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MessagePosté: 10 Nov 2005, 16:07 
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C'est plutôt dans le sens "le sexe c'est mal sans amour", ce qui n'est pas pareil, et qui pour le coup est pile dans le puritanisme.


Là, je suis d'accord, l'idée de chatiment qu'il y a derrière ce genre de propos est puante et ridicule.
Mais je ne crois que ce soit le message véhiculé par ces films (bon j'ai pas vu celui-ci mais je parle des sex comedie en général). Y a plus le besoin de mettre des bons sentiments au milieu d'une vision barrée du sexe pour rassurer nos chères petites têtes blondes.


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MessagePosté: 13 Nov 2005, 14:28 
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Jack Griffin a écrit:
Il parait que ça distille un certain moralisme douteux (l'abstinence c'est bien à moins d'avoir trouvé le vrai amour :arrow: l'église a donc raison)...Tu confirmes ?


non. le réalisateur est du côté du puceau, qui se trouve très bien comme ça, au contraire de ses collègues qui trouvent ça anormal. Donc non, ça n'est pas douteux selon moi...

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« Celui qui croit qu'une croissance exponentielle peut continuer indéfiniment dans un monde fini est soit un fou, soit un économiste. » (Kenneth E. Boulding)


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MessagePosté: 13 Nov 2005, 14:35 
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Karloff a écrit:
Pour le coup, je rejoins Jack Griffin... L'abstinence plutôt que le sexe sans amour alors que justement le sexe est une composante de l'amour, je trouve ça assez rétrograde comme idée.


il ne faut pas voir de point de vue moral sur le sujet de l'abstinence.
les auteurs ont juste voulu fustiger une course à la consommation et à la performance sexuelle, et mettre en avant l'hypocrisie de la société américaine qui n'a aucun problème à montrer de façon complaisante de la violence dans les films et à utiliser le sexe comme support marketing, et à le vendre comme une denrée, et qui de l'autre refuse d'en parler de façon simple, pragmatique, honnête et décomplexée (il y a une scène dans le film qui le montre très bien d'ailleurs).
Certes, le film n'évite pas les blagues graveleuses sur le sexe, mais c'est plus pour montrer à quel point on ne sait pas en parler autrement...

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MessagePosté: 13 Nov 2005, 14:39 
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Marouxel a écrit:
Et puis la moral de ces films n'est en général pas si radical, c'est plutôt "le sexe c'est mieux avec amour", et je crois que là-dessus tout le monde est d'accord de toute façon, non?


Non...

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Delirium Tremens


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MessagePosté: 13 Nov 2005, 14:43 
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Pandi a écrit:
Marouxel a écrit:
Passéiste, et souvent dicté par de profondes croyances religieuses qui battaient son plein il y a déjà un certain temps. Et les opinions seulement basées (modelées?) sur des préceptes religieux, je trouve toujours ça douteux quelque part.

Et puis la moral de ces films n'est en général pas si radical, c'est plutôt "le sexe c'est mieux avec amour", et je crois que là-dessus tout le monde est d'accord de toute façon, non? Y a pas de puritanisme douteux là-dedans.


C'est plutôt dans le sens "le sexe c'est mal sans amour", ce qui n'est pas pareil, et qui pour le coup est pile dans le puritanisme.


t'as vu le film ? parce qu'il n'y a aucun puritanisme là-dedans. juste deux personnes déçues par le sexe et/ou l'amour qui décident de prendre leur temps...ils ont un passé, un vécu, qui justifient le fait qu'ils ne se sautent pas dessus à la première rencontre, c'est tout. Mais y voir une quelconque morale conservatrice, c'est limite non ?

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MessagePosté: 13 Nov 2005, 14:58 
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tape dans ses mains sur La Compagnie créole
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Canard_WC a écrit:

t'as vu le film ? parce qu'il n'y a aucun puritanisme là-dedans. juste deux personnes déçues par le sexe et/ou l'amour qui décident de prendre leur temps...ils ont un passé, un vécu, qui justifient le fait qu'ils ne se sautent pas dessus à la première rencontre, c'est tout. Mais y voir une quelconque morale conservatrice, c'est limite non ?


Très d'accord.

Je trouve toute cette conversation inutile, débile.




Cette fin est juste peu cohérente (il y a pas mal de défauts dans ce film, notamment dans le scénario - faut pas chercher plus loin): à la fin, réconciliation et tout et tout, il est prêt à baiser et tout et tout... Mais pourquoi attendent-ils de se marier pour le faire...? C'est peu convaincant, pas crédible.

