Forum de FilmDeCulte

Et ben ils ont bien fait de changer de titre...

Bien qu'il s'agisse d'un intitulé autrement plus poétique, There and Back Again n'aurait pas vraiment collé à ce film qui, plus encore que le dernier chapitre du Seigneur des Anneaux, consacre la majeure partie de sa durée à une guerre tout simplement gigantesque, plus diverse que la bataille du Gouffre de Helm dans Les Deux Tours et presque aussi épique que celle des Champs de Pelennor dans Le Retour du Roi. Mais ce dernier, s'il faisait partie initialement d'un seul et même tome avant que l'éditeur de Tolkien ne le segmente en trois, restait bien plus riche en événements.

L'an dernier, je supposais que La Désolation de Smaug serait l'épisode qui souffrirait le plus de la division de cette adaptation en trois films. J'avais tort. Le second film faisait quelque peu office de transition mais trouvait un certain équilibre dans son éclatement narratif. Au vu de cet ultime volet, force est de constater que cette scission nuit quelque peu à l'oeuvre, sorte de gros climax de 2h24. On a davantage l'impression de voir une deuxième moitié de film, comme pour Harry Potter & les Reliques de la mort - 2e partie.

L'ouverture, avec l'attaque de Smaug sur Laketown, est dantesque, comme à peu près toutes les scènes d'action de ce film, mais relativement courte. Suffisamment pour que l'on s'interroge sur le choix de ne pas l'avoir gardé en apothéose du film précédent. C'est un peu comme si Les Deux Tours s'était arrêté au milieu de la bataille du Gouffre de Helm, quand l'orc avec la torche défonce le mur.
Jackson & Co auraient pu limiter Smaug à un seul film et commencer celui-ci directement par les événements à Dol Guldur. Perso, j'adore tous les rajouts tirés des appendices du Seigneur des Anneaux. Ils étoffent le récit et l'univers de façon cohérente (et badass) et justifient complètement la décision initiale d'adapter le livre en un diptyque.

Un diptyque qui aurait sans doute amplement suffi et aurait évité cette impression - que je n'avais pas eu sur les deux précédents - que le récit est quand même un peu étiré, parfois jusque dans les dialogues, où ça en devient presque caricatural (cf. la longueur et la lenteur de la réplique de Thorin sur le trésor dont il ne souhaite pas se séparer).

Après, dans le développement de l'histoire, je trouve cela plutôt bénéfique. Bard et les Hommes de Laketown existent vraiment dans le premier tiers, par exemple et permettent de retrouver cette dimension humaine caractérisée par le Gondor dans les deux derniers volets du Seigneur des Anneaux. Et lorsque les Elfes s'en mêlent et que les Cinq Armées du titre commencent à se définir, le film tutoie la dimension "internationale" de son prédécesseur. C'était le plus gros défi de Jackson et, sans doute plus encore que la motivation financière, la réelle raison pour le cinéaste de gonfler un "livre pour enfants" en trilogie : donner un enjeu aussi important que la bataille pour la Terre du Milieu à cette bataille pour...une montagne.

Les ajouts sont aussi là pour ça, mettre cette "préquelle" dans le contexte de l'éternelle lutte contre Sauron, faisant de Gandalf "a man on a mission", un homme avec un seul but à travers les six films : fucker Sauron. Son parcours n'est pas le seul à se dessiner en creux. Si Bilbo était clairement en retrait dans La Désolation de Smaug, plus que jamais le témoin des événements, le futur conteur, il retrouve sa place ici, aux côtés de Thorin. Ou plutôt face à lui. Au cinéma, Le Hobbit est clairement l'histoire de ces deux personnages et, à l'instar des Mangeurs de morts de Michael Crichton, inspiré tout comme Tolkien par le poème Beowulf, l'un est un héros, le vrai protagoniste, avec un destin, l'autre s'initie à l'aventure mais vivra surtout pour rapporter les faits de gloire de ce héros. Bilbo et Ahmed Ibn Fahdlan, même combat. Ils passent à travers l'Histoire, y participent un peu mais vont surtout la raconter. Chanter la chanson du héros. Tout le rapport entre Bilbo et Thorin dans ce film est particulièrement fort et touchant sur la fin, remettant en perspective leur relation dans le premier film.

J'aurai aimé plus de ça (et je compte sur la version longue) et un peu moins d'action. On a beau aimer la générosité de Jackson, on se dit que certains duels auraient pu être rabotés.
Néanmoins, il est difficile de bouder son plaisir face au spectacle tant le metteur en scène regorge d'idées, dans la direction artistique (la forteresse de Gundabad, l'espèce de drapeau stratégique des orques), dans le character design (le look de Dain Ironfoot, les armes des trolls géants), mais surtout dans la variété de l'action (Jackson trouve constamment de nouvelles choses à faire faire à Legolas, le bestiaire s'agrandit de façon jubilatoire) constamment inventive, dans le concept (les trolls, je les aime, ce qu'ils font, ce qu'on leur fait ; le duel final) ou dans la réa, avec parfois de très belles idées.

