Forum de FilmDeCulte

Oh bah non j'impose pas, je propose.

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Doll, it's a heartbreaking affair

bah tu veux la ramener où, mufti ? c'est une question de perception des choses, c'est tout. Nous ça nous gêne, c'est comme un bouton sur un visage, qu'on a envie de crever, mais c'est pas notre visage alors on n'y touche pas. Mais il est là, dégueu, purulent, voilou, alors on le regarde et on se demande comment le type pense pas à le percer lui-même...

vous ça vous gêne pas, tant mieux pour vous, dans un sens.

hum... j'aurais dû choisir une autre comparaison...

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-désolé, je sais que c'est chiant de pas répondre directement au post, mais la réflexion de Blissfully m'a fait penser à autre chose-

Personnellement, à la sortie du film, j'ai vu dans Big Fish un bon gros film de rupture qui consommait la période naîve de Burton pour lui permettre d'aller vers des choses plus ancrées dans le réel.

Deux films plus tard, je me rends compte que j'avais quand même vachement tort... surtout qu'en revoyant Mars Attack et Sleepy Hollow, le cynisme est déjà là. Et c'est vrai que dans un sens, c'est aussi le cas pour Edward, comme le dit Bliss.
Le truc - et ce n'est pas une critique, c'est juste le constat d'une évolution - c'est que je trouve que Burton donne le salut à ses personnages avec moins de sincérité qu'auparavant. Là où ça me désoblige un brin, c'est qu'il le donne quand même.

La situation actuelle de Burton ne me satisfait donc pas parce que c'est une position tiédasse : finalement, j'aimerais bien que Burton laisse libre court à son cynisme rampant dans un long métrage .. un peu comme il le fait dans les courts en Flash sur le superhéos tout glauque. Ca serait vraiment fort de revoir un film de Burton où on sente un rél qui croit à ce qu'il filme et ce qu'il dit comme c'était le cas dans ses premiers métrages et dans Ed Wood.

Sinon, ça serait sympas de comparer l'expérience de Burton (film vus,premier film considéré comme chef d'oeuvre, ya combien de temps) qu'ont eu des spectateurs enthousiastes comme Bliss et Mufti à celle des mitigés et à celle des tout nernervés.Ou pas.

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"I'm so cool you could keep a side of meat in me for a month! I'm so hip I have trouble seeing over my pelvis!"

Personnellement, c'est surtout que les histoires qu'il raconte ne me transportent plus. Qu'il s'agisse de papy ou de mamy, ses histoires m'ennuient. Les délires de Beetlejuice ou de Mars Attacks n'existent plus. La magie qu'il y a dans Jack n'est plus là. Que ce soit Big Fish, Charlie ou ces Noces Funèbres, ça me parait atrocement désincarné. Totalement polissé, coloré certes, mais "à quoi bon". Sans même parler du fond des films (qui par ailleurs ne me plaisent pas particulièrement dans Charlie et Big Fish).

Peut être ai je perdu mon âme d'enfant. Mais les lapins de Wallace et Gromit m'ont au moins divertis.

Humour outrancier non, les gags participent à la poésie macabre de l'univers burtonien. La main d'Emily qui par exces d'enthousiasme continue à jouer seule quelque notes, c'est de l'humour (pas de la franche rigolade hein) mais aussi de la poésie.
Maintenant que tu n'y trouve pas de thématiques, tant pis. J'ai soulevé deux ou trois sujets qui me semblent présents dans le film, dans mon premier post.

Mais tout ça n'est pas bien grave...

Tout pareil, voilà... Je ne cherche pas non plus à savoir si le monsieur a évolué, grandi, ou blablabla..... J'ai trouvé tous les derniers chiants à mourir (une réelle question de RYTHME dans le filmage, hein) et basta.
L'impression de voir des films faits par des tâcherons qui copieraient le style Burton. Une caricature en somme.

Perso j'ai plus retrouvé son style dans les Orphelins Baudelaire auquel il n'a pas touché.
Et ça ça fait un peu chier.

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Netflix les gars, Netflix.

Cela dit, je ne vois ni nous ni vous dans cette histoire hein, c'est pas des clans...et chacun a des explications assez différentes sur ce qu'il a aimé ou pas d'ailleurs.

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Doll, it's a heartbreaking affair

Cela dit ça c'était pas pour en faire une qualité ou excuser ce qui peut être moins bien, c'était pour répondre à Burton se renie avec ce qu'il raconte là (juste petite précision).

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Doll, it's a heartbreaking affair

Je dis pas qu'il a changé, je dis qu'il a mûri.

Mais Bliss a déjà très bien répondu et j'aime pas qu'on me traite de ducon...

Copain !!!! Bon ben tout pareil . c'est joli mais sans ame.

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Sim
[url=http://simsrest.blog.lemonde.fr]Ce sera surtout l'occasion de rencontrer le gratin cairote.
[/url]"Le fil politique est souvent source de frustration et d'incompréhension.
Le fil du slip aussi, cela dit." Chlochette

Oui enfin on peut trouver ça chiant mais ça va, niveau âme on est pas non plus chez Gang de requins.

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Doll, it's a heartbreaking affair

Pour moi (ça fait toujours un peu hypocrite de se désolidariser de ses petits camarades, mais tant pis !), il ne s'agit pas tant de négation du passé de toute façon, et encore moins de thématique réac comme j'ai pu parfois le lire. Il a juste changé, qu'on appelle ça maturité ou autre. Cela dit, je note moyennement Big Fish (4/6) principalement en raison de sa mise en scène que je trouve molle, mais j'adore Charlie et la Chocolaterie (5.5-6/6). Pour moi, il peut changer tant qu'il veut du moment qu'il nous fait des Charlie. Mais ce changement est flagrant à mes yeux. Encore une fois, qu'on appelle ça maturité ou négation, etc., peu importe.

Pour reprendre l'exemple des Noces Funèbres (2/6), j'ai vraiment eu l'impression d'un film mitigé, dans lequel le cinéaste s'investit peu. Ou plus exactement, d'un film dans lequel le cinéaste a constamment le cul entre deux chaises, partagé entre le Burton d'avant et celui d'aujourd'hui. J'ai réellement souffert pendant le film. Pas au sens massardien du terme (genre La Porte du paradis) et ce n'était pas non plus le "Gigantesque Gouffre vers la Mort". J'étais juste face à un film qui me semblait tout aussi impersonnel que La Planète des singes, notamment dans sa vision des "monstres".

Heureusement qu'il y a encore des gens pour nous rappeller que l'on est pas à une réunion Tupperware.

D'un autre côté, Scythe-Meister, chacun fait à son niveau et le fait de pouvoir citer des références ne correspond en rien à l'intelligence ou à la pertinence des réflexions.
Sinon, tout à fait d'accord sur "Pour reprendre l'exemple des Noces Funèbres (2/6), j'ai vraiment eu l'impression d'un film mitigé, dans lequel le cinéaste s'investit peu. Ou plus exactement, d'un film dans lequel le cinéaste a constamment le cul entre deux chaises, partagé entre le Burton d'avant et celui d'aujourd'hui. ".

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"I'm so cool you could keep a side of meat in me for a month! I'm so hip I have trouble seeing over my pelvis!"

Lol, Cosmo cite Zad et un autre de l'ancien forum dont j'ai oublié le nom (déjà?) hein. C'était juste le côté gratuit de la chose façon vieux forum (version soft), aspect qui a quasiment complètement disparu ici, qui m'amusait.