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MessagePosté: 29 Mai 2012, 08:55 
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Localisation: In the Oniric Quest of the Unknown Kadath
Alabama a écrit:
Art Core a écrit:
Question
que signifient les tatouages que se fait faire Cotillard? Un rapport à la boxe? Mais à part ça? Pourquoi le "E" à l'envers?


C'est pas pour un genre de pied de nez à ses futures prothèses ? Comme une sorte de mode d'emploi rageur (rouge/vert des kickers version handicap adulte). Et du coup le E à l'envers c'est la jonction, comme si le mot était écrit dans l'autre sens sur la prothèse). Enfin bon, c'est ce que j'ai interprété vu que je me suis posé la même question.


Oui interprétation plus que plausible même si du coup le manque de clarté est un peu dommage puisque lorsqu'elle le fait c'est comme une revanche, comme un geste fort pour sortir de sa dépression et c'est bête que ça reste un peu obscur.

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CroqAnimement votre


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MessagePosté: 01 Juin 2012, 17:17 
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Antichrist
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Inscription: 04 Juil 2005, 21:36
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Audiard adapte toujours des histoires américaines en France - même le Prophète est un film de prison US transposé chez nous - mais là ça marche moins à mes yeux, car je ne crois jamais à cette histoire de Free Fight (en plus pas très bien filmé).

Le film est presque un remake de Real Steel en un sens.


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MessagePosté: 01 Juin 2012, 18:06 
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Meilleur Foruméen
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Inscription: 25 Nov 2005, 00:46
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Localisation: Fortress of Précarité
Karloff a écrit:
Le film est presque un remake de Real Steel en un sens.

Lol.

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MessagePosté: 04 Juin 2012, 19:24 
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Inscription: 27 Avr 2011, 14:10
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Localisation: Salad Fingers Country
Brièvement, le principal problème du film est qu'il utilise les mêmes procédés qu'Un Prophète (de bonnes grosses ficelles, de bons gros Deus Ex Machina, et autres ressorts scénaristiques un peu trop évidents) mais avec beaucoup moins d'intelligence.

Tout en restant assez direct et frontal, et effectivement dans l' "anti-amour" pendant presque tout le film. Fin inutile et trop grosse en effet.

Ca reste 50.000 lieues au-dessus d'un Donzelli dans le combat vs. life.

4/6

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I am the constant. You were always a variable.


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MessagePosté: 12 Juin 2012, 08:43 
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tape dans ses mains sur La Compagnie créole
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Inscription: 28 Juil 2005, 10:08
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Localisation: 26, Rue du Labrador, Bruxelles
Léo a écrit:
Comment on a amputé Marion Cotillard.

Rien d'extraordinaire mais un petit côté avant / après toujours amusant.

Je les trouve très impressionnants, ces SFX.

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"


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MessagePosté: 17 Juin 2012, 21:02 
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Tom a écrit:
Mouais... Je trouve que ça commence à devenir un peu roublard Audiard.

J'ai l'impression d'une banale histoire (frappe repentie, handicap surmonté) simplement coloriée "à la Audiard", parée des habituels éclats d'images et de sensations microscopiques, mais tout ça me paraît tout de même très "plaqué" par-dessus une intrigue dont il ne sait pas vraiment quoi faire.

Le scénar est pour tout dire assez nul, ou en tout cas charcuté : malgré les thématiques et les arcs scénaristiques surlignés au stabylo, on a souvent du mal à en saisir la cohérence, de comprend où ça va (puisque le film semble vouloir sortir du sentier ultra-balisé que proposerait le pitch de lui-même). Ces louvoiements font qu'on sent souvent Audiard obligé de ramener les gros moyens - je pense notamment à la fin (même si je sais qu'elle adaptée, mais faut voir dans quelle non-structure c'est mal amené) - pour pouvoir péniblement faire avancer son récit. Plus globalement, on le sent pas très à l'aise pour agencer l'histoire du couple et celle de la paternité, qui n'arrivent jamais à converger correctement, ni même à se faire face. Si Audiard nous fait le plaisir d'expédier ce qui teindrait du programme établi (le parcours entre l'accident et le retour d'un goût en la vie, les histoires de boxe écourtées), le cliché ressurgit parfois soudainement de manière encore plus cash pour faire avancer le récit au tractopelle (la discussion nulle à table en mode "je suis quoi pour toi ?", la rencontre au bar et le verre dans la gueule...) - et parfois on a juste le sentiment qu'il s'en fout complètement (la voix-off à maximes de la toute fin, facile et aussi ambitieuse qu'une fiction d'étudiant - je trouve Audiard tellement mauvais quand il s'autorise des trucs comme ça, dont il sait que ça passera, mais dont il ne peut qu'avoir conscience que c'est complètement bateau).

