Forum de FilmDeCulte

lol !

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N'écoutez pas Film Freak

Troisième fois ce soir (en moins d'une semaine) et, fort heureusement, en 24i/s.

SPOILERS

Outre toutes les qualités que j'ai évoqué dans mes précédents messages, j'adore ce film pour un nombre d'idées surprenantes (la joue calcinée de Thranduil), de détails géniaux (Legolas en équilibre sur les deux nains), de plans iconiques (Thorin debout sur le museau de Smaug), de mimiques des acteurs (le jeu de mains de Freeman, encore et toujours), de thèmes musicaux (l'arrivée à Laketown) et de répliques ("I am fire. I am…death.", je m'en remets pas).

Et ce cliffhanger d'enculé est devenu la scène que je préfère, tellement puissante.

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Très bon texte de Tetsuo.

Je suis d'ailleurs très d'accord sur les "annonces paiement"

J'ai l'impression que la suite de The Hobbit en est remplie. Plutôt que de se laisser surprendre au fur et a mesure au gré du récit, on passe tout le film à avoir une longueur d'avance, car tout est exposé et expliqué avant même que l'on ne le vive auprès des personnages. Je ne sais pas si ça dessert le film, mais à défaut de nous garder dans une certaine naïveté bon enfant, ces "rajouts préparatoires" apportent au film une complexité et une richesse qui font passer le livre dont c'est tiré pour un vulgaire récit pour enfant.

Bref, moins de surprises et de linéarité, mais un récit qui articule des enjeux complexes (sur l'avidité, sur l'aliénation ancestrale) avant de nous récompenser. C'est parfois très long, et on presse le potentiel juteux de chaque scènes de façon presque exagéré, mais il y a vive récompense au bout du compte. La scène des tonneaux est jubilatoire. Scène d'action parfaite!

Mais la plus grande joie est de voir Peter Jackson retrouver son sadisme d'antan. Je n'ai jamais vu autant de décapitations depuis sa période "films gore" en Nouvelle-Zélande. Legolas est particulièrement badass et sadique à ce niveau (loin de sa version plus pur dans LOTR).

Bref. Du plaisir. Et en HFR svp!

4/4.5/6

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"marre du retour infini de ce topic"

Le plan qui tue c'est

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Réalisateur de blockbusters d'action français dans une économie maîtrisée d'1h30 max hors générique

FATSO POWA

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Même si le film est très divertissant et efficace, je garde une préférence pour l'opus précédent.
Sans doute pour le côté milieu de trilogie qui accumule les péripéties et les enjeux mais qui n'a pas de vraie fin (quel cliffanger de bâtard à la fois frustrant et jouissif).
Le rythmes ne faiblit pas et le film regorge de scènes inventives
Par contre l'intrigue avec Tauriel est un peu superflue, la séquence à Laketown souffre de quelques longueurs, et Legolas est devenu un peu trop badass (en mode Deus ex Machina).
Et j'adore toutes les scènes avec Smaug
5/6

Ca fait un peu tâche, oui, on sent que toute la scène hésite entre un point de vue embedded et une vue plus large mettant l'action en valeur - je ne suis pas fan non plus du traitement graphique de Legolas, j'imagine que c'est pour le rajeunir mais il a juste l'air d'un elfe botoxé avec les yeux qui scintillent même dans le noir, ça dénote avec les autres personnages, elfes compris.
L'autre infime reproche que je ferais, c'est que j'ai davantage "senti" les moments qui devraient être enrichis par la version longue, y'a des transitions un peu abruptes et des persos à peine présentés (chez les elfes, à Laketown) et ça nuit à la logique du récit (comme ça, difficile de comprendre le choix de Tauriel, la mansuétude du chef de Laketown...). Ca manque aussi un peu de perspective, de vue d'ensemble (les fameux plans d'hélicos de Jackson), genre quand ils traversent une immense plaine à dos de poneys, là t'as un plan où ils montent sur les canassons et le plan suivant ils sont arrivés.
C'est du pinaillage hein, j'aime beaucoup beaucoup le film, d'une richesse assez inouie.
(et définitivement, les actrices canadiennes... Evangeline Lily, Rachel Mac Adams, Kristin Kreuk, Jessica Paré, Mia Kirschner, graou)

Pour Legolas, le coup des yeux c'est que dans la trilogie, une fois sur deux, il oubliait de mettre ses lentilles bleues. Là il les a tout le temps et du coup ça "choque" un peu.

