Forum de FilmDeCulte

Le film est pas à l'image de la BA pour le coup.

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C'est le film parfait pour conquérir les non-spielbergiens (et peut-être perdre les faux spielgerzouzes).

La politique des auteurs est bien partie pour survivre au cinéma, à ce que je vois

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He pays penance to the air above him

N.O. - The Him

Film chiant, inutilement long, maniéré (le plan du projecteur sur les mains... C'est sympa sur le papier, c'est symbolique etc. etc. mais bordel qu'est-ce que c'est pas crédible... Le gamin n'a pas 3 ans quoi). Prévisible de bout en bout (en même temps il ne se passe quasi rien). Avoir une heure d'avance sur le protagoniste quant à la révélation sur sa mère, c'est pas possible...
Les dialogues sonnent faux la plupart du temps (la résolution de l'épisode contre le sportif bully, pitié, l'ado parle comme un scénariste de 60 ans), il n'y a aucune émotion, et Michelle Williams est tantôt géniale tantôt nulle à chier, c'est gênant.
Le dernier plan est rigolo.

Ça sonne la fin du vieux Spielberg pour moi, on ne m'y prendra plus. D'ailleurs la moyenne d'âge de la salle était de 90 ans je pense, je dois pas être le bon public.
Quant aux gens qui râlent parce que le film fait un bide, non mais c'est pas sérieux ? Ça ne s'adresse qu'à un public de cinéphiles, le film n'a aucun intérêt au-delà de ça !

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Netflix les gars, Netflix.

Je vois ça ce soir.... Ton avis ravive mes craintes

Pareil. Après l'avis de Lohmann me conforte.

Avis sévère du Cowboy, on n'en attendait pas moins.
Et si j'ai du mal à réfuter ses arguments, je me suis bien coulé dans le film personnellemenent mais il faut être clair :

C'est la question que je me suis posé en sortant, qui ça intéresse à part des cinéphiles? Un jeune qui ne s'intéresse pas au cinéma et ne sait pas qui est Spielberg ne saura même pas de quoi parlait le film à la fin.

Sinon, le fait que ça ne soit pas crédible, c'est aussi le propos avec l'histoire du garçon qui découvre comment le cinéma permet de mettre les choses effrayantes à distance, révéler la nature d'un réel qui nous a échappe à l'oeil nu et magnifier ou détruire les personnes en les transformant en personnages...

Et magnifique personnage de mère, c'est à se demander pourquoi il y a eu si peu de femmes mémorables dans sa filmo.


J'ai noté un "Yo!" qui vient ponctuer la réplique d'un des bully.

4,5/6

Ah oui et j'oubliais la scène de l'oncle, totalement gratuite, en mode "tiens et si je faisais dire la note d'intention du film à un perso qui débarque et qui repart aussitôt ?"
Quelle subtilité.

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Netflix les gars, Netflix.

Ouais, mais c'est une bonne scène et l'acteur tue alors ça va.

Mais...??
Mais c'est limpide, quand même, "de quoi parle le film".. L'importance d'exprimer sa fibre artistique, la découverte des divers/multiples pouvoirs du cinéma, sans parler de tout ce qui se passe dans la famille (le ménage à trois), les blessures de jeunesse et comment y faire face, trouver sa voie... Je veux dire, le film est très très riche à plein de niveaux, et je ne vois pas en quoi "un jeune" ne comprendrait pas le film.

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Mais je veux dire, si on ne sait pas que Spielberg est Spielberg, est-ce ce que le film est vraiment intéressant et original?

Hein mais que dalle, je ne vois pas en quoi ce n'est pas crédible..


Il y a des moments qui m'ont bien fait frissonner (même si j'admets que je n'ai pas été ému comme l'avais espéré/attendu/imaginé).


T'es fou, elle est géniale de bout en bout..


Je ne suis tellement pas d'accord... (mais je suis attristé et en vérité peu surpris que le film ne marche pas très bien)

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Original, pas vraiment, intéressant, certainement - mais de toute façon c'est impossible de ne pas savoir que ça parle de Spielberg, si?

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

STOP LES "ET SI..."

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Non, il en a 6.


Perso, j'avais 25 ans d'avance, étant donné que j'avais lu une bio en 1997, et comme le film ne porte absolument pas sur une quelconque révélation, c'est aucunement un problème. Le sujet, c'est ce qu'il fait de cette révélation.


Le film marche correctement en France, non?


C'est sans doute lié. En tout cas, ce film explique en partie pourquoi le cinéma de Spielberg est aussi asexué. Comme je le disais dans ma critique, son éveil à la sexualité s'est fait en découvrant celle de sa mère infidèle. Le sexe, c'est le mal!


Voilà.


Tout ce qu'Arnotte dit juste au-dessus, peu importe que Sammy soit Spielberg ou juste Sammy.

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