Forum de FilmDeCulte

J'ai apprécié le film comme une grosse friandise : un texte bien foutu, un réal qui comprend ce qu'il filme, le plaisir de voir deux bons acteurs avec un tel terrain de jeu à disposition - Seigner j'ai toujours un peu peur, quand elle arrive et qu'elle joue à la pouf c'est hyper limité et caricatural, mais je sais pas, c'est une actrice qui a une épaisseur au-delà de ses maladresses, elle fait bizarrement le poids face à la virtuosité d'Almaric. Bref, j'y allais pour me changer les idées, la salle réagissait bien, comme devant un bon film populaire et défouloir. Touuuuuutes proportions gardées, c'était pas très loin de ce que j'ai ressenti devant Dans la maison de Ozon : plaisir d'un truc un peu schématique, dont on devine tout trois km à l'avance mais dont la simple exécution donne du plaisir, et la verve anti-bougeois/macho flatte d'une certaine façon son public déjà convaincu, à qui il ne fait jamais courir le risque d'un réel trouble.

Le film a la qualité d'être une vraie comédie, de ne pas avoir honte de sa dimension théâtrale.

Mais comme chez certains derniers Resnais (le foutoir mortifère en moins), j'ai l'impression d'un projet trop facile pour son réalisateur. Une sorte d'exercice excellemment troussée, du travail bien fait, le plaisir de s'éclater tranquillou avec ses acteurs sur un bon texte, mais aussi un désinvestissement relatif. Malgré les multiples liens qu'on pourrait tracer entre le perso d'Almaric et Polanski lui-même, j'ai pas l'impression de quelque chose qui artistiquement constitue vraiment un défi. C'est peut-être la démonstration assez caricaturale (scolaire malgré ses 36 détours) de la lutte des sexes, la fuite régulière et trop facile vers le grotesque ou la farce (cette danse finale, gros aveu d'échec à faire de ce film quelque chose de grand), ou cette ouverture/fermeture petits bras qui maniérise pépère le huis-clos et la mise en abime, sans avoir grand chose à en dire : le film semble dans ces moments là aussi petit et renfermé que son théâtre de quartier.

Ça reste un vrai plaisir honnête, c'est caricatural mais incarné, et si les frontières floues entre jeu et échanges réels n'ont rien de très troublant, leurs circonvolutions sont néanmoins ludiques. Un divertissement honnête et efficace, en somme, ce qui n'est déjà pas si mal.

je me perds dans les détours craintifs de ton opinion.
Je n'irai pas pour ma part par quatre chemins : 0/6

... mais qu'est-ce qu'il raconte lui ?


Oui, on avait compris.

Détours craintifs de tes fesses oui. Prend exemple sur la manière dont Tom ou Art Core expriment et argumentent leurs avis avant de vomir ce genre de phrases. Bouffon va.

c'est pas sérieux : apprends à lire et tu verras comme Tom sert un salmigondis pré-pubère.
D'autre part il n'y a pas matière à argumenter sur ce rien qu'est le film de Polanski : l'adaptation foireuse d'une pièce foireuse par des comédiens foireux : tu en veux d'autres ?
Quand on n'est pas capable de faire la distinction entre cette merde et un film digne de ce nom, à quoi sert d'argumenter franchement ?

Toi, je vais te mettre en rouge dans la marge comme à mes élèves : DÉMONTREZ votre idée. Mais je t'en prie, déconstruit ma petite critique, je n'y tiens pas plus que ça et ce sera peut-être une occasion détournée de parler du film de manière intéressante. Parce qu'en attendant, ça, mon ami...

... c'est de la poudre aux yeux et ça ne fera peur à personne.

Envie de bannir

Arrêtez de bannir tous nos jouets, putain !

Toi d'ailleurs, t'en penses quoi finalement ?

comme de Sautet c'est de la merde. Polanski c'a fait longtemps qu'il n'a plus rien à dire, qu'il adapte les trucs qui traînent, comme lui, dans le caniveau.

Je parlais à Léo...

pardon, je n'avais pas compris.

T'es un comique, toi.

Beaucoup de choses que tu n'as pas compris apparement. Tu peux faire une critique un minimum argumentée même sur un film qui pour toi est de la merde, justement précise, détaille ce qui t'a fais chié. Pour l'instant avec tes posts on dirait un gamin qui fait son caca nerveux devant ses légumes.

La pièce est mauvaise. Elle n'a pas d'argument. C'est du pur divertissement. Et puis Venus ou pas Vénus on est tous à lécher des bottes. En quoi exploiter ce truisme constitue de l"'art". Ca n'exprime qu'une évidence. Où est l'intérêt ?