Forum de FilmDeCulte

quand ça sortira... en france?

sinon, ya des subs qui existent pour les 8 ou 10 premiers épisodes. mais ils sont vraiment pas terribles (cf un message de zad). il faudrait les refaire soi-même en fait.

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Il y aurait parait il une pétition, mais je suis pas bien informé. Quoi qu'il en soit j'ai espoir.

tu connais google? regarde le premier résultat "freaks and geeks pétition" : http://www.google.com/search?ie=UTF-8&o ... 3%A9tition

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34 signataires en 5 mois.

C'est peu!

être agréable... tu connais ?

sorry, en me relisant j'ai vu que c'était un peu... rough... j'imaginais que c'était rigolo, pardon mec

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Je suis pas un rigolo moi pourtant... tu devrais le savoir, y a pas plus chiant que moi comme garçon.

msn tiens!

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Paul Feig.

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Vu tout à l'heure sur canal décalé.
C'est vachement sympa, drôle, émouvant, bien joué, geek. J'avais peur du côté "moraliste" du film, mais en fait non, je trouve ça juste et même plutôt progressiste (pour un film américain j'entends, avec le couple de la soeur qui est montré comme n'étant pas parfait).
Bref, j'aurai aimé voir les nichons de Heigl quand même. Et aussi dans la "vraie vie", avec toutes ses blagues foireuses et "grossières" (enfin pour une meuf comme elle en tout cas), ils seraient jamais restés ensemble, il se serait fait larguer vite fait. Et je sais de quoi je parle, je me suis fait plaqué pour moins que ça lol.

4/6

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Ouais pareil, j'ai bien aimé, je m'attendais à plus lourd, ça fait plaisir, je ne suis pas un grand fan de "40 ans..." mais celui-ci m'a plu, c'est parfois limite mais ça ne franchit pas la ligne ce qui donne un charme tout particulier, une sensation différente. Il y a de toute façon quelquechose de surréaliste dans ce film, le couple est totalement improbable, les potes too much freak, la belle-soeur trop hystérique, etc...
Les blagues geek sont bonnes, un peu appuyés, on sent que le public visé est large du fait des thémes abordés aussi féminin que masculin, bon, on se fout un peu de leur histoire d'amour (masculin) et de leurs blagues potaches (féminin), ça donne un ensemble compact qui passe avec fluidité dans l'ensemble.
Paul Rudd est énorme, c'est ZE bonne gueule de gars sympa.
Première fois que je trouve Heigl désirable.
Marrant les caméos, Franco, Carrell, etc... ça fait film bande de potes et fédérateur, ça augmente le capital sympathie du film.

Pas envie de m'étaler mais c'est 4+/6 ce qui une bonne note vu le genre.

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Vous ajoutez à ça, le bruit et l'odeur...

Oui, on en parlait avec Zob, c'est du foutrage de gueule ça.

J'ai beaucoup ri, j'ai été attendri. En fait, c'est le genre de film qui sous son aspect "comédie romantique" arrive vraiment et sincèrement à nettement se démarquer des conneries à la Julia Roberts (désolé, pas d'autres exemples en tête). Je ne suis certainement pas adepte des films se concentrant sur la bourgeoisie américaine qui va mal, mais ici il y a l'heureuse (et attendue de la part d'Appatow) idée de relativiser le contexte par l'incursion de la culture geek, un peu crade et totalement je m'en foutiste.
Seth Rogen offre un lien saisissant, à la fois docile, sans gène et légèrement farouche. Au final, ça manque quand même de résonance sociale, on a avant tout affaire à une Histoire de l'amour (les deux couples au coeur du récit) et je trouve que ça souffre à partir des 3/4 de temps passés d'un manque de vitalité narrative qui ne permet pas le renouvellement émotionnel. Redondance du sujet et facilité expressive (les colères passées, la réconciliation), mais tout cela fonctionne tellement avec le coeur et l'envie de partage, que je ne pouvais que sourire, rire et être attendrit. C'est suffisamment rare chez moi avec ce genre de film que j'en suis ravi.
La faute essentiellement aux dialogues percutants et à l'interprétation parfaite. La mise en scène, toujours aussi sobre au sein de la prod Appatow, est totalement bénéfique, préférant laisser s'exprimer l'acteur et son comportement. C'est à la fois la limite et la candeur louable du film. Je trouve que cela fait du bien, notamment vis-à-vis du sujet traité qui n'écarte pas, sans toutefois l'approfondir, le sentiment de solitude et le manque de renouvellement de la vie de tout un chacun dans ce monde. Le dernier plan est représentatif d'un bonheur un peu trop béat, qui ne me parle pas (comme la dernière demi-heure en fait), mais on a suffisamment de dialogues justes et percutants durant tout le film pour revigorer même le plus blasé d'entre nous (j'en fais d'ailleurs partie).

