Forum de FilmDeCulte

Oeil de Lynx,

La ligne rouge est probablement mon film préféré. Le nouveau monde est pas loin derrière. Là pour le coup, je suis pas DU TOUT rentré dans Tree of Life. J'ai rien compris à ce qu'il se passait, et ou ça voulait en venir. Je suis resté en dehors absolument tout le long. Groooosse incompréhension pour moi. Je n'y ai vu que du faux, je n'y ai pas cru une seconde. Je suis deg.

La rectification portait sur la propriétaire de la robe, autrement on peut voir ce que l'on veut hors-champ, et il est bien évident que ces séquences abordent l'éveil à la sexualité, Œdipe inclus.

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"Je suis prêt à accepter une tonne de qualité chez Spielberg" Lohmann

Conclusion, je dois être quand même un pervers parce que j'avais du tout capté que c'était chez la voisine.

Je crois que je lâche un peu les 15 dernières minutes parce que le film épuise et que ce RDV au paradis est à mon avis raté (ce qui me traverse l'esprit à ce moment-là est la scène finale de Big Fish, ce qui n'est pas bon signe) . Mais sur les deux heures du début, je suis constamment bouleversé.

J'aime beaucoup l'idée de Tom que la mise en scène de Malick est l'accumulation de plans avec très peu de narration derrière, la manière dont il coupe un plan pour voir la même scène au plan suivant sous un autre angle et cette idée de collision successive des plans, qui au final produit sinon du sens, au moins des sensations. Personne ne tire autant de beauté que Malick des tâches de rousseur, des rideaux qui flottent au vent, d'une nuque sous un chignon, d'une rivière. Je crois que je trouverais ça insupportable de la part de quelqu'un d'autre mais la façon brinquebalante, chaotique et hâchée dont le film avance est totalement admirable. Parce qu'en plus au final, même avec très peu de dialogues, pratiquement pas de voix off, l'histoire avance, la famille se crée, les personages nous envahissent.

J'admire la prise de risque en permanence, j'admire le fait que Malick arrive à donner des sensations qu'on ne peut éprouver qu'au cinéma. La scène où un enfant remonte à la surface d'une chambre qui semble noyée sous les eaux suivie immédiatement d'un gros plan de l'actrice en train d'accoucher, ce que je ressens à ce moment là est juste inédit (comme la mort de Caviezel dans la Ligne Rouge et le cut sur les arbres et les enfants sous l'eau).

5/6 à cause de la fin où je lâche prise.

Putain aucune poésie Deudtens.

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I am the constant. You were always a variable.

On sent surtout une forte misogynie et peur du sexe dans ses propos.

Pourtant la chatte de ta mère est un vrai garage.

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N'écoutez pas Film Freak

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Bon, ayé, je l'ai vu. Et je mets une petite balise "chef d'oeuvre".

Tout d'abord, c'est magnifique. Tous les plans sont des compositions, toujours en mouvement, et tout est filmé avec une vraie sensibilité : aussi bien les personnages que les dinosaures que les cailloux que les arbres que les feuilles que les immeubles. Tout est beau à pleurer.
La partie cosmologique, si on a un peu de mal à comprendre ce qu'elle fait là (20 min d'intro pour la naissance du fils, c'est peut être beaucoup) est tout aussi magnifique. L'utilisation de musique religieuse (le "Lacrimosa" surtout) donne à tout cela une puissance, une majesté.
L'histoire centrale de la famille est aussi saisissante. Brad Pitt est d'une justesse incroyable en ce père de famille hanté par ses propres regrets, et son éducation "old school" n'est qu'une preuve d'un amour démesuré pour ses enfants. Jessica Chastain est parfaite en contrepoids ("Your mother's naïve. You can't be good in life"), mère insouciante elle aussi écrasée par ce mari qui peut être violent (mais ne la frappe jamais). La scène ou Pitt exprime ses regrets est très belle.
Je suis un peu plus réservé sur la fin (à partir du moment ou Penn dit "Guide us... to the end of time).
Trop de monde sur cette plage. La famille aurait suffit. La scène ou Chastain fait des gestes avec les mains dans cette lumière blanche est très perturbante, je trouve. (Chastain qui est d'ailleurs sublimée par la caméra, dans certaines scènes on dirait une déesse antique).

La réalisation et le montage sont parfaits. Tout en courbe, en ellipses, et épileptique, on est entraîné dans une sorte de bal dont on ne peut pas sortir une fois qu'on y est entré.
J'avais les larmes aux yeux pendant le Vlatva de Smetana (la musique de la BA).

Définitivement besoin d'une deuxième vision, aussi. Certains points restent à éclaircir, mais c'est de la compréhension pure et finalement c'est accessoire :


Par ailleurs, il me semble qu'il y a un moment dans la BA qui n'est pas repris dans le film (Chastain qui dit à Pitt : "He's afraid of you" ou un truc approchant), j'ai rêvé ?

Et il y a effectivement quelques plans repris à Home. La cascade, le lac coloré, peut-être d'autres. mais je ne vois pas où est le problème non plus.

5.5-6/6

Et en bonus yavait Mathieu Amalric dans la salle et j'ai pu discuter vite fait avec lui à la fin du film (mais pas du film).

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I am the constant. You were always a variable.

Bah non pas du tout. Moi aussi je me suis un peu embrouillé avec les frères mais je crois que

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Ouaip. Duquel est sorti une Lamborghini.