Forum de FilmDeCulte

Ok donc. J'ai juste mal saisi la part de subjectivité dans ta critique, par rapport à celle plus objective. Et je la respecte maintenant.

Et tu peux aimer les films de divertissement autant que ceux plus cérébraux. Et tu peux te monter des tops en fonction. Qui suis-je pour t'empêcher de le faire ou même te mépriser de le faire.

Pour ma part, même Dark Shadows se retrouvera dans mon top. Eh oui.

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"marre du retour infini de ce topic"

Stay classy!

stay empty surtout.

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N'écoutez pas Film Freak

Très moyen.
On peut pas blâmer Burton pour réaliser en 2012 un film en stop-motion en N&B mais quand on voit le manque d'inventivité et de folie du résultat, on ne peut qu'être déçu. Burton a un vrai problème de créativité, il est totalement bloqué dans une esthétique et une façon de faire du cinéma qui l'étouffe et ne le laisse pas explorer autre chose. Vouloir réaliser une version longue d'un court-métrage vieux de 30 ans est déjà en soi une forme d'échec. Mais quand en plus il nous ressort la description de la banlieue d'Edward et le moulin de Sleepy Hollow, il pousse le bouchon un peu loin. Sans parler de la BO d'Elfman que j'ai eu l'impression d'avoir déjà entendu.
Le film n'est pas désagréable, loin de là même, mais je n'ai absolument jamais été surpris. Les références attendues sont bien à leurs places (Dracula, La Momie etc...) et on oscille en permanence entre le conte creepy et le film d'aventures plus mainstream sans que les deux fonctionnent parfaitement. Notamment lors du deuxième acte, film de monstres, sympa mais au final très superficiel.
Le film est joli, l'animation est top, les personnages sont supers (notamment la fille avec le chat, elle aurait dû être l'héroïne) mais ça va pas chercher loin, ce sera très vite oublié.

3/6

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CroqAnimement votre

En fait, j'ai l'impression que ceux qui cherchent un renouvellement esthétique et thématique chez Burton vont rester de glace devant Frankenweenie.

Mais ceux qui attendent de Burton qu'ils s'investissent corps et âme dans un projet risque d'être enfin comblé. Frankenweenie est LE film sur l'enfance de Burton. Et même s'il a déjà traité de la banlieue dans Edward Scisorhands, c'est tout de même la première fois dans un long métrage qu'il attaque de front son enfance à Burbank (si on ne compte pas ses deux courts). On n'en apprend guère plus sur Burton, mais l'important est ailleurs, dans cette façon bien spéciale qu'il a d'investir son film. C'est un travail sur le souvenir. Mais faut s'intéresser au personnage pour y être sensible j'ai l'impression.

Est-ce que Spielberg renouvelle tant que ça ses thématiques? Je n'en ai pas l'impression. Relation père-fil, lien entre l'homme et la nature, l'animal, l'inconnu, l'autre, l’extraterrestre. Un auteur finit toujours par raconter sans cesse la même histoire. C'est le degré d'investissement qui fait que Schindler's List est plus fort que Amistad. Mais c'est l'attachement du spectateur (au réalisateur, ou à l'Histoire) qui le fera aimer Amistad malgré tout.

Bientôt, Peter Jackson radotera avec The Hobbit. Les inconditionnels glousseront, et ceux qui en ont déjà marre en auront marre, reprochant un manque d'inventivité formel et thématique, alors que Jackson nous revient avec l'histoire de sa vie. Les modes et les couleurs quoi.

Mais qu'est-ce que je fous encore là à blablater? Damn

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"marre du retour infini de ce topic"

Pour Spielberg, tu triches un peu quand même. Le rapport entre Munich et AI pour prendre des exemples récents, n'est pas évident. Et puis tu cites déjà quatre thématiques différentes, là où Burton ressasse son fétichisme enfantin pour les films de "monstre" ou fantastique. C'est pour ça que je préfère le Barbier aux derniers. Là au moins, tu sens qu'il parle d'autres choses, qu'il exprime une misanthropie nouvelle, qu'il se livre un peu. Si c'est pour nous dire qu'il était un enfant rêveur qui se rêvait savant fou durant son enfance dans une banlieue riche, j'ai l'impression que c'est grave de la redite.

