Forum de FilmDeCulte

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Critique sur le nouveau blog Cinepulsion:
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Tous mes indicateurs étaient au rouge. Mes (rares) amis cinéphiles, Chronic'art (le seul magazine avec lequel je suis généralement d'accord) et certains d'entre vous avec qui je me sens cinéphiliquement proche avaient exprimé leurs réserves. C'est pourquoi je me méfiais réellement de cet énième phénomène critique et public qui avait le profil idéal pour me décevoir.

Or, j'ai trouvé "Black Swan" absolument magistral, et ce pour deux raisons principales. En premier lieu, je me suis étonnament senti très proche de l'héroïne. Il y a plusieurs années, pas si lointaines que ça finalement, j'ai eu un jour le sentiment de vivre dans une espèce de bulle, de paradis artificiel, de confort médiocre. J'avais presque l'impression de vivre par procuration et je m'étais alors dit qu'il fallait que je "vive" un peu plus. Aujourd'hui, je suis quelqu'un de toujours naturellement réservé, mais je peux dire que j'ai vécu, que j'ai affronté certaines épreuves, et qu'il m'est arrivé de marcher au bord du précipice. Rien de comparable à ce qu'endure pendant 1H45 cette pauvre Nina, évidemment, mais quelque chose de comparable tout de même qui fait que certaines étapes de son chemin de croix m'ont paru familières et donc résonné de façon très forte chez moi.

La seconde raison est purement cinématographique. Je salue le film parce qu'il est puissant, mais je le salue aussi parce qu'il ose cette puissance. "Black Swan" est un film pompier, pompeux, grandiloquent, grand-guignolesque, dégénéré. Les références sont trop nombreuses et trop voyantes, la symbolique est