Alors certes il y a quelque chose au travail : ça se présente comme "un film de corps", mais justement un peu à la premier de la classe, en s'attardant laborieusement sur les muscles sans en tirer grand chose, sinon une complaisance un peu gênante, pour les deux raisons que cible très bien Léo. Je trouve en fait que ça ne prend sa dimension que via les orques (grave sous-exploités) et ce qu'ils projettent sur le perso masculin : quelque chose comme une fascination sincère pour la grâce ambiguë des brutes. Ça reste rare.

Léo a raison, le film est très peu émouvant (je ne suis pas une seconde rentré dedans), il manque de grosses scènes concernées qui claquent (la première scène de nage, peut-être ?) : ce dont parle Léo (un type va comprendre ce pourquoi ses mains sont faites) n'existe à mon sens pas concrètement dans le film, par exemple, sinon théoriquement, c'est un boulot qui reste à faire. L'ambition d'Audiard me semble de toute façon à présent tout à fait ailleurs, réduite à se fabriquer de jolis flashs isolés
la percée de l'orque hors du bassin, le gamin qui flotte sous la glace, les plans seuls qui ouvrent les différentes séquences comme des visions d'oracle...
, certes magnifiques et impressionnants, mais dissimulant mal que ce réalisateur est désormais moins capable de dessiner de grands mouvements d'ensemble à travers son film (sur ce terrain, et malgré de nombreuses maladresses, Sur mes lèvres était beaucoup plus à l'aise par exemple).

Je retiens une livraison toujours impeccable (si le ciné mainstream français pouvait en atteindre ne serait-ce que la cheville...), et de sublimes petites choses éparpillées partout. Mais encore plus que pour Un Prophète, j'ai l'impression qu'il ne risque absolument rien sur un coup pareil. Ça n'a que la gueule d'un film d'Audiard de plus.


Enfin vu le film et assez d'accord avec ça. Ce qui m'intéresse chez Audiard, outre le fait que c'est quand même vachement bien mis en scène et en musique, c'est cette façon de rester à la lisière du too much (même si ici il se loupe à mon sens sur la fin alsacienne), de réussir de beaux plans qui, avec quelques secondes de plus, seraient vite horripilants d'esthétisme vain. Ce qui m'énerve chez Audiard, c'est le scénario bien prévisible (le gamin sur la glace, on voit venir la suite gros comme une maison), l'absence d'amour pour ses personnages et, surtout, sa vision ou son message que je trouve étriqué et pas très intéressant (les emmerdes qui pleuvent sur des sales cons, mouaif). Et puis ses titres de film sont d'un pompeux...
4.5/6


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MessagePosté: 21 Mai 2024, 22:53 
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j'étais resté sur l'idée que un prophète était le pic de jacques à tous points de vue, mais en fait celui là avait bien smash. 16m de budget, 2m d'entrées, plein de nominations aux césars, très joli succès télé...

du coup ces réactions très mesurées ici me font plaisir, je souscris totalement aux propos de tom même si on sent quand même une gêne à vraiment dire du mal. il y a ça dans la critique du monde de l'époque, très enthousiaste mais sans argument très convaincant, on sent le statut particulier de l'auteur à ce moment-là où c'est vaguement impossible de trouver ça autre chose que génial.

et le fait est que l'emballage est toujours convainquant, le titre (pompeux oui) qui dit bien qu'on est sur du lourd, cette mise en scène tape à l'oeil, ce ton... on est vraiment sur du "bon film". c'est heureux, parce que le fait est qu'avec cette histoire on aurait vraiment pu être sur un film dossier de l'écran du service public. en vérité, le séquencier n'aurait pas forcément été follement différent, mais bon le film a une identité forte qui fait plaisir. c'est du cinéma.

mais enfin, tout ça est totalement artificiel et absolument pas crédible - comme on n'y croit pas, jamais.
c'est bête mais l'histoire de la dresseuse d'orque qui perd ses jambes je trouve ça quand même très pointu et un peu farfelu comme point de départ. et c'est aggravé par le fait que je ne crois absolument pas à ce personnage - c'est en france ? elle est française ? qui est cette fille ? je n'ai jamais croisé quelqu'un comme ça de ma vie ? c'est un personnage de cinéma, un truc écrit pour une actrice, une figure narrative américaine comme le pointe karloff.
et tout est à l'avenant, tout nait dans un cerveau de scénariste et dans un bureau, rien n'est crédible ni organique. je ne crois pas une seconde à cette relation avec le mec, c'est un délire de note d'intention mais ça n'a aucun sens. tout le scénario sent la grosse mécanique, rationnelle, reflechie, artificielle. et au final des storylines à l'intéret très aléatoire.
et ça se reflète dans la mise en scène, qui a de belles choses mais qui se regarde quand même tout le temps filmer, il est l'inverse total de la méthode d'un kechiche qui cherche à créer la vie et la capter - il donne même regulièrement l'impression de se branler un peu de ce qu'il filme, tellement focalisé sur la manière dont il le filme. du coup non seulement l'émotion (ni l'intéret) nait difficilement d'une scène artificielle entre 2 personnages purement théoriques, mais sa manière de filmer finit d'achever toute perspective de vie.