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Bonjour a tout,

Je viens partager avec vous mes impressions sur le second volet du Hobbit "La Désolation de Smaug" Après un avis plutôt mitigé pour le 1er volet " un voyage inattendu ". Qui pour moi était un peu trop enfantin, et long a la détente (Je site le passage des nains chez Bilbo). Cette fois ci plus de nain qui chante, le film est plus sombre et ont entre direct dans le vif du sujet. D'ailleurs tout se passe à un rythme effréné. Les scènes d'action s’enchainent. Tout c'est nouveau personnage et lieux inédits sont juste des merveilles à découvrir. Je site Beorn que j'ai adoré, mais malheureusement ont n'en voit pas assez de lui. Mais bon apparemment la version longue va corriger cela. Et des lieux comme Esgaroth qui est juste sublime. D’ailleurs mon lieu préfère de cet opus. Ensuite vient le vif du sujet, celui qu'on attend depuis l'annonce de la production du hobbit. "SMAUG" et juste se qui a de mieux en matière de dragon, impressionnant, magnifique et flippant. Une voix rocailleuse qui vous fou la chair de poule. Juste à lui seul le film en vaut le détour. Perso se film est à peu prés tout se que j’attendais à un détail prés qui est une grosse déception : Le format du film la 3D HFR 48 fps qui pour moi est juste à c….. Moi je l’ai vu en 2D classique et franchement y’a certaine scènes qui rendais vraiment pas du bon. ATTENTION SPOILER La scène de la statue en or fondu qui se déverse sur Smaug était juste horrible. On aurait cru voir un mauvais jeu vidéo. FIN SPOILER En tout cas j’espère que cela est du au faite dans lequel j’ai vu le format du film. Donc voila en gros le film est juste une merveille, il me réconcilie avec la saga du Hobbit . A par se gros problème a des moments pour ma par bien sur d’avoir l’impression de ces décors et effet spéciaux en toc. J’espère que les DVD/Blu-Ray corrigerons c’est problème la.

Merci dédé !

Ah ben tiens il serait peut-être temps que je poste mon avis (je sais que vous l'attendiez tous) après mes deux visions (la première en VO 2D, la seconde en VF 3D HFR).

J'ai beaucoup aimé Un Voyage Inattendu qui malgré quelques défauts (fan service tosgra au début, mise en route longue CMB, etc...) a réussi à me faire revivre les sensations que j'ai éprouvées lorsque j'ai découvert La Communauté de l'Anneau au cinéma, à base d'émerveillement, l'impression de voyager avec le protagoniste, etc... Donc au final j'y trouvais plus de défauts que la trilogie du SDA mais j'avais vraiment l'impression de revoir un vieux pote qui m'avait manqué.

Pour La Désolation de Smaug, je vais pas y aller par quatre chemins, j'ai trouvé ça absolument jouissif. Plus entraînant, plus haletant, plus épique qu'Un Voyage Inattendu et pourtant j'y trouve encore pas mal de défauts. MAIS LE PLAISIR L'EMPORTE.

Parmi les trucs qui me bloquent un peu. Tout le monde l'a évoqué, mais le fait de couper le bouquin en 3 partie fait un peu mal à certains moments. Si j'apprécie le départ assez cash de l'intrigue et le cliffhanger d'enculé, ça cause quand même quelques problèmes de rythme. Dès l'arrivée à Laketown le soufflé retombe un peu, même si j'apprécie de voir que le personnage de Bard a été développé intelligemment. Autre soucis posé par l'adaptation : même si l'idée de rajouter des intrigues liées aux appendices du SdA est excellente, je trouve le montage de la partie Gandalf à Dol Guldur par rapport au reste des évènements assez mal fichu, ça casse le rythme et ça m'a un peu gêné.
Autre truc qui me bloque : l'imagerie numérique. Le Seigneur des Anneaux avait dans l'ensemble trouvé une harmonie parfaite entre décors naturels et CGI (à part quelques scènes qui piquent, comme certains plans de la mine de la Moria). Ici, outre le cas Azog et son nouveau comparse (j'aurais préféré du bon gros maquillage à l'ancienne), certains décors m'ont direct sorti du film (peut être à cause du HFR ceci dit).

Mais là je pinaille parce que bordel qu'est ce qu'est c'est généreux ! Peter Jackson a tout compris à Tolkien, et si l'adaptation est pas forcément fidèle, elle propose une vision cohérente et pertinente de l'univers. L'ajout de Tauriel et Legolas en est l'exemple le plus frappant ici. Si l'amourette entre l'elfe et le nain est traitée par dessus la jambe, toute la partie Tauriel - Legolas prend sens dans les thèmes que développe le film sur les choix. Même si cette partie n'existe nulle part dans les bouquins, c'est vraiment intelligent. Et j'adore Thranduil.

Après ce qui me rend le plus fou, c'est le côté rollercoaster du film : toutes les scènes d'action m'enchantent et me font vibrer comme un gosse. Qu'est ce que c'est inventif putain ! La déjà fameuse scène des tonneaux m'a fait trépigner sur mon siège comme un mongol, à pousser des petits cris tellement c'est jubilatoire. Pareil pour la séquence attendue et INTERMINABLE avec Smaug. La partie Smaug-Bilbo est un délice dans les dialogues, l'affrontement Smaug-nains est juste hallucinante, bourrée d'idées et de plans badass jusqu'au cliff qui m'a coupé le souffle



Au final le film qui m'aura le plus fait vibrer cette année avec Pacific Rim. Je lui reconnais des défauts mais le plaisir l'emporte largement.