S'il y a bien un mec qui se remet en cause film après film c'est bien Spielberg (et heureusement qu'on retrouve des thématiques communes à ses films) faut arrêter la mauvaise foi.
Chez Burton c'est un vrai problème structurel, ces projets se ressemblent tous, il travaille la même ligne, n'arrive pas à sortir de son propre système. Il ne surprend absolument plus. Il faudrait qu'il refasse un film à la Ed Wood pour sortir un peu de ses pantoufles devenues visiblement trop confortables.

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CroqAnimement votre

Voilà. C'est pas tant une question de renouveau thématique ou je sais pas quoi, qu'une question de paresse. La seule chose qu'on exige vraiment, c'est qu'il fasse des bons films.

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N'écoutez pas Film Freak

Même un film pas top mais original ou un film génial mais impersonnel, on lui pardonnerait.

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Bien sûr, nous eûmes des orages, 168 pages, 14.00€ (Commander)
La Vie brève de Jan Palach, 192 pages, 16.50€ (Commander)

Voilà. Moi tout ce que j'attends d'un réalisateur, c'est qu'il nous ponde un truc qui vient des tripes. Bien souvent, l'énergie déployé dans un truc qui tient à coeur fait toute la différence. Que ce soit original ou pas, je m'en balance un peu.

Après oui, peut-être ai-je été injuste avec Spielberg. Peut-être que les liens à faire sont difficile entre Munich et A.I. Mais même si Spielberg a plusieurs facettes, ils les répètent toutefois à l'infini. Munich est un peu une déclinaison de Saving Private Ryan en mode polar-70. Des thèmes se recoupent. Dans A.I., même s'il y explore de nouvelles avenues (merci Kubrick), l'holocauste-robot nous renvoie à son autre film charnière, Schindler's List. Et le projet Robopocalypse risque de répéter certains motifs. Il y a aussi un peu de Empire of the Sun dans A.I. Indiana Jones 4 et War Horse ne sont pas des modèles de fraîcheur. Et War of the Worlds possède une structure bien similaire à Jurassic Park. Pourtant, ces films ont une énergie folle.

Remarquez, je ne critique pas quand je dis que Spielberg se répète. C'est d'ailleurs ce que je trouve fascinant chez un auteur, la répétition.

Mais quand vous dites que Burton n'a qu'une seule ligne, c'est un peu oublier qu'il a traité abondamment du rapport à son père, qu'il a ensuite laissé cette ligne pour explorer le thème de l'amour empoisonné (dans Sweeney Todd, dans Dark Shadows), pour revenir au thème de l'enfance directement, et nous parler subtilement de ce qu'il vit en tant que créateur (il faut peut-être voir dans Frankenweenie un aveu de sa part. Le thème à peine voilé du film propose qu'il aurait peut-être vendu son talent à des projets qui ne lui tenait pas à coeur? Le personnage/Burton met tout son coeur dans Frankenweenie, mais pas dans les projets de ses "potes".

Burton a aussi plusieurs facettes, faut pas l'oublier. Les liens entre Edward Scisorhands et Mars Attacks sont quand même ténu. Certes, il ne va peut-être pas assez loin dans l'exploration. Mais à voir comment il s'est pété la gueule sur Planet of the Apes / Alice in Wonderland, peut-être est-il mieux qu'il s'en tienne à ce qu'il connaît le mieux et ce qu'il a vraiment envie de raconter.

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"marre du retour infini de ce topic"

J'ai l'impression que tous les défauts de Burton jouent plus ou moins en sa faveur car si j'ai plutôt aimé le film c'est avant tout parce que je n'en attendais rien au départ, espérant juste que le film soit acceptable. Pendant la vision je faisais inconsciemment le rapprochement avec le Paranorman sorti il y a quelques mois et la supériorité de Frankenweenie se pose là, que ce soit au niveau du déroulement de la trame, de l'attachement à l'histoire sur la longueur même si Burton peine à faire exister ses personnages et à les rendre vivants (tout ça est très morne mais bon, on va dire que ça reste dans le ton du film). Je sais le réalisateur quasiment emprisonné dans son petit univers, c'est sa limite et je ne sais pas si il la dépassera un jour.

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Pour le coup, je trouve Paranorman plus habité, surtout tout le dernier tiers, plus couillu et émouvant.

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C'est pas faux.

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J'aime bien ta signature Film Freak, c'est quoi ?

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