Forum de FilmDeCulte

Alors pour revenir sur certains points précis:

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Oui mais

Pour l'anecdote, quelques mots de McQuarrie sur le moustachegate:

When the DC thing came up, we were in a very weird and very difficult situation: If Henry shaved his mustache, DC doesn’t have a problem, but we do have a problem. DC said, “Well, our thought is that you can shave the mustache and as it grows back you can augment it with CG.” I thought, “Ehhh, that’s not really gonna work.” I’ve worked with fake mustaches before. You can get away with it for a shot or two, but it doesn’t work over the course of a movie. It certainly doesn’t work over the course of a movie in 35-mm anamorphic with a 75-mm lens in close-up. And, if you don’t believe me, just go look at any movie where someone wears a bad mustache for the whole film. It’s egregious. It’s almost comical.

Our producer Jake Myers said, “All right, let me figure out what that would cost.” And he worked out, based on his considerable experience, the number of shots that Henry Cavill would be in and how much those shots would cost. It was estimated to be at about $3 million. “Well,” he said, “what we’ll do is shut down and you guys just pay us the $3 million. We’ll shut down while Henry Cavill grows his mustache back.” Paramount Pictures heard about this and were like, “What are you doing! You’re not shutting the movie down! We have a release date!”

The sad irony was that, after the fact, Tom broke his ankle and the movie did shut down, but it wasn’t in the time that it could help DC. So, it was just a tragic set of circumstances. We would have loved to have done it, but there was no way we could have done it without compromising the film. I just felt terrible for them, and I still do think it’s a real bummer.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

ça n'aurait pas sauvé Justice League pour autant, alors que ça apporte vraiment quelque chose à son perso dans Fallout.

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Réalisateur de blockbusters d'action français dans une économie maîtrisée d'1h30 max hors générique

Y a une interview où il dit que ce passage + la voltige au-dessus de la rave au Grand Palais ont été coupés pour réduire la durée des séquences.

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Et ben putain... Alix a de quoi se sentir flattée.

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Réalisateur de blockbusters d'action français dans une économie maîtrisée d'1h30 max hors générique

Bon, j'avoue, sur le scénar je suis un peu comme Karloff, je suis un peu paumé dans le labyrinthe de qui veut quoi et qui manipule qui et qui bosse pour qui.. Le tableau est flou, mais il ne m'a pas empêché de kiffer les scènes de "twist", et d'apprécier par ailleurs ce mastodonte du blockbuster estival.
La formule "Mission: Impossible" carbure à plein régime, c'est vraiment la même formule encore une fois (ce qui constitue l'âme même de la franchise), les mêmes ingrédients, Tom qui court et bombe à retardement inclus.
Ce qui m'a marqué dans cet épisode, c'est (évidemment) l'action super-bombastic: toutes les scènes d'action (ou plutôt: de poursuite) sont démentes. Ca décoiffe et j'ai ri de plaisir. Le fait qu'elles soient tournées "en dur" (si CGI il y a: ils sont pratiquement invisibles) contribue grandement à cette jouissance. La scène des toilettes est un grand moment aussi.
L'autre chose marquante, c'est l'affection (grandissante?) que McQuarrie porte à Ethan Hunt: ce qui surnage dans ce spectacle et dans ce script alambiqué, c'est l'attention qu'on porte au personnage de Hunt: ce qu'il représente (dans le film, dans la franchise), et ce qu'il ressent, ce qu'il vit en tant qu'homme. McQuarrie arrive vraiment à rendre tous ces gens humains (une prouesse quand tu vis l'univers tellement improbable dans lequel ils évoluent), et Hunt en particulier. La fin, à ce niveau-là, est très réussie. La dernière réplique est parfaite.
J'aime beaucoup aussi comment ils ont insisté (un peu comme à chaque fois, mais quand même) sur l'esprit d'équipe, sur le fait que sans l'équipe, Hunt n'est rien... et inversement.
Luther est mis en avant et c'est top. Benji est top. Les persos féminins sont top... Je suis moins convaincu par Cavill (son peu mais aussi son perso), mais il fait le job et il est tellement à l'aise dans l'action..

Bref, c'est un super cool épisode.

En fait mes deux épisodes préférés, ce sont les deux de McQuarrie, avec Rogue Nation devant. (4,5/6)
Juste devant le De Palma et le Bird. (4/6)
Puis le troisième, que je devrais revoir.. (3,5/6)
Puis le deuxième que je n'aime pas trop. (2/6)

C'est comique parce qu'il n'y a que le De Palma que j'ai vu plusieurs fois, mais à la télé.
Tous les autres, c'était une fois, en salle, et jamais revus depuis..

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Toujours plus invincible, toujours plus asexué.

Bah alors Saint-Just, on parle de soi à la 3ème personne?

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Pourquoi tu m'appelles comme ça ?

Sinon, concernant Cruise.
Au culte de son corps s’est superposé le culte de l’abstinence. Tom Cruise est devenu un titan ascétique. Il suffit de le regarder dans Jack Reacher : Never Go Back. Son personnage est en couple, partage avec une femme une chambre d’hôtel, mais n’esquisse jamais le moindre geste, ne semble jamais éprouver le moindre désir. Surpuissant dans la démonstration de ses qualités de combattant, il paraît impuissant dans l’intimité. Seul, aussi, vide, robotique. L’une des dernières stars de cinéma est aussi la première à autant se préoccuper de son corps tout en ignorant sa chair.

Alors que Luc, il ignore pas sa chair, il la nourrit.

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En prévision de la sortie du 6e, je me suis refait la saga, et ce qu'il dit n'est pas faux. La bascule se fait entre le 2 (où les scènes de séductions assez beauf rappellent pas mal James Bond période Pierce Brosnan), et le 3, où Ethan Hunt se range. On comprend dans les épisodes suivants que cette relation est impossible à cause de la vie qu'il mène, sans que l'on ne comprenne s'ils sont toujours en couple ou pas (échange de regard à la fin du 4).
Cela dit Rebecca Fergusson apporte une dose d'érotisme assez troublant dans le 5e épisode, sans qu'il y ait passage à l'acte.

Bon là j'ai pris la CLAQUASSE de l'année. Sans problème le meilleur (après le 1) de la saga en ce qui me concerne. C'est le film somme de la franchise, ça ne s'arrête jamais, ça va toujours plus loin. La poursuite à Paris est un monument de scène d'action. Sur grand écran, je n'ai jamais senti le moindre plan CGI, ni le moindre fond vert. Cet amour du spectacle et du travail bien fait compense largement les errances du scenar - plus nébuleux tu meurs - et sa noirceur toute relative, voire carrément inoffensive. Mais je n'étais pas là pour voir le nouveau Dark Knight.

Et désolé Chris, mais j'ai grave senti l'absence du plan hélico VS camion. Surtout maintenant que je vois où il aurait du être. Y'a jamais "TROP" d'action, surtout quand elle est de cette qualité. Sale enculé.

Bref, 6/6 du coeur. Film qui m'a fait du bien. Surtout après 20 minutes de trailers DÉGUEULASSES en début de séance.

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Réalisateur de blockbusters d'action français dans une économie maîtrisée d'1h30 max hors générique