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MessagePosté: 16 Mai 2012, 18:54 
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Tom a écrit:
Il y a en fait une foi très forte dans la communauté (qui tiendra au-delà de l'Etat, voire même contre lui). Une foi dans le fait que les personnages soient rattrapés in extremis par leur humanité, ou leur pureté enfantine si on veut (la fin de Lady for a Day, par exemple) - d'où l'humanisme. Cinéma idéaliste, sans doute, mais naïf au sens de niais du coup je sais pas : le monde alentours chez Capra est souvent hostile et noir, la communauté y est limite une barricade. Ce sont des films qui sont quand même assez phobiques dans l'ensemble.


J'ai mis naïf entre guillemets, hein, je ne crois pas à la naïveté. L'humanisme que tu décris, je le trouve de pacotille. A la rigueur, un humaniste dans le cinéma hollywoodien, je ne vois que Ford, qui n'a pas recours à des croyances idiotes comme l'innocence et la pureté de l'âme humaine pour parler de sa foi en l'humanité.

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MessagePosté: 17 Mai 2012, 02:13 
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Tetsuo a écrit:
qui n'a pas recours à des croyances idiotes comme l'innocence et la pureté de l'âme humaine pour parler de sa foi en l'humanité.

Je te suivrais si cette grâce touchait l'ensemble du monde, alors que dans les films elle se limite la plupart du temps à un personnage isolé (quand bien même je te concède qu'on croise en route une imagerie plus clichée, comme l'innocence acquise des enfants par exemple - mais tu remarqueras que du même coup ils ne sont souvent que des figurants de passage, et jamais de vrais personnages). Dans beaucoup de ses films on retombe quoiqu'il en soit sur le même schéma : celui d'un(e) cynique (le perso secondaire) qui se ré-humanise en côtoyant une communauté ou un groupe (auquel appartient le perso principal) plus fidèle à l'Amérique des origines que ne l'est l'Etat désenchanté. Mais ces communautés restent justement des anomalies isolées, des exceptions façon groupe de survie.

Évidemment c'est idéaliste, puisque le personnage cynique est la promesse d'une Nation qui finira comme lui par retrouver le droit chemin. Mais je trouve faux d'accuser Capra d'hypocrisie quand le monde alentours n'est jamais édulcoré, le peindre en noir étant justement la condition pour créer ces bastions humains (contre une foule en furie, un sénat entièrement corrompu, la pauvreté d'un pays en crise, le destin habituel des petites villes dominées par un banquier...). C'est cette dialectique qui lui permet de fantasmer en miniature le monde tel qu'il aimerait qu'il soit, sans pour autant l'assimiler au monde tel qu'il est (celui-ci continuant à exister dans la diégèse). On peut certes trouver que la finalité de cette démarche est puérile, régressive, voire gentiment masturbatoire, mais je vois pas où c'est faussement naïf.

Je pige que c'est le mot humanisme qui te fait tiquer (effectivement pour Capra c'est peut-être pas exactement le bon terme), mais ça ne suffit pas pour disqualifier son cinéma par principe. J'ai beau adorer Ford, je n'ai pas envie que tous les cinéastes soient Ford, et un réal qui peint le monde tel qu'il le fantasme (ce qui est déjà, en creux, un point de vue) m'intéresse autant que celui qui pose un regard sur ce qui est. Pour le coup, Capra est l'un des rares à articuler ça avec assez d'intelligence pour que ses films ne se vautrent pas dans le pâté, et ça en fait à mes yeux une exception précieuse.

En parlant de Ford, un truc intéressant serait de comparer certains Capra au passage dans la communauté à la fin des Raisins de la colère, on verrait facilement les différences.


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MessagePosté: 17 Mai 2012, 14:33 
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Tom a écrit:
Tetsuo a écrit:
qui n'a pas recours à des croyances idiotes comme l'innocence et la pureté de l'âme humaine pour parler de sa foi en l'humanité.

Je te suivrais si cette grâce touchait l'ensemble du monde, alors que dans les films elle se limite la plupart du temps à un personnage isolé (quand bien même je te concède qu'on croise en route une imagerie plus clichée, comme l'innocence acquise des enfants par exemple - mais tu remarqueras que du même coup ils ne sont souvent que des figurants de passage, et jamais de vrais personnages). Dans beaucoup de ses films on retombe quoiqu'il en soit sur le même schéma : celui d'un(e) cynique (le perso secondaire) qui se ré-humanise en côtoyant une communauté ou un groupe (auquel appartient le perso principal) plus fidèle à l'Amérique des origines que ne l'est l'Etat désenchanté. Mais ces communautés restent justement des anomalies isolées, des exceptions façon groupe de survie.