Ceci dit, la scène du dépucelage est en soi très drôle... :)

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"


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MessagePosté: 13 Nov 2005, 15:31 
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Arnotte a écrit:





SPOILERS





Cette fin est juste peu cohérente (il y a pas mal de défauts dans ce film, notamment dans le scénario - faut pas chercher plus loin): à la fin, réconciliation et tout et tout, il est prêt à baiser et tout et tout... Mais pourquoi attendent-ils de se marier pour le faire...? C'est peu convaincant, pas crédible.

Ceci dit, la scène du dépucelage est en soi très drôle... :)


oui, moi aussi je me suis posé la même question ! j'ai trouvé ça un peu nul, et pas très crédible non plus...
je trouve aussi que l'histoire est un peu longue, le film aurait mérité une petite coupe de 20 min... Mais sinon c'est que du tout bon, très au-dessus des sex-comédies que l'on a déjà vues et qui ne volent pas bien haut.
Je ne compte plus les scènes drôles, ni le nombre de fois où je ne pouvais plus m'empêcher de rire.
Steve Carrel est excellent, c'est une vraie surprise pour moi... Je crois qu'il faudra compter sur lui dans les futures comédies.

*let the sunshine....* (même le générique est excellent !).

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MessagePosté: 13 Nov 2005, 18:21 
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tape dans ses mains sur La Compagnie créole
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Canard_WC a écrit:
je trouve aussi que l'histoire est un peu longue, le film aurait mérité une petite coupe de 20 min... Mais sinon c'est que du tout bon, très au-dessus des sex-comédies que l'on a déjà vues et qui ne volent pas bien haut.
Je ne compte plus les scènes drôles, ni le nombre de fois où je ne pouvais plus m'empêcher de rire.
Steve Carrel est excellent, c'est une vraie surprise pour moi... Je crois qu'il faudra compter sur lui dans les futures comédies.

*let the sunshine....* (même le générique est excellent !).


Je suis 100% d'accord avec chaque mot que tu as écrit.

Quand il commence "When the mooooon...." ... j'en pouvais plus. :P

Steve Carell m'avait déjà fait rire bruyamment dans "Bruce Almighty", mais ici il est phénoménal...

Et à propos de "Evan Almighty" (la suite, mais avec Carell), je trouve l'idée débile, un nouveau parfait exemple du manque d'inspiration d'hollywood et son principe du recyclage.

... mais bon, ce sera peut-être à mourir de rire hein... :D

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MessagePosté: 14 Nov 2005, 01:47 
Je comprendrai jamais pourquoi on veut voir du puritanisme là où y en a pas, c'est vraiment pénible.

Comme vous l'avez compris, j'ai adoré. Oui, même la fin.


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MessagePosté: 14 Nov 2005, 14:19 
"You know how I know that you're gay?"

:lol: :lol: :lol:


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MessagePosté: 14 Nov 2005, 16:06 
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Vaut mieux l'avoir en journal
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Comédie sympathique, longue à démarrer, qui passe malheureusement et paresseusement un peu à côté de certain gags (le dépucelage - scène bof avec un gag déjà utilisé dans le pourtant pitoyable Alarme Fatale). Les acteurs sont bons, mais le tout est un peu trop mou pour s'imposer comme La comédie. Ca manque de méchanceté, de punch, autant de qualités qui habitaient, quoiqu'on pense du film, un Dodgeball par exemple.
Finalement, le film est très proche des American Pie : une ou deux scènes au potentiel culte, un peu de vulgarité mais pas trop, une absence totale de mise en scène, des gags amusants mais bien souvent traités en surface. On rit, mais on est très très loin d'un Fous d'Irène.

Et j'aimerais bien comprendre pourquoi ils attendent le mariage pour niquer.


3.5/6


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MessagePosté: 14 Nov 2005, 22:27 
Citation:
Les acteurs sont bons, mais le tout est un peu trop mou pour s'imposer comme La comédie. Ca manque de méchanceté, de punch, autant de qualités qui habitaient, quoiqu'on pense du film, un Dodgeball par exemple.

Je pense que c'est justement pour sa tendresse envers ses personnages que le film m'a plu. En ce sens, je trouve le film assez proche des derniers Farrelly, le ton est attachant, et on ne sombre pas dans la méchanceté gratuite. Même quand il montre les faiblesses de tout le monde, Judd Apatow a l'intelligence d'en faire ressortir leur humanité. J'ai donc aimé le fait que le film dure deux heures pour laisser vivre ses personnages.


