Forum de FilmDeCulte

Du haut de ma minuscule expérience dans le domaine (quelques courts stages), je confirme ça. C'est assez impressionnant, dans un sens, et finalement assez logique. Beaucoup abandonnent leurs ambitions créatives en court de route, d'autres n'en ont jamais réellement eues, etc. C'est un boulot avant tout, et ce le sera sans doute pour Bob les premières années (ce qui n'empêche pas que, le soir, en rentrant chez lui après le boulot, il s'attèle à ses projets personnels).

A côté de ça, un truc qui m'a frappé, c'est en entendant parler Schumacher. Quand j'étais plus jeune, la création artistique, la réception critique, étaient plus importantes que tout pour moi. Puis je grandis, je pense à fonder un de ces quatres une famille, et j'entends Schumacher discuter avec une attachée de presse et lui dire en gros : "8MM est encore aujourd'hui n°1 des ventes de dvd en Californie, Chute Libre a cartonné dans tel et tel pays, etc.".
Putain, ce mec, qui peut faire vivre sa famille à l'abri du besoin durant toute sa vie, qui sa villa énorme, sa piscine, etc., qu'est-ce qu'il en a à foutre des quelques pauvres critiques négatives de Mad-Movies ou des Cahiers du cinéma ?!!!!!

Avant j'excécrais ce genre de type. Aujourd'hui, je déteste ses films, ceux de rattner aussi, mais j'échangerais bien leur vie contre la mienne !

Ce que je veux dire, c'est qu'il y a à mon avis pas mal de cinéastes qui ont abdiqué, mais qui s'en foutent, qui font de la thune, qui font des films loins d'être honteux (y a quand même pire que Schumi !), et eux non plus, il ne faut pas les snober.
A la rigueur, les seuls que j'excècre vraiment, ce sont les voleurs. Les Besson, par exemple.

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Que lire cet hiver ?
Bien sûr, nous eûmes des orages, 168 pages, 14.00€ (Commander)
La Vie brève de Jan Palach, 192 pages, 16.50€ (Commander)

grosse mauvaise foi du mec... le coup des perruques par exemple. Lois Lane n'est pas horrifiée parce qu'elle trouve des perruques mais parce que elles prouvent que c'est Lex Luthor qui orchestre tout ça...d'où l'horreur.

Parmi ceux qui écrivent des scénarios de films, de comics....parmi ceux qui produisent des films de super héros... il y a des mecs de 40, 50 ans.

Les super héros ne sont pas un truc uniquement pour enfants.

"Hey Clarence, he's still alive !"
On voit les connaisseurs

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Netflix les gars, Netflix.

SUPERMAN RETURNS


C'est un bon film. Bien joué, bien mis en scène, bien écrit de manière générale même si ça pèche un peu à la fin.

Oui, ce n'est pas extraordinaire mais ça se regarde bien, il y a de l'humour, de l'émotion et un bon esprit. Ca ne mérite pas de se faire bacher de la sorte. Cependant, c'est vrai que c'est un peu décevant et que j'attends la suite où Synger corrigera les erreurs qu'il a commises, notamment sur la durée.

Brendan Routh est une découverte et assure bien le personnage. C'est déjà un très bon point.
Kevin Spacey est superbe. Il ne cabotine pas et offre un beau personnage de comic books (et qu'on ne me parle pas de Gene Hackman ou du mec de Smallville... s'il vous plaît)

C'est un 4/6 sympa.

Moi ce qui m'a toujours frappé c'est surtout
1) Les gars qui n'arrivent pas à digérer du tout leurs influences, je ne parle même pas en terme d'écriture ou de réa mais 2 films étudiants sur 3 mettent des affiches de films qu'ils aiment dans le décor, même si les persos n'ont absolument rien à voir avec le ciné, c'est dingue !
2) La volonté de vouloir égaler les auteurs adulés en général par ces mêmes étudiants (les wkw, les Lynch), alors qu'il faut une PUTAIN D'EXPERIENCE et d'équipe pour arriver à des résultats comme ça... Ces mecs veulent tout de suite déconstruire des narrations alors qu'ils n'ont même pas essayés d'en CONSTRUIRE une dans le bon ordre pour commencer ! Et donc en général ça donne des bonnes grosses bouses à la fin de l'année. Ca me fascine.

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Netflix les gars, Netflix.

lol

ah les "Remerciements à François Truffaut" en début de générique d'une nullité de première année...

Je me souviens aussi d'un type de 3ème année qui gueulait "action" et "coupez" avec 5 secondes d'intervalle. Etant régisseur sur ce plateau et en 1ère année, ce n'est pas mon rôle mais je vais le voir pour lui expliquer que s'il va trop vite, il va être déçu, faut laisser du mou avant et après que la pelloche puisse tourner et son comédien jouer, sinon ce sera impossible à monter. Il me répond en rigolant avec ses trois potes de l'équipe image qu'aujourd'hui, les plans étaient de plus en plus courts, y avait rien qu'à voir L'ENFER DU DIMANCHE ou MATRIX. J'ai bien tenté de lui expliquer la différence entre des plans tournés court et des plans montés courts... mais y avait un fossé. C'est le seul court métrage de l'école à ne jamais avoir vu le jour, faute de matériel suffisant au montage... La seule bonne idée c'était de tourner en lumière naturelle et sans prise de son pour être rapide, mais c'est la rapidité qui finalement a eu raison de lui. J'aimerais bien tomber sur certains d'entre eux aujourd'hui, par curiosité...