Et bien moi c'est l'inverse : si l'humanisme de Capra s'étendait à tout le monde, s'il était capable d'accorder la grâce à n'importe quel personnage, même le pire des salauds, peut-être que là, oui, il me toucherait, j'y croirais. Au fond, c'est ça l'humanisme. Et la différence avec Ford est précisément là : son humanisme à lui est susceptible d'atteindre n'importe qui (ce qui ne signifie pas qu'il sauve systématiquement tout le monde mais qu'il le pourrait, et c'est cette nuance qui en fait toute la valeur).
Autre chose : qu'un réalisateur ne croit pas nécessaire de s'attarder sur la caractérisation de tout ce qui peuple son film, que, sous prétexte qu'untel n'est "qu'un figurant de passage", on peut se contenter de le rendre caricatural, cliché, pas estimable au point de le considérer comme un "vrai personnage", je trouve ça gravissime Tom. C'est toute la différence, ici, entre un Capra et un Minnelli par exemple. Soit un gouffre. Soit ce qui distingue les bons cinéastes des mauvais.

Citation:
Évidemment c'est idéaliste, puisque le personnage cynique est la promesse d'une Nation qui finira comme lui par retrouver le droit chemin. Mais je trouve faux d'accuser Capra d'hypocrisie quand le monde alentours n'est jamais édulcoré, le peindre en noir étant justement la condition pour créer ces bastions humains (contre une foule en furie, un sénat entièrement corrompu, la pauvreté d'un pays en crise, le destin habituel des petites villes dominées par un banquier...). C'est cette dialectique qui lui permet de fantasmer en miniature le monde tel qu'il aimerait qu'il soit, sans pour autant l'assimiler au monde tel qu'il est (celui-ci continuant à exister dans la diégèse). On peut certes trouver que la finalité de cette démarche est puérile, régressive, voire gentiment masturbatoire, mais je vois pas où c'est faussement naïf.


"Faussement naïf" est un pléonasme. Comme je l'ai dit plus haut je ne crois pas à la naïveté donc quand on me brandit joyeusement un idéal naïf, j'y vois obligatoirement de l'insincérité (ou de l'idiotie pure, ce qui est souvent pareil). En l'occurrence, cet idéal dont tu parles, cette foi en une communauté rédemptrice qui remettrait sur le droit chemin le cynique perdu qui incarnerait la promesse de la Nation etc, je trouve ça vraiment très con. Voire douteux (qu'est-ce qu'il en est de tout ce qui est extérieur à la communauté ?). Ca ne rime à rien, ce ne correspond à rien, c'est un idéal sans fondement, une croyance basé sur du vent. Autant regarder un épisode des Schtroumpfs. "Il n'y a que les pessimistes qui peuvent être idéalistes" disait Welles, c'est-à-dire qu'un idéaliste est d'abord quelqu'un qui a pleinement conscience de l'horreur du monde mais aussi foi dans la grâce dont il est capable, pas quelqu'un qui le fantasme.

Citation:
Je pige que c'est le mot humanisme qui te fait tiquer (effectivement pour Capra c'est peut-être pas exactement le bon terme), mais ça ne suffit pas pour disqualifier son cinéma par principe. J'ai beau adorer Ford, je n'ai pas envie que tous les cinéastes soient Ford, et un réal qui peint le monde tel qu'il le fantasme (ce qui est déjà, en creux, un point de vue) m'intéresse autant que celui qui pose un regard sur ce qui est. Pour le coup, Capra est l'un des rares à articuler ça avec assez d'intelligence pour que ses films ne se vautrent pas dans le pâté, et ça en fait à mes yeux une exception précieuse.


Tu piges mal. Déjà je n'ai jamais voulu que tous les cinéastes soient Ford, dont j'ai bien précisé qu'il était une exception de cinéaste humaniste (là comme ça, j'en vois pas vraiment d'autre, du moins pas autant, peut-être Malick mais il est très fordien aussi). Ensuite, un cinéaste qui a un point de vue sur le monde n'est pas pour autant un bon cinéaste, loin s'en faut (le cinéma nazi avait aussi un point de vue et faisait état du monde tel qu'il le fantasme, et c'est pas dit que ce n'était pas articulé intelligemment non plus). Enfin, j'aime pas trop Capra mais je connais pas énormément son cinéma (suffisamment cependant pour le trouver bien inférieur à celui de Ford, mais même à celui de Wilder aussi) mais là, je me base essentiellement sur ce que tu en dis toi, sur la vision que tu lui prêtes, et qui ne me convainc pas (et qui apporte même de l'eau à mon moulin), je ne le disqualifie pas par principe.

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MessagePosté: 17 Mai 2012, 14:59 
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Citation:
c'est-à-dire qu'un idéaliste est d'abord quelqu'un qui a pleinement conscience de l'horreur du monde mais aussi foi dans la grâce dont il est capable, pas quelqu'un qui le fantasme.