Citation:
Et j'aimerais bien comprendre pourquoi ils attendent le mariage pour niquer.


Pour moi, la vraie conclusion du film, c'est quand Andy avoue enfin à Catherine Keener qu'il est puceau, libérant enfin tous ses gros complexes à la con... Ca prend le contre-pied des banales comédies romantiques où le couple finit enfin par s'aimer à la fin... Là, tu as un couple qui s'aime depuis le début et l'obstacle, c'est justement la peur du sexe... C'est uniquement ce qui préoccupe le puceau et le scénario est simplement basé la-dessus. Ce serait très con de la part du puceau que d'aller tirer un coup ailleurs alors qu'il vient juste de tomber amoureux, non? Ses copains lui disent "non, non, ne va pas la voir tout de suite, apprends à baiser avant"... Le film se moque surtout du culte de la performance sexuelle et des complexes qu'elle peut engendrer... Surtout quand le dépucelage ne serait juste qu'un moyen pour rentrer "dans la norme". Mais ce serait mal comprendre le film que d'y voir une morale puritaine et bien-pensante ! Surtout qu'on ne nous cache rien de l'immaturité totale d'Andy, il devrait surtout apprendre à grandir... Donc, le propos est intelligemment nuancé, pas connement manichéen comme le voudraient tant les ligues conservatrices...

Quant au mariage, c'est juste un classique happy-end qui me semble logique vu les sentiments du couple, et le dépucelage pour la nuit de noces ne signifie pas forcément que le film fait l'éloge de l'abstinence sexuelle avant le mariage (je me demande vraiment où on peut voir ça). Je pense que c'est surtout pour une question d'efficacité scénaristique : il fallait que le climax tant attendu n'arrive qu'à la fin! Si le film avait enchainé la scène de dépucelage avant la scène de mariage, cela aurait été beaucoup moins drôle. Or, ici, cela permet au film de conclure par un générique hilarant où le puceau se met à chanter ! De toute façon, ils allaient se marier un jour ou l'autre, alors quelle importance s'ils baisent avant ou après le mariage? La nuit de noces semblait juste une jolie occasion de passer à l'acte...


Dernière édition par Jericho Cane le 30 Nov 2005, 11:25, édité 1 fois.

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MessagePosté: 17 Nov 2005, 23:39 
Allez, un UP pour ce film qui est quand même celui qui m'aura fait le plus bêtement marrer cette année avec Wedding Crashers. :)


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MessagePosté: 30 Nov 2005, 11:16 
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Serial Modo
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Messages: 16802
Localisation: en cours...
rattrapage hier et bonne surprise : très drôle, réussi à étirer son concept pourtant grillé dès le titre sur la durée du film... Non,v raiment bien, même si effectivement c'était pas nécessaire que ça finisse sur un mariage...

4,5/6

moins sage que wedding crashers en fait, ce qui n'est pas un mal...

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MessagePosté: 16 Juin 2006, 16:52 
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Matou miteux
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Inscription: 05 Juil 2005, 13:48
Messages: 12933
Localisation: From a little shell, at the bottom of the sea
A la base j'avais d'énormes préjugés, sur le titre putassier, sur le côté American Pie +20ans avec perso de guignol et fausse compassion (les affiches où Carell a l'air d'un demeuré), sur "je sors de Serial Noceurs et plus jamais ça sur 2H10". Voilà les préjugés c'est mal mais du coup j'ai zappé le film.

Vu...et je trouve que ça débute très bien. Les personnages sont bons, jusqu'aux seconds rôles, c'est souvent drôle et je trouve pas qu'on tombe dans la vulgarité cache-misère (type "on a pas de talent donc on va faire bouffer des éclairs à la merde de chiens par nos personnages"). Et le sujet est bon, permettant l'espace de quelques séquences d'être plus méchant et plus cruel (bon c'est pas horrible non plus) sur son freak qui traque les nanas bourrées qu'il pourra par conséquent essayer de baiser. Le héros, complètement décalé en anti-performer sexuel, est la clef du film et Steve Carell est excellent, comme Keener, comme les autres.

Après...ça s'étire, et je souffre pas de la longueur, plutôt du fait que ça devient de plus en plus sage, avec des maladresses genre "moment de bonheur à vélo avec du sous Solsburry Hill". Et l'humanité du départ se transforme en sucre un peu forcé.

Mais ça reste bien. Et Kelly Clarkson est effectivement une excellente insulte.

4/6

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