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I think we're gonna need a helmet.

Par curiosité: quelle école? et tu fais quoi maintenant Zihua?

C'était l'ESRA dans le 15ème à Paris. Ecole privée qui douille sévère (mais j'étais boursier), en trois années, qui forme essentiellement de bons techniciens (beaucoup bossent à la télévision). Billy en a fait une du même style (EICAR je crois ?) mais je ne sais plus s'il est allé au bout du cycle, peut-être qu'il y en a d'autres aussi qui ont tenté ce genre d'écoles.

Y a eu quelques réchappés connus quand même : Florent Emilio Siri surtout, Jean-François Richet, Stéphane Gluck (1er assistant de Besson et Chabat) et des profs très honorables (énorme mon prof de story-board qui était l'auteur de celui de l'Ours et du Nom de la Rose !!!).

Aujourd'hui, je ne bosse pas dans le milieu, j'ai pas eu la patience de Neville d'enchainer pendant 10 ans les plans défrayés ou peu payés... Je me suis tourné vers l'écriture dès la sortie de l'école et j'ai un vrai boulot à côté qui me laisse du temps libre. Les potes qui me restent de cette période sont dans l'infographie et la régie et se débrouillent bien, l'essentiel bosse à la télé.

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J'y suis aussi, je termine ma troisième année (putain de mémoire!)



Yeah, Norbert Ibbora, qui passe son temps à chier sur la tête d'Annaud (et lui a même collé un procès pour utilisation abusive de son image sur le dvd du Nom de la Rose où il apparaissait dans un bonus )
Richet lui il s'est barré après la deuxième année, n'ayant pas digéré une remarque que lui avait fait feu Jean-François Tarnowski au jury des courts-métrage.

Juste comme ça, t'avais fait quoi en troisième année ?.

Sur quoi ?



M'étonne pas de lui...



lol le téléphone arabe... Richet n'a jamais été inscrit à l'ESRA, il n'a donc jamais fait partie d'un projet de court-métrage, et je n'ai jamais entendu parler d'une brouille avec Tarnowski. Il venait assister à certains cours de première année, puis directement aux cours de Tarno de seconde et troisième année. Tu as connu Tarno ? C'était un excellent prof, barge et paranoiaque mais excellent. Il a corrigé mon mémoire sur Michael Mann, grand priviliège !!! Sinon je ne sais pas si tu as connu Joannick Desclercs et Claus Drexel avec qui je m'entendais très bien. Ils sont m'ont-ils dit en procès avec Azoulé maintenant... lol



C'est simple le court-métrage était le premier, me souviens plus du nom j'ai paumé la cassette. C'était en 2001 ou 2002... Je m'étais mis photographe plateau (mais j'étais réellement régisseur général) parce que je n'avais pas participé financièrement au projet (c'était trop cher). Morel avait décrété que seuls ceux qui payaient avait le droit d'avoir leur nom au générique... Mais cette année là ce que j'ai le plus apprécié c'est le tournage en 35mm de la pub. Expérience fantastique puisque j'avais la meilleure équipe ESRA possible (meilleure prod, meilleur 1er assistant, meilleure équipe image etc...).

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Ibora etait à l'EICAR aussi et c'etait un con qui passait son temps à chier sur Annaud et Barr et ne nous apprenais rien...

Guillermo Del Toro et son approche du ciné de genre.

Pour Richet je savais pas qu'il n'avait jamais été officiellement inscrit, par contre le coup de la brouille c'est Azoulay qui a raconté ça. Je n'ai malheureusement pas connu Tarnowski, vu que je suis entré à l'ESRA en 2003, ça faisait donc un an qu'il n'y était plus. Et Joanick Desclercs, je l'ai eu en deuxieme année, c'était notre assistant pendant la pré-prod du court. Je l'avais trouvé plutôt sympa.

Pour la troisième année, je voulais surtout savoir en quelle section tu étais (montage pour ma pomme).

Oui je sais qu'il bossait aussi à l'EICAR. Quand les élèves ont déserté son cours, on était plus que deux ou trois et on a commencé à papoter sérieusement, et c'était beaucoup plus intéressant. Il m'a sensibilisé sur plein de trucs tout simples : composition de plan, lignes directrices, valeur de cadre etc... Un gars qui a été un intime de Sartre, c'était sympa... Il était pas con du tout, et très doué, mais parfaitement hargneux et frustré je te l'accorde...

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Mise en scène (puisque mémoire corrigé par Tarno).

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