Oui, tout à fait d'accord avec cette définition, c'est pour ça aussi que j'aime par dessus tout le personnage du Comédien dans Watchmen!

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MessagePosté: 17 Mai 2012, 15:38 
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Tetsuo a écrit:
Et bien moi c'est l'inverse : si l'humanisme de Capra s'étendait à tout le monde, s'il était capable d'accorder la grâce à n'importe quel personnage, même le pire des salauds, peut-être que là, oui, il me toucherait, j'y croirais.
Tetsuo a écrit:
"Faussement naïf" est un pléonasme. Comme je l'ai dit plus haut je ne crois pas à la naïveté donc quand on me brandit joyeusement un idéal naïf, j'y vois obligatoirement de l'insincérité (ou de l'idiotie pure, ce qui est souvent pareil).

J'ai quand même le sentiment que tu plaques sur Capra un modèle de cinéma qui n'est pas le sien, et forcément à travers cette grille de lecture il apparait comme un cinéaste aberrant, voire douteux. Or le fantasme ne peut pas être balayé comme une gaminerie ici, il est fondamental dans cette histoire, parce qu'il n'est jamais acquis : c'est le principe des films d'en tester la validité en le confrontant à la réalité du monde (en découlent les enjeux dramatiques : la maison du patriarche va-t-elle être détruite, le jeune sénateur va-t-il être jeté hors du sénat, Deeds peut-il distribuer son argent de manière désintéressée sans provoquer un désastre). On teste la validité de l'utopie, y compris sa possible naïveté, qui est interrogée (plusieurs de ses personnages principaux sont justement des grands naïfs qui se prennent une ruée de coups en rencontrant le monde). C'est un cinéma qui s'est formé dans la noirceur de la crise, et dont la particularité est d'approcher ses communautés euphoriques comme des expériences de survie : elles ne sont jamais tranquillement entérinées.

Tetsuo a écrit:
Autre chose : qu'un réalisateur ne croit pas nécessaire de s'attarder sur la caractérisation de tout ce qui peuple son film, que, sous prétexte qu'untel n'est "qu'un figurant de passage", on peut se contenter de le rendre caricatural, cliché, pas estimable au point de le considérer comme un "vrai personnage", je trouve ça gravissime Tom.

Mais bien sûr que non ça n'a rien de gravissime... C'est un cliché qu'il a en tête, et qui déteint de manière pauvre sur ses films : il croit dans la vie que tout enfant est intrinsèquement bon, comme Griffith croit que tous les noirs sont intrinsèquement bêtes (pour aller vite), et à cause de cela les gamins sont dans ses films des personnages dénués d'enjeux, donc chiants, donc souvent réduits à portion minimum et complètement secondaires ; le seul dommage collatéral c'est une mini-scène sans intérêt par film. Il n'a jamais fait de film sur les enfants, il me semble (il faudrait vérifier), et c'est révélateur : la question ne l'intéresse tout simplement pas, dans son univers c'est un fait établi, un contexte (les gamins qui dansent au parc dans Vous ne l'emporterez pas avec vous, les gamins du club qui soutiennent Smith dans Mr. Smith au sénat...). S'il étaient de vrais personnages, s'il était "observés" d'une quelconque façon par la mise en scène, la question de la caricature se poserait, mais ici ce n'est pas le cas.

Tetsuo a écrit:
En l'occurrence, cet idéal dont tu parles, cette foi en une communauté rédemptrice qui remettrait sur le droit chemin le cynique perdu qui incarnerait la promesse de la Nation etc, je trouve ça vraiment très con. Voire douteux (qu'est-ce qu'il en est de tout ce qui est extérieur à la communauté ?).

Elle n'est pas évangélisatrice, hein. C'est une portion qui a survécu au désenchantement, et au contact de laquelle un personnage à l'innocence abîmée se redécouvre (ce sont toujours des gens qui ont oublié leurs racines, et non des gens qu'on convertit - même le héros de "La vie est belle", qui au contact de la version noire de sa vie reprend conscience de ce qui l'a rendu heureux dans celle-ci).

Tetsuo a écrit:
Enfin, j'aime pas trop Capra mais je connais pas énormément son cinéma (suffisamment cependant pour le trouver bien inférieur à celui de Ford, mais même à celui de Wilder aussi) mais là, je me base essentiellement sur ce que tu en dis toi, sur la vision que tu lui prêtes, et qui ne me convainc pas (et qui apporte même de l'eau à mon moulin), je ne le disqualifie pas par principe.

Il faudra peut-être en reparler si tu en revoies (et moi aussi d'ailleurs), car même si ça te confirmes que tu n'aimes pas, je suis même pas sûr que tu sois d'accord avec la façon dont je résume son ciné...