4,5/6

Revu hier soir et j'ai halluciné devant l'aspect conservateur du film.
Si on résume, une belle jeune femme en pleine ascension professionnelle décide de garder l'enfant qu'elle a eu après avoir couché avec un mec avec qui elle a rien en commun. Et non seulement elle décide de garder l'enfant (et ses raisons de le faire ne seront jamais explicitées) mais elle se force à prendre contact avec le père et à se mettre en couple avec lui pour assurer un environnement sain pour l'enfant.

Et ce qui est assez hallucinant c'est la manière dont Apatow évacue totalement les deux autres possibilités. La première, la plus évidente, l'avortement n'est tout simplement jamais mentionné textuellement. Il est évoqué dans une scène presque superflue par la mère et ensuite par Jonah Hill, le coloc stone donc qui dit forcément des conneries. Et le mot n'est jamais prononcé. Comme si c'était sale. Rappelons nous également que dans la saison 1 de Girls, un avortement était évité in extremis par un deus ex machina un peu facile (ah ben en fait je suis pas enceinte). Bref il y a clairement un blocage moral à ce niveau là dans le travail d'Apatow.

La deuxième possibilité serait de décider d'avoir cet enfant toute seule, de l'élever en tant que mère célibataire (tout en mettant au courant le père). Mais pareil ce n'est jamais évoqué. Quand elle contacte Seth Rogen, c'est pour essayer d'artificiellement recréer un couple qui n'a pas lieu d'être (et qui n'est de fait jamais véritablement crédible). J'aurais aimé et compris que l'amour apparaisse peu à peu entre eux, contre toute attente mais Apatow fait l'inverse. D'abord ils sont ensemble et ensuite même si ça ne marche pas, ils restent ensemble. Il faut voir également l'hypocrisie avec laquelle il balaie d'un revers de la main l'engagement masculin. En littéralement trois plans le personnage de Seth Rogen change de A à Z, il trouve un boulot, trouve un appart et lit les livres de naissance et quand ses potes l'appelle, il préfère rester tranquille chez lui (en gros finit les conneries). Cette manière totalement binaire et caricaturale d'envisager l'engagement est assez minable en fait.

Bref la revision n'a pas fait du bien au film (en plus je le trouve largement moins drôle que 40 ans toujours puceau ou même son dernier). Ca reste bien écrit, les dialogues font mouches, certaines scènes sont sympas mais le fond du film me dégoûte vraiment et me pose sérieusement problème. J'ai quand même un peu l'impression d'être un extra-terrestre tellement le mec est adulé de partout et que personne ne semble voir ce conservatisme larvaire et délétère qui traverse ses films (cf. l'horrible dernier acte de Funny People).

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CroqAnimement votre

Au contraire, on a beaucoup parlé du fond conservateur de ses films. Moi ça ne m'a jamais gêné parce que j'y vois une certaine justesse. Notamment dans le dernier acte de Funny People justement (je trouve ça plus réaliste qu'un happy end où la meuf quitterait mari et enfants pour ce mec qui, au fond, n'a pas du tout changé).

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