Forum de FilmDeCulte

Un couple assez fortuné veut faire une croisière à bord d'un yacht. En se rendant au port de plaisance, ce couple rencontre un étudiant qu'ils prennent en stop. Celui-ci devient de plus en plus arrogant et une dispute éclate. L'étudiant est jeté à l'eau.



Premier film de Polanski et seul film qu'il réalisera en polonais avant de s'expatrier, Le couteau dans l'eau c'est déjà un petit modèle de mise en scène pour un huis clos d'une heure et demie qui passe à la vitesse d'un voilier en pleine tempête. J'aime beaucoup ce rythme faussement calme, ces tensions comprimées dans des détails, des regards et cette ambiguïté qui prend forme peu à peu. Y'a un coté malsain, on ressent que l'arrivée de cet étranger au milieu du couple est vécu comme une intrusion et qu'il y'a un vrai malaise qui s'installe au milieu des dialogues triviaux et des sourires hypocrites. D'ailleurs sur ma copie du film il devait manquer environ le quart des dialogues dans les sous-titres mais c'était pas du tout génant..

Un premier film simple mais qui rend parfaitement et qui fonctionne à merveille, 5/6.

Le film qui caractérise bien Polanski: comment suivre un fil directeur basé sur une idée simple mais dérangeante pour créer une tension tout du long dans un espace confiné, ici le voilier. Un modèle de premier film, pas prétentieux, simple, efficace.

4,5/6

C'est assez irréprochable, d'autant plus pour un premier film (écriture simple et parfaitement précise, entre autres), mais avec le recul je me rend compte que j'en retiens pas grand chose... Pour l'instant Polanski m'a pas vraiment marqué.

Polanski je me suis rendu compte récemment que j'avais tendance à le surévaluer dans ma tête, à le placer parmi les grands alors qu'au final... j'adore Chinatown, j'aime beaucoup Rosemary's baby, mais sinon, je dois mettre 4,5 à l'essentiel de sa filmo, ce qui est bien, mais pas "grand". Ses obsessions en font un cinéaste intéressant mais... comment dire, il manque de la grâce. Bon là cet après-midi je me mate Le Locataire, je ne demande qu'à changer d'avis (d'autant que j'en attends beaucoup).

C'est peut-être son meilleur film le Locataire, l'un des rares où le delire prend (un peu) le pas sur la maîtrise. Ce qui me dérange chez ce cinéaste, c'est qu'il est un peu trop sur de son savoir-faire.

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Mais on pourrait dire par exemple la même chose de Kubrick, et pourtant...

PAS. DU. TOUT.

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Je disais pas ça pour le côté "sûr de son savoir-faire", mais pour le côté surmaîtrisé.

Mais Kubrick c'est pas du tout de la maîtrise (façon Hitchcock ou Leone pour prendre de bons exemples), c'est plutôt un mec qui capte ce qui s'échappe du plan, qui le pousse dans ses derniers retranchements sans nécessairement savoir ce qui va en sortir.

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Je pense que l'on va vite retomber dans le débat du bon et du mauvais chasseur là...

Je vois pas le rapport, ou alors c'est toi qui mets tout dans le même panier. Vous avez trop l'habitude d'employer des termes à tort et à travers sans avoir réfléchi deux minutes à ce qu'ils signifient.

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Verbiage. Je sors de ce fil.

Verbiage ? Mon pauvre vieux... Moi j'essaie d'être précis et pour une fois de débattre un peu et je me fais recevoir par ta mollesse d'esprit méprisante et tes interventions sans intérêt qui cherchent à me faire passer pour je ne sais quoi (parce que la maîtrise au cinéma, soyons honnête, tu t'en tapes royalement) et c'est à chaque fois pareil. Je ne sais pas si tu cherches à me décourager mais en tout cas tu es une des raisons pour lesquelles je parle peu ciné ici. Ca fait des années que ça dure et ça commence sérieusement à me casser les couilles.

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Crétin.

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