Forum de FilmDeCulte

pas contre faire des cours à 2 ou 3 mais au bout de 6 mois de "ouais annaud c'est un con" et "jean braquemard" ca m'a saoulé...et si on lui demandais de revenir au story-board il nous retorquais avant de savoir faire faut savoir ou vous allez...moi je veux bien mais faire notre propre expérience c'est aussi ca...

C'était comme tu le décris en première année. Ensuite ça a évolué puisque tout le monde le fuyait. Et là on a commencé à se pignoler ensemble sur Leone et Scorsese à base de chacun apporte sa cassette et on en parle... et il rebondissait sur des trucs précis de composition de cadre etc. C'était sympa comme de boire une bière avec un prof et de lire une revue cinoche en même temps. Mais clairement ce mec est payé à rien foutre...

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I think we're gonna need a helmet.

voilà...le problème c'est que (si mes souvenirs sont exacts) nous on l'a eu pendant 2 ans et rien n'a changé...le pire c'est qu'en 2e année on avait notre cours couplé avec les mecs de la section animation...et pour eux le story-board c'est juste essentiel...mais à priori il s'en fautait d'eux en disant que l'animation ne l'interressait pas...pas cool quoi...

sinon ce genre de conversation moi je suis à fond pour mais comme tu le dis autour d'une bière ou autre mais dans une ecole ou chaque année te coute un bras et demi je suis absolument pas pour...

Mon meilleur pote vient à peine de rembourser ses deux premières années d'ESRA, ça fait flipper... ça me donne limite envie de monter ma propre école de cinoche...

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I think we're gonna need a helmet.

j'ai pas eu ce problème mais bon ca fais quand même chier...
d'un autre coté si tu montes ta propre école tu vas essayer de prendre en priorité les gens qui peuvent payer (ce qui semble logique) et que dans ce tas y'a tout une montagne de con qui sont parce qu'ils ont vu de la lumière et qui croient qu'ils vont passer leur temps à regarder des film (expérience véridique)...donc la t'a trés vite fait de perdre ta motivation première d'aider les élèves à progresser...

Allez, pour le plaisir, une petite anecdote en amphi lors d'un examen :

Le prof :
- Bon, je vais vous projeter un muet, un Chaplin, et ensuite un bout de LA MORT AUX TROUSSES.

Le mec devant moi qui se retourne :
- Chaplin et LA MORT AUX TROUSSES je connais, mais Muet c'est qui ?

Moi (pensant à une blague)
- Ah ah ah.

Le mec :
- C'était pas prévu ! C'est qui Muet ??

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I think we're gonna need a helmet.

J'en ai une belle aussi. En première année en cours de mise en scène, le prof (Pierre Berthomieu pour ceux à qui ça dirait quelque chose) a fait toute une série de cours sur l'utilisation de la musique. A un moment il nous passe la scène de Casino qui réutilise la musique du Mépris, et il l'arrête avant la discussion qui s'ensuit entre Pesci et De Niro. Là y'a un mec qui commence à gueuler parce qu'il laisse pas la scène en entier. Du coup Berthomieu lui dit ok, je vais passer la scène, et après vous viendrez à ma place l'analyser. Le gars s'est retrouvé un peu con une fois la scène finie, vu qu'il avait strictement rien à dire à part gueuler parce qu'on lui laissait pas voir la scène avec Pesci qui dit plein de "fuck".

Y'a eu aussi la fois où Sabouraud, le prof de scénar, a piqué une colère monumentale (à traiter les élèves de petits cons et tout) parce qu'une grosse partie de l'amphi s'était marrée devant les acteurs parlant japonais de L'intendant Sansho de Mizoguchi.

Maîtrise de Cinéma, une petite conne devant moi:
"C'est quoi le CNC ?".
Premier degré. Véridique.

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Netflix les gars, Netflix.

La stagiaire en face de moi, hier, la veille de la fin de son stage de deux mois:

"Mais au fait, tu peux m'expliquer en deux mots à quoi ça sert le CNC? C'est ici qu'on organise la fête du cinéma c'est ça?"
"Oui enfin pas vraiment..."

ok c'est nul mais la fac ne forme pas des cinéastes mais des critiques ou des historiens du cinéma.

Un critique ou un historien du cinéma qui ne connait pas le CNC en niveau maitrise, c'est quelqu'un qui ne s'intéresse pas au monde du cinéma.

Tu sais... pour écrire des critiques, c'est pas très important de connaître le CNC. Maintenant pour bosser dans le ciné, oui c'est à savoir.

Tout de même, c'est important de savoir comment sont montés certain films en France. Et rien que pour la culture du milieu, c'est fondamental.

Oui c'est ça. En soi on s'en tape, mais si tu avais connu la nana en question tu aurais vu que c'était une preuve de plus de sa non-culture (bon, allez, de sa connerie), et puis franchement n'importe qui s'intéresse un tout petit peu au cinéma a déjà vu le nom du CNC au générique d'un film... je souligne que son intervention n'était pas "Ca veut dire quoi C.N.C.", mais bien "C'est quoi le CNC, je n'en ai jamais entendu parler".....
On ne parle pas de n'importe qui, on parle d'une fille en maîtrise de ciné, donc qui est sensé s'intéresser UN MINIMUM au milieu quoi...

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Netflix les gars, Netflix.

D'un coté je comprend les déçus, d'un autre coté moi qui n'attendais pas spécialement le film et qui ne suis pas paticulièrement fan ou connaisseur de comics en général ou de Superman en particulier je n'ai pas été déçu, malgré quelques regrets...

Je trouve que la premiére partie du film n'apporte rien par rapport au film de Donner si ce n'est que que superman vol mieux et que les effets spéciaux sont evidemment plus spectaculaires... on dirait un long homage d'une 1h30 et quelques.

Par contre....



Bref j'ai eu l'impression de voir un film très inégal : un coté naif et bon enfant avec quelques pointes d'humour qui ne font pas toujours mouche et beaucoup d'amour pompeux et chiant et un autre coté grave et sérieux, plus mature selon moi plus "singerien" dans lequel on retrouve le Singer d'usual suspect, apt pupil ou même X-men 1.

J'ai l'impression que Singer s'est égaré entre l'hommage et le respect pour le support existant et ces propres aspirations.