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Gittes, détective privé, reçoit la visite d'une fausse Mme Mulwray, qui lui demande de filer son mari, ingénieur des eaux à Los Angeles. Celui-ci est retrouvé mort, noyé. Gittes s'obstine dans son enquête, malgré les menaces de tueurs professionnels.



O doux plaisir de savoir qu'on a encore de grands classiques tels que Chinatown à découvrir. J'ai trouvé ça génial, et outre le fait que ce soit une histoire d'enquete rondement menée, vraiment prenante, et sans temps morts; je crois que ce qui m'a surtout émerveillé ici c'est le niveau presque parfait de l'interprétation. Jack Nicholson évidemment est un véritable virtuose et son immense classe permet à tout le film de reposer sur ses épaules (je me demande même s'il y'a ne serait-ce qu'une scène où il n'apparait pas): car il dégage une véritable aura, il s'impose à l'écran et sa façon de toujours se dégager des mauvaises situations, son sourire cynique et amusé, ses vannes terribles qui lui font objets d'arme à feu le rendent si attachant qu'on a envie de se reposer sur lui et suivre toutes ses péripéties, de l'encourager à aller jusqu'au bout un peu lâchement. Il donne vraiment vie à son personnage, je trouve ça très émouvant de le voire jouer.. Enfin, tous les acteurs tiennent très bien leur rôle et ça participe en très grande partie à ce que le film se suive tout seul et passe très vite; déjà que l'intrigue était judicieuse, le récit remarquablement bien écrit et la réalisation savoureuse.

Voilà ce film, c'est pour moi tout simplement la très grande classe. Bon faut que je me vois d'autres Polanski à présent, ça commence à me passioner..

Le bal des vampires.

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Why there is so much trouble in this world?

Je l'ai vu ya pas longtemps également.
Au delà de l'enquête policière (rondement ménée et captivante) sont dépeintes les horreurs d'un Los Angeles à qui l'on donnerait au premier abord le bon dieu sans confession (Hollywood, le soleil, la Californie...). Car c'est un film très sombre; adultère, corruption, secrets, grand et petit banditisme (lol Polanski qui joue la petite frappe), tout ce petit monde gravite autour d'un enjeu aussi important et symbolique que l'EAU. Les thèmes traités dans le film sont profusion, et il fallait la classe de Polanski pour être à la hauteur. Nicholson est tout bonnement énorme.
6/6


Ah et puis Willis tu peux voir Rosemary's Baby, il claque aussi.

Peut-être mon Polanski préféré.

L'exemple parfait de ce qu'un auteur génial est capable de faire quand il fait semblant de se couler dans le moule d'un genre très codé pour en extraire des abîmes de trouble et de perversité. Sous le soleil caniculaire du Los Angeles des années 30, c'est une vératable allégorie sur le Mal qui se joue ici.
L'atmsophère déliquescente du film, la façon dont Polanski décrit des rapports de force souterrains qui mettent à nu des secrets putrides, l'opacité dans laquelle baignent la plupart des personnages, la complexité d'un scénario qui fouille bien profond les zones peu reluisantes des êtres et des motivations, tout cela est vraiment à tomber par terre.
Inutile de rappeler les ahurissantes qualités d'exécution du film : maîtrise prodigieuse de la mise en scène, rythme lancinant mais paradoxalement au cordeau, et bien sûr conviction magistrale de l'interprétation : Jack Nicholson en privé fouineur, Faye Dunayway fascinante en femme fatale et pourtant victime, et l'immense John Huston dans un inoubliable rôle de crapule.

découvert tardivement et j'avais accroché à rien du tout, trouvé ça paradoxalement tant plat qu'inutilement alambiqué, m'étais emmerdé comme pas permis... mais je crois que, globalement, j'aime de toute façon pas Polanski, dont le bal des vampires, puisque qq'un le cite, m'a laissé un souvenir pénible, mais péniiible...

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Moi non plus je n'ai pas accroché au Bal des vampires, je trouve que ça a pris un méchant coup de vieux. J'ai essayé deux fois, mais ça n'a jamais pris.

Le reste, je suis assez voire très fan, pour la plus grande partie.

Rosemary's baby est un monument, en effet.
Répulsion également est un véritable chef-d'oeuvre, matrice de tout un pan du cinéma névrotico-fantastique depuis quarante ans.

Et puis Le locataire, film encore un peu méconnu, un peu "maudit", qui constitue l'une des expériences les plus effroyables et traumatisantes qui soient. C'est LE film définitif sur la paranoïa.

Je trouve Le pianiste absolument magnifique aussi, extrêmement personnel, permettant de comprendre à quel point les traumatismes d'enfance de Polanski ont marqué les accents kafkaïens de son oeuvre par la suite.

Récemment Oliver Twist est pas mal aussi je crois... Plus trop de souvenirs si ce n'est une belle photo

C'était très joli, mais j'avais rien compris à ce film.

Oui je l'ai vu et j'ai adoré, ainsi que le Locataire. Ah et j'oublie à chaque fois que j'ai vu le bal des vampires.. Je me souviens d'une belle photo mais je n'avais pas aimé plus que ça.

Dommage là aussi qu'il n'y ait pas de top Polanski, c'est bien utile mine de rien ! Enfin je vais essayer de voir Le Pianiste là, je pense.

Cul-de-Sac aussi, c'est énorme... Mon Polanski préféré reste Le Locataire.

On va dire que c'est une adaptation "d'un académisme supérieur".
J'ai trouvé ça très soigné, mais un peu beaucoup mineur quand même.

Oui voilà tu résumes bien le truc.

J'ai aussi un peu de mal avec Le Bal des Vampires. Et Chinatown me laisse un peu froid, même si c'est un film parfait.

Par contre, il y a un Polanski assez méconnu que j'adore : Lunes de Fiel.

Bordel cette scène me fout le vertige et me fait flipper à un point...

Et cette fin cauchemardesque

Un film dément.

Je dis oui monsieur.

Ca fait un bail que je ne l'ai pas vu, mais j'avais adoré aussi. Il y a quelque chose de très douloureux, et une grande acuité, sous les outrances de cette autopsie des rapports du couple.