De par son statut, La Bataille des Cinq Armées gagnera beaucoup à être vu à la suite des deux précédents. Et je pense aussi qu'il sera sûrement celui des six films qui bénéficiera le plus d'une version longue. Du moins, je l'espère (on sent un peu dans cet épilogue rapide le trauma du réalisateur à qui on aura reproché les 36 fins du Retour du Roi). Ça reste une belle conclusion, épique, qui m'aura même un peu ému (évidemment pas autant que Le Retour du Roi), à une trilogie qui sera toujours en deçà de la première mais qui ne démérite pas du tout.


Et j'ai hâte de voir la trilogie Le Silmarillion dans 10 ans.

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the-hobbit-peter-jackson-2012-t7960-870.html#p532956

Sur 3 films, y en a QU'UN que je trouve UN PEU ÉTIRÉ et cela permet QUAND MÊME PLEIN DE BONNES CHOSES.


Donc je maintiens.

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Le film va donner du grain à moudre aux détracteurs qui râlent déjà depuis deux films que ça se traine trop, que ça aurait pu être bouclé en un ou deux films max et que Jackson en rajoute des tartines pour rien. En effet ma première surprise a été un peu le vide narratif du film. C'est vraiment la scène finale du deux étirée sur deux heures et demie. Rien de plus. Alors même moi qui adore l'univers et qui suis un inconditionnel de Jackson je trouve ça pingre. Le problème que j'ai c'est que c'est le premier film de la Terre du Milieu où il me manque un élément fondamental, la découverte. J'adore ces films parce qu'ils parviennent toujours à m'émerveiller, à me suprendre, à me faire écarquiller les yeux devant des tableaux magnifiques. Or dans ce dernier épisode il n'y a plus qu'un décor unique (Erebor) que l'on connait et tout ce qu'il y a découvrir de cet univers nous a déjà été montré (à part un ou deux personnages). C'est vraiment là que je suis frustré. Même dans Le Retour du Roi qui épouse un peu la même structure il y a encore plein de trucs sous la semelle et là ce n'est pas vraiment le cas.
Et puis ça manque de richesse dans la narration même. Aucune scène de la trempe des scènes Gollum/Bilbo ou Bilbo/Smaug. Les quelques scènes plus dialoguées m'ont paru moins réussies, plus fonctionnelles voire caricaturale (en effet Thorin qui en fait un peu trop).
Enfin pour finir avec mes griefs je dirai que ma plus grande surprise et déception du film a été


Parce qu'après pour tout le reste, c'est le Peter Jackson que j'aime, le mec qui aime d'amour ce qu'il raconte et qui prend un plaisir évident à le raconter. Du coup ça donne une bataille de deux heures et demie où on se fait jamais chier, où les combats ne se ressemblent quasiment jamais. Dès qu'il y a des trolls ça devient super bonnard. C'est spectaculaire, c'est ludique, c'est sombre aussi. Le double combat final est juste épique et sublime (peut-être les meilleurs combats un contre un de la saga). Il y a tellement d’éléments et de richesse que des trucs de dingue passent presque au second plan tellement, comme toujours chez Jackson, c'est ultra généreux.

Donc séance plaisante mais je peux pas cacher une pointe de déception pour ce qui restera pour moi comme le film le plus faible de la saga tout simplement parce qu'il a pas les armes, il en a pas assez en stock. Même s'il a pas vraiment de défauts évidents à part ce problème narratif (si, peut-être le perso super lourdingue du traître de Laketown qui sert à rien et qui est bien relou). Je préfère tellement l'aspect épopée d'aventures des deux premiers dans lesquels je me retrouve plus. Mais malgré tout ça j'en veux pas trop à Jackson, ça reste une belle conclusion que je me ferai un plaisir de retourner voir en salles en attendant la version longue (qui pourrait corriger deux trois petits trucs ici ou là, j'ai vu des plans cools de
dans le trailer qui sont pas dans le film.

4.5/6

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CroqAnimement votre

Hop : at The Hobbit press conference in London, Jackson just revealed that there will be an extended cut of the film on the Blu-ray with around 30 minutes of additional footage.

À point nommé.

144 + 30 soit 174 minutes.

The extended edition of An Unexpected Journey clocks in at 183 minutes long (13 minutes of additional footage) and the extended cut of The Desolation of Smaug is 186 minutes long (25 minutes of additional footage) so when the time comes to marathon the entire The Hobbit trilogy, we’ll be spending about 543 minutes in Middle Earth, which is actually significantly less than the Lord of the Rings extended trilogy’s 680-minute grand total.