du coup c'est pas assez crédible pour avoir l'intéret basique d'une valide qui devient handicapée et qui retrouve goût à la vie, ça se prend beaucoup trop au sérieux pour fonctionner comme gros mélodrame, c'est un peu trop débilos pour être un grand film cannois... ça ne fonctionne totalement sur aucun plan, même si les deux acteurs sont supers et qu'il garde une identité de cinéma et de mise en scène qui font tellement plaisir en france.


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MessagePosté: 22 Mai 2024, 08:40 
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Robot in Disguise
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En effet j'ai le souvenir d'un truc massif mais bizarrement articulé, plein de grosses intentions aussi bien narratives qu'"industrielles" (genre révéler un nouveau chien fou dans le cinéma français). A vrai dire je me souvenais même plus du "pitch".

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Liam Engle: réalisateur et scénariste
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MessagePosté: 22 Mai 2024, 08:50 
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FingersCrossed a écrit:
mais enfin, tout ça est totalement artificiel et absolument pas crédible - comme on n'y croit pas, jamais.
c'est bête mais l'histoire de la dresseuse d'orque qui perd ses jambes je trouve ça quand même très pointu et un peu farfelu comme point de départ. et c'est aggravé par le fait que je ne crois absolument pas à ce personnage - c'est en france ? elle est française ? qui est cette fille ? je n'ai jamais croisé quelqu'un comme ça de ma vie ? c'est un personnage de cinéma, un truc écrit pour une actrice, une figure narrative américaine comme le pointe karloff.

Qu'on tique sur la nana qui devient manager dans des combats clandestins, je veux bien, mais à avant ça je ne vois pas ce qui te dérange? C'est pour ça que j'aime Cotillard en général, elle dégage un vrai effet de réel justement en général, très girl next door.

Pour le coup c'est avec Matthias Schoenaerts que je marche pas. Malgré ses efforts, l'accent français est trop hésitant et il fait quand même trop propre sur lui. Tu crois pas une seconde qu'il est le frère de Masiero.


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MessagePosté: 22 Mai 2024, 09:29 
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oeil-de-lynx a écrit:
Qu'on tique sur la nana qui devient manager dans des combats clandestins, je veux bien, mais à avant ça je ne vois pas ce qui te dérange? C'est pour ça que j'aime Cotillard en général, elle dégage un vrai effet de réel justement en général, très girl next door.

Pour le coup c'est avec Matthias Schoenaerts que je marche pas. Malgré ses efforts, l'accent français est trop hésitant et il fait quand même trop propre sur lui. Tu crois pas une seconde qu'il est le frère de Masiero.


je suis d'accord pour cotillard. il n'en demeure pas moins que ce personnage est une pure création hors sol. je n'ai jamais vu une fille pareille dans le sud, dans les parcs d'attraction, je ne sais pas dans quel milieu social elle est. ce n'est pas une vraie fille issue d'un pays d'un milieu d'une famille etc, c'est un personnage de cinéma. ce qui correspond à ce que dit karloff, je pense qu'elle peut fonctionner dans l'imaginaire anglo saxon mais notre tradition française c'est des personnages ancrés dans le réel et audiard réussit plus ou moins bien la greffe mais là non. ce n'est pas dramatique mais ça a renforcé pour moi l'aspect totalement artificiel du truc.


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MessagePosté: 22 Mai 2024, 09:34 
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Robot in Disguise
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Bah d'ailleurs on voit bien tout l'imaginaire américain déployé dans le recueil de nouvelles dont c'est adapté ("repo man", combat de chiens, boxeur chicano...).

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Liam Engle: réalisateur et scénariste
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MessagePosté: 22 Mai 2024, 09:40 
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FingersCrossed a écrit:
il n'en demeure pas moins que ce personnage est une pure création hors sol. je n'ai jamais vu une fille pareille dans le sud, dans les parcs d'attraction, je ne sais pas dans quel milieu social elle est. ce n'est pas une vraie fille issue d'un pays d'un milieu d'une famille etc, c'est un personnage de cinéma. ce qui correspond à ce que dit karloff,

On n'a vraiment pas le même vécu alors parce que moi (qui vit dans le Sud) j'imagine bien la croiser et j'ai plusieurs exemples en tête. Indépendante et battante, qui n'est pas du coin mais a choisi d'y faire sa vie. La côte d'Azur attire plein de monde comme ça mais ça marcherait pas dans n'importe quelle région en revanche.


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