Forum de FilmDeCulte

Tu fais chier à rien comprendre, toi !!!

trop facile...

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Oui l'autre jour je lisais les talkbacks de ComingSoon et suite à une featurette un mec écrivait "pour un film intitulé Funny People, it's not really funny".
Le teubé...

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Le mec que citait Jericho, c'est moi (merci Jericho)

Isolée de son contexte, cette citation peut en effet laisser l'impression que le film est particulièrement dark. En fait, je précisais plus bas que Funny People suivaient plusieurs pentes, et que sa dernière était particulièrement cruelle. Etant donné que c'est la dernière qu'on voit, il est normal que le film nous laisse un (agréable) goût de cendre. Je maintiens que le film est particulièrement flippé, inquiet, pour une comédie.

Et c'est là où je te rejoins totalement Film Freak : on pense beaucoup à James L. Brooks (remercié au générique, donc Apatow ne s'en cache pas), dont j'ai découvert récemment les deux premiers films : Terms of Endearment et Broadcast News, deux chefs d'oeuvre d'ambiguïté et de subtilité dans la mise en scène. A propos de la subtilité, d'ailleurs, j'insiste : Funny People l'est. Extrêmement. Pour en revenir à Brooks : cette même sensation de malaise tout du long (en particulier pendant les scènes de pleurs, qui sont mises en scène de sorte qu'on soit ému mais profondément gêné de l'être), cette même lucidité vis-à-vis des personnages, qui n'empêche ni l'identification ni la compassion (, cette même capacité à "gifler" les personnages sans les humilier (les fausses larmes dans Broadcast News, le téléphone portable d'Adam Sandler pendant le spectacle de la petite fille)... Bref un entre-deux parfait, ce que le cinéma devrait toujours être, ce que Desplechin ne sera jamais.

Et James L.Brooks qui tourne actuellement un film avec Jack Nicholson et ... Paul Rudd.

http://www.imdb.com/media/rm2069535232/nm0000985

Masterclass Judd Apatow jeudi 3 septembre à la fnac Montparnasse à 17h.

Ca tue.

sa mère putain...

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C'est pas trop tow !

*SPOILERS*


Riche et célèbre, George Simmons est un comique qui n’a plus besoin de faire ses preuves. En apprenant qu’il est atteint de leucémie, il réalise qu’il a laissé derrière lui la seule femme qui l’ait jamais aimé.
Troisième réalisation seulement de Judd Apatow, Funny People est donc d’abord un film existentiel. Simmons traversera, dans sa reconquête de l’être aimé, diverses phases formatrices et évoluera vers une maturité tardive mais nécessaire. Et le cinéma d’Apatow est là: fait de quêtes identitaires, de parcours initiatiques, il inscrit ses personnages dans la nécessité d’un passage à la normalité. Comme le puceau de 40 Year Old Virgin, poussé par ses copains à sauter dans le grand bain ou Ben de Knocked Up, tenu de prendre ses responsabilités devant une naissance imprévue, George sera contraint de laisser s’éloigner la femme qu’il aime pour ne pas détruire son foyer.
Retour à la raison qui construit tous les films d’Apatow et génère une même structure narrative où deux temps forts se répondent et impriment le rythme: l’exposition et la résolution. Le premier étant toujours plus savoureux et plus réussi, lorsqu’Apatow laisse le temps à ses personnages d’exprimer pleinement leur potentiel comique. Des personnages toujours désaxés, inadaptés, que ce soit un puceau au milieu d’obsédés, un futur papa au milieu d’ados attardés ou un comique qui n’a plus envie de rire. Là on sent le réalisateur généreux avec ses personnages et à l’aise dans le tempo de la comédie pure.
Par contre, il a du mal avec le rythme plus classique de la comédie de mœurs dans lequel il installe ses développements et sa résolution, souvent trop longs, confus. Il laisse inexorablement retomber la pression. C’est dommage.

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Spoiler dans le message ci-dessus.

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merci. j'avais oublié ça.

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Allociné annonce 2h16 pour la version France. Ca a coupé?

le dossier de presse annonce "environ 2h20" donc rien n'est sûr.

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La fameuse masterclass qui a fait beaucoup de bruit :

http://www.independencia.fr/indp/APATOW ... s1et2.html

Beaucoup de bruit, t'es sûr? Où?

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