Donc 1223 minutes pour le marathon complet soit 20h et 23 minutes.

Chuis chaud.

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Putain j'imagine la gueule du public à la fin de la projo, cernes, pâleur, yeux rougis, haleine fétide. Je pense que ça passera mieux dans mon canap en blu ray .

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CroqAnimement votre

Je parlais évidemment de marathon à la maison.

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Le film n'a pas changé mon avis global sur cette trilogie. J'aurai aimé qu'elle soit portée à l'écran par un autre réalisateur et surtout que ce soit deux films plutôt que trois. Là c'est étiré par des sous-arcs totalement inutiles, ce qui aurait pu être un sommet épique et recentré sur Thorin et Bilbo se disperse sur le champ de bataille.

3/6

et donc mes notes globales

La communauté de l'année 6/6
Les deux tours 5/6
Le retour du roi 5/6

Le Hobbit I 3/6
Le Hobbit II 4/6
Le Hobbit III 3/6

Je pense un peu pareil que toi des 2 premiers hobbits. J'aimerais que Jackson se détourne de l'univers de Tolkien et aille explorer d'autres terres. Je regrette un peu l'époque de Créatures célestes.

Il risque pas de refaire du Tolkien. Il veut pas et les droits des oeuvres restantes sont chez les Tolkien.

Faut attendre que Christopher crève, je pense.

Sinon, le prochain Jackson sera sûrement Tintin.

Plus qu'un nouveau Heavenly Creatures (parce que bon, on a vu ce que ça a donné avec Lovely Bones), j'aimerai un nouveau The Frighteners.

Il va bien finir par revenir à ses amours premières, comme Raimi avec Drag Me to Hell.

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Allez, son film de guerre avec des zombies là.

Ou à la rigueur son adaptation de Temeraire (dommage que ca soit de la littérature pour ados, mais Peter Jackson + avions + guerre napoléoniennes = win).

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Nothing and no one can save you! Abandon hope now! Here's what you can do :
1. Admit you are a semi-evolved ape-thing mercifully ignorant of the sanity-blasting truths of the greater cosmos.
2. Die.
3. Rot.

Ça suffit, les films de guerre, pour Peter.


"+ avions"? Tu veux dire "+ dragons", non?
Et, ouais, j'étais chaud moi aussi mais on risquerait la redite avec les Tolkien.

Et ça suffit, les films de guerre!

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Je rejoins les avis ci-dessus.

Tout d'abord je précise que je l'ai vu en 3D HFR et j'ai trouvé le procédé absolument fabuleux, et contrairement au Hobbit 2 je n'ai à aucun moment eu le sentiment d'accélération. Je veux voir plus de films comme ça, j'en avais parfois la bouche bée. Sur le film en lui-même, après une ouverture extraordinaire (le HFR putain) mais qui méritait de terminer en climax sur un Hobbit 2, le soufflé retombe vite. On a quelques scènes pas très intéressantes puis s'installe le noeud dramatique du film (et qui sera globalement le seul, outre la conclusion des arcs narratifs ouverts dans les précédents) autour de Thorin et du "qu'est ce qu'on fait maintenant qu'on a repris la montagne. Et je rejoins à peu près tout le monde en disant que le film méritait pas nécessairement trois films (y a un peu de gras dans les 3 épisodes, rien de bien méchant, mais ça se ressent en particulier sur celui ci). Par contre, cette fameuse bataille des cinq armées est extraordinaire. C'est épique, dynamique, spectaculaire et jamais redondant.

Mes moments préférés :


Au final y a un peu d'émotion malgré tout, certains dialogues sont limites (celui sur l'amour à la fin devrait être interdit), mais j'ai quand même assisté à un spectacle fabuleux, et j'y retournerai (en HFR à nouveau) pour revoir tout ce qui m'a fait vibrer. Et merci Peter Jackson pour cette fin classe, en toute sobriété.

4.5/6

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"PACIFIC RIM" Massinfect

Pour moi c'est le plus faible des films de Peter Jackson. Si j'ai plutôt pris mon pied sur la bataille (et surtout sur la fin de la bataille avec Legolas), je trouve qu'il est bourré de défauts (les coupures violentes), d'humour raté (Alfrid, la cata), de passages émotions mal écrits (Tauriel qui pleure sur l'amour, au secours), et d'une overdose de numérique.

C'est franchement moyen.

3/6

ps : HFR, Dolby Atmos, VO, les meilleures conditions possibles, par contre.

Ok ça calme...

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- Nazi violent 1961-2013?
"my... "double anale", c'est ce que je crois?" Chlochette
"J'ai toujours aimé la culture nain" Sponge