Forum de FilmDeCulte

Pog Drunk Love.

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14 ans.

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Rappelle wat quand on jouait au poker et on pariait des pogs...

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Les po(v)gars.

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Film qui m'a retourné et qui m'a complétement laissé con.

Je ne sais même pas quoi dire tant le film m'a surpris en bien et tant je l'ai trouvé juste, "humain" c'est effectivement le mot. Une brève de vie triste drôle et mollassonne...
Rien à dire si ce n'est que le film en surprendra plus d'un.

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Why there is so much trouble in this world?

Dur d'écrire là-dessus... Surtout que comme souvent ces temps-ci, pas le temps d'écrire beaucoup. Disons que c'est le film le plus proche de Freaks & Geeks, dans sa profondeur, dans son envie d'accéder à l'âge adulte, mais que quelque part, le film me paraît un peu forcé, que son projet déborde un peu trop, il n'y a pas la belle simplicité de la série, les ruptures de ton dont tout le monde parle sont un peu métronomiques, à mon goût, dans F&G ça s'opérait par subtils glissements de terrain, là Apatow vise à la grande forme, on le sent, et à mes yeux il s'y égare un peu, fait un peu le coq. Je ne dis pas que le film est prétentieux, ni qu'il est raté, il est souvent beau, souvent juste, souvent émouvant, mais moi qui pleure à chaque épisode de F&G je n'ai jamais retrouvé cette émotion-là.

J'ai un peu l'impression que le film en fait trop, trop dans son écriture, trop dans ses intentions et surtout trop dans sa mise en scène. La photo de Kaminski se la joue, certains plans me paraissent gonflés pour pas grand chose (le travelling final, par ex), on est loin de la rigueur sans ambages, et pour le coup désarmante de simplicité, de la série, qui reste pour moi le sommet de la carrière d'Apatow (les épisodes qu'il réalise lui-même sont d'une sobriété incroyable). Ici, c'est très inégal, on a du champ/contrechamp plat, et puis soudain des plans qui se posent là, qui veulent se montrer plutôt que de montrer ce qu'ils contiennent...

Le film aurait à mon sens gagné à être plus resserré, plus concentré, peut-être plus pensé. J'ai eu parfois la désagréable impression d'un film de scénario, un scénario remarquable, certes, très technique en somme, un scénario qui sait varier le ton dans une seule et même scène, dans un seul détail parfois (effectivement, le coup du portable pendant Cats, c'est parfait), mais j'avais parfois l'impression d'assister à un premier montage, que le film était à deux doigts d'être immense, mais qu'il était paradoxalement à la fois trop calculé et trop lâche (comme on dit d'un noeud qu'il est lâche, pas dans le sens de peureux).

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en tout cas, ça n'a pas duré la reprise du bon pied des Cahiers... leur dossier est un sacré ramassis de conneries... l'article de Tessé notamment est absolument con, son résumé de Freaks&Geeks est soit celui d'un abruti, soit d'un type qui n'a pas vu la série.

dossier de gros blairs, en tout cas, acharnement idiot et aveugle, énergie gratuitement dépensée, pages inutiles, à jeter.

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Ca oui, pour le reste ça se discute...

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Oui.

Dis nous TBA.

Film très particulier en effet. Constamment sur le fil du rasoir, entre rires et larmes.
Y'a toujours ce gros problème de rythme avec Apatow : trop long, mais si j'étais monteur, je pourrais rien couper des scènes que j'ai vu. C'est le scénario qui est à retravailler à chaque fois, il faudrait vraiment qu'il condense certains trucs, certaines scènes, certaines idées.
Donc oui très surpris par ce film, moi qui n'aime pas, mais alors pas du tout Sandler, c'est très bien de le voir ici dans un rôle simili-autographique, avec ses films de merde, son fric, sa solitude. C'est troublant et très touchant. Lui est très touchant, les yeux cernés, la gros bide, mal rasé, désagréable, seul. Le scénario est quand même extrêmement bien écrit, toute cette histoire sonne incroyablement juste, émouvante.
Et de l'autre côté, y'a toujours cette humour gras qui me fait marrer comme pas possible, à base de masturbation et de vannes bien senties. J'adore les dialogues, tout décole, les acteurs sont tous parfaits (Schwartzman, Hill, Bana, la fille bizarre-mais-mignonne, et Rogen bien sûr).
Donc oui le film aurait pu être très grand, au final il est bancal, mais tellement attachant, tellement vrai. Une vraie montagne russe d'émotions.

5/6

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Il se discute quand même des choses intéressantes, bon j'ai pas encore vu le film donc j'ai pas lu la critique de Tessé, mais l'opposition entre Apatow et Hughes faite par Bozon est intéressante, le point de vu féminin de Garson sur son cinéma est intéressant aussi... Après c'est pas le dossier du siècle surement, mais je m'en fous, c'est pas à jeter je trouve.

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Ah, tu n'as pas encore vu le film. Et bien vas y gros coquin!

Je peux le voir qu'en vf sur Montpellier, donc non.

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TBA, si tu as deux minutes, lis ça : http://mouches-d-eau.blogspot.com/2009/ ... aires.html et ça : http://mouches-d-eau.blogspot.com/2009/ ... iptum.html

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Comme tous les Apatow, la dernière heure patine sévère jusqu'à surappuyer un peu trop la typo des personnages (du coup l'ex apparait finalement un peu nouille), à vouloir résoudre le film en se prenant les pieds dans le tapis du happy end. C'est du petit feel good movie, dont il ne faudrait pas non plus nier la suprématie de la tendresse de bande, mais on se dit parfois que c'est dommage de sentir tellement la formule au détriment de la surprise.
Du bon 4/6 tout de même