Forum de FilmDeCulte

Non, non, t'inquiète.

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N'écoutez pas Film Freak

Je la trouve pas du tout cette justesse. J'ai vraiment l'impression d'un cinéaste/producteur qui (inconsciemment probablement) perpétue une idée très américaine de la famille avec toute l'hypocrisie qui va avec. Outre l'avortement qui personnellement me pose problème il y a également la question du divorce qui semble être chez lui à proscrire absolument quitte à stagner dans un couple qui se ment et semble plus se détester que s'aimer (40 ans mode d'emploi). Et c'est le cas aussi de justement la fin de Funny People où on refuse l'amour au profit de la vie familiale. Il y a une vraie étude à faire sur le sujet mais comme il est sur son piédestal de génie incontestable de la comédie américaine on en parle pas (trop).

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CroqAnimement votre

Sauf que dans Funny People, cela se fait au détriment du héros. Je le vois moins comme un truc "validé" que comme un "c'est la vie". Et c'est le cas.

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Tu n es pas seul Art Core

Merci ! (et bisou à Tetsuo aussi).

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CroqAnimement votre

Dirais-tu la même chose de The Bridges of Madison County ?

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There is no such thing in life as normal

Non pas du tout car dans le film d'Eastwood ce choix est une tragédie, il est mélodramatique en diable. Ça ne veut pas dire que le personnage de Meryl Streep n'a pas pu être heureuse autrement qu'en "refusant" l'amour mais que c'est un choix de vie qu'elle a fait, qu'elle a pu regretter par la suite mais qu'elle a assumé jusqu'au bout (ce qui rend le film si poignant par ailleurs). Dans Funny People comme le dit Freak d'ailleurs ce choix du mariage plutôt que de l'amour est présenté comme un simple "c'est la vie", comme si c'était presque le seul choix possible. Et ici pas de place pour les regrets ou l'amertume. Le film n'existe d'ailleurs que du point de vue masculin (celui d'Adam Sandler) donc on ne saura pas ce que cela signifie véritablement pour le personnage féminin.

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CroqAnimement votre

Je n'ai pas vu Funny People, mais à lire ton commentaire, la comparaison m'est venue spontanément.

Pour le reste, que cela soit Apatow ou d'autres, il est certain que l'avortement n'est jamais vraiment abordé dans ce type de production, pas même esquissé comme une possibilité, mais peut-être parce que cela basculerait nécessairement le film dans un autre registre.

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There is no such thing in life as normal

Voir aussi l'immonde What to expect when you're expecting, dans le même genre...

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Que lire cet hiver ?
Bien sûr, nous eûmes des orages, 168 pages, 14.00€ (Commander)
La Vie brève de Jan Palach, 192 pages, 16.50€ (Commander)

Oui je sens que les américains en général ont un vrai problème avec ça (dans Juno c'est pareil).

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CroqAnimement votre

Dans Juno elle va au moins jusqu'à la salle d'attente de la clinique. Après, elle n'y reste pas, mais ce n'est pas faute d'avoir essayé.

Ca rend le truc encore plus chelou je trouve.

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N'écoutez pas Film Freak

Oui mais voilà justement (comme dans Girls) on va pas au bout, on est repoussé, on rejette l'avortement que la dernière possibilité possible pour laquelle on sera traumatisé. Enfin je me doute bien que ce n'est pas un acte anodin mais de l'exclure à ce point est effectivement étrange.

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CroqAnimement votre

Juno, je trouve pas que ce soit anti-avortement, au contraire, même. Ce n'est pas la chanson du Colonel Reyel quand même.

C'est carrément anti-avortement, oui : elle rentre et s'assoit dans la salle d'attente, elle observe les cassos qui l'entourent, ça la dégoute, elle se casse.

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N'écoutez pas Film Freak