5/6

Concernant le HFR, le seul truc qui m'a gêné c'est que ça montre de manière plus cash les défauts numériques. Par contre, il m'a fallu aucun temps d'adaptation, j'ai direct apprécié l'hyper fluidité des mouvements, je n'ai pas eu d'impression d'accéléré gênant ou quoi que ce soit. J'ai trouvé la sensation formidable et jouissive (that's what she said). Si j'ai le choix maintenant pour un film ce sera HFR direct, vraiment une expérience géniale (je site la partie avec Smaug, c'est festival putain)

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"PACIFIC RIM" Massinfect

Deuxième vision toujours aussi à fond, malgré un petit ralentissement à l'arrivée à Lacville.

Une question toutefois :

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Réalisateur de blockbusters d'action français dans une économie maîtrisée d'1h30 max hors générique

Depuis le temps que je vous lis, il fallait bien que je me décide à poster une bafouille un jour ou l'autre ici.

J'ai trouvé que le film avait tous les défauts et les qualités de la trilogie, et ça m'étonne toujours de voir à quel point Jackson est régulier et cohérent dans ce qu'il filme.
Les qualités sont connues, c'est formellement très classe, bourré d'idées de mise en scène, à tel point qu'on sort du film vraiment fatigué par tant de pyrotechnie. Le souffle épique est là, on sent la dévotion à la représentation de la Terre du Milieu, qui fourmille de détails, aussi bien dans ses aspects merveilleux que monstrueux. J'adore les créatures maléfiques telles que Jackson les voit, on perçoit vraiment sa patte dans leur design, notamment dans la dimension horrifique qu'il donne au mal.

Mais j'ai aussi retrouvé le plus gros défaut de la trilogie, cet aspect des romans (et plus profondément, de la narration en général) qui a complètement échappé à Jackson, et qui fait que je ne parviens pas à aimer sincèrement ces films, comme s'ils n'étaient finalement que l'ombre de ce qu'ils auraient pu être.
Adapter de la fantasy, ça signifie adopter le schéma de la quête, c'est à dire des aventures dans des lieux successifs jusqu'au dénouement final. Et c'est ce que fait Jackson, mais avec une telle dévotion à la linéarité du récit que ses films en deviennent complètement désincarnés (dans le sens que oui, ils sont beaux, inventifs, mais ils sont gelés, glacés). La désolation de Smaug, c'est une succession de vignettes, avec dans chacune d'elle, une aventure. La forêt, la ville des elfes, la ville des humains, la montagne. A chaque lieu, sa péripétie, son lot de passages obligés. Le grand échec de Jackson, ici et dans la trilogie, c'est que ces scènes ne se parlent jamais; il n'y a rien qui les lie, si ce n'est la linéarité du récit. La scène des tonneaux est virtuose, certes, mais elle n'est que ça. Elle ne mène à rien, elle ne répond à rien, elle n'est que beauté plastique. Aussitôt vue, elle disparaît.

Ce qui était admirable chez Tolkien, c'est que chaque nouvel événement participait à la création d'un univers vivant, comme s'il y avait en permanence une musique qui se jouait derrière les péripéties. Je ne ressens pas ça chez Jackson, chez qui, lorsqu'une scène est à l'écran, est seule à se dérouler; on ne ressent pas qu'il y a un univers derrière, qu'il y a un mouvement vital derrière la linéarité, et plus grave, qu'il y a des personnages qui participent aux événements. J'en veux pour preuve : après trois heures de film, je n'arrivais toujours pas à savoir quel nain était qui, et finalement, je m'en fichais éperdument. Il y en a trois ou quatre qui sortent du lot (le chef, le vieux, le gros, et le romantique), mais c'est trop maigre.
Finalement, et ça me chagrine d'en arriver à une telle conclusion alors que La désolation de Smaug est un film vraiment généreux et ludique, je trouve que le cinéma de Jackson est un cinéma sans enjeux. Il ne dit rien au-delà de lui même, c'est à dire que c'est une grammaire bien apprise, mais qui ne parvient pas à m'enthousiasmer.

Donc voilà, 3.5/6.

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

C'est marrant : ne ressentant pas vraiment le souffle épique dont tu parles, ce que tu décris (le vignettage, ce que je rapprochais d'un aspect "livre d'image") est au final ce qui m'attire le plus dans la saga de Jackson. Pas encore eu le temps de voir ce qu'il en était dans ce film.

Un nouveau qui s'exprime bien et qui dit pas des conneries : c'est aussi ça, la magie de noël.