l'ésthétique, au risque de terminer à côté de la plaque : le cinéma permet surtout à Sammy de réaliser des opérations psychologiques : OK oui, d'un autre côté c'est un peu le contenu du film. Il n'aime pas le cinéma et ne voit jamais de films, euh, pour le coup il y a quand-même l'expérience de la salle Le Plus Grand Chapiteau du Monde -avec les parents- et l'Homme qui tua Liberty Valence de Ford - cette fois-ci avec ses pairs, différence entre de Mille et Ford pas mal cernée d'ailleurs)

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MessagePosté: 06 Mar 2023, 08:31 
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Pas déçu par Bégaudeau qui dénonce le manque d’humilité de Spielberg tout en prétendant mieux connaître la vie de Spielberg que Spielberg lui-même ne peut la connaître (réalisateur par ailleurs qualifié de « très moyen »).


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MessagePosté: 06 Mar 2023, 09:17 
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MessagePosté: 06 Mar 2023, 09:42 
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