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MessagePosté: 20 Mai 2012, 22:21 
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Avec le générique je me suis dit "et bah en fait il va être assez intéressant ce film, ils ont tort sur le forum" puis après je suis surtout resté pour la plastique d'Eva Green. Le film reste joli à regarder, la plupart des scènes laissent suffisamment de respiration aux acteurs mais bon...ça coince sur l'intérêt et on se dit que ça aurait été pareil si le film nous avait été raconté en 3 minutes comme au début. La montée du curseur sexe et violence qui déçoit aussi et laisse totalement froid.


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MessagePosté: 20 Mai 2012, 22:24 
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Jack Griffin a écrit:
Avec le générique je me suis dit "et bah en fait il va être assez intéressant ce film, ils ont tort sur le forum"

C'est dingue hein ? Je crois que tout le monde a eu la même sensation à la séance, la fausse espérance de deux minutes quoi...


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MessagePosté: 20 Mai 2012, 22:25 
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Schtroumpf sodomite
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MessagePosté: 20 Mai 2012, 23:05 
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Loup-Gayrou

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Film creux, personnages et scénario inexistant.
Je me suis fait chier comme rarement dans une salle de ciné.
Et tout ça pour aboutir à un final d'une débilité profonde où on a l'impression que personne n'a relu le scénario ou qu'il manque trois bobines au film...

0,5/6


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MessagePosté: 21 Mai 2012, 00:10 
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Inscription: 23 Juil 2011, 12:46
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La fin est belle mais vu ce qui précède est raté (les 3 bobines qui manquent), elle ne fait aucun effet.
LE début est réussi quand même mais bon ...


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MessagePosté: 02 Oct 2012, 17:54 
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Burton's regular collaborator John August ("Corpse Bride," "Charlie & The Chocolate Factory," "Big Fish," "Frankenweenie") was actually the first one to put his pen to paper on the script for "Dark Shadows," but was replaced by new Burton buddy Seth Grahame-Smith (who is writing the "Beetlejuice" sequel) who did a rewrite. And while August retains a credit on "Dark Shadows," he says that his vision of the movie was vastly different than what ended up on screen.

"Dark Shadows, when it came to me, it was before 'Twilight' had come out and before 'True Blood.' They said, 'Let's make a big gothic, vampire drama.' I pitched that and I wrote a 'Godfather'-like saga of the Collins family and Barnabas was at the center of it all," he explained. But as the movie developed, those other vampire franchises came and went, so the direction changed and the idea became to make it a comedy. But as August tells it, his version would have been much more straight-faced. He also says it was one of his finest screenplay efforts.

"It took itself seriously. It was set in '71 too and leaned on that for a bit of the comedy, but it played itself straight and not a comedy. I was excited to make that movie and, honestly, I think it's one of the best scripts I've written,"


Ouais Tim ouais.

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MessagePosté: 11 Oct 2012, 07:45 
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Vaut mieux l'avoir en journal
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Enfin vu... Quelle purge. J'hésite à mettre un point pour les costumes et les décors.

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Que lire cet hiver ?
Bien sûr, nous eûmes des orages, 168 pages, 14.00€ (Commander)
La Vie brève de Jan Palach, 192 pages, 16.50€ (Commander)


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MessagePosté: 11 Oct 2012, 08:13 
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Messages: 9898
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Il vieillit vraiment mal, déjà que j'étais très mitigé le jour même...


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MessagePosté: 10 Aoû 2014, 21:31 
Pas terrible en effet, mais j'ai adoré le générique, l'arrivée en train puis en combi de Bella Heathcote dans la petite ville puis le manoir, le fait que cela soit par son regard que l'on expose la famille, qui laissait présager quelque chose proche du Tour d'Ecrou. Dommage que son personnage soit délaissé ensuite (comme tous les autres d'ailleurs) et que le film parte en bordel après le réveil de Depp (qui est drôle, il faut le reconnaître), mais pendant 1/4 d'heure est bien. De surcroit elle est très belle.

Mais c'est vrai que Burton est cramé, avec son esthétique cinéphile post-Roger Corman et son idée de dire que les vampires sont les seuls fidèles à l'esprit de la nouvelle Angleterre, il est aux antipodes des films de vampires actuels (qui sont sur l'adolescent désexualisé et absorbé soit par la famille, soit l'environnement matériel individuel) et on se demande pour qui il filme. Johnny Depp a produit le film, comme si c'était un home-movie, curieuse carrière, commencée comme Montgomery Clift et poursuivie comme Vincent Price.

2/6


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MessagePosté: 10 Aoû 2014, 22:10 
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Messages: 8088
J'ai carrément abandonné le film après le réveil de Depp, mais c'est vrai que ce générique est pas mal... enfin les Moody Blues aident sans doute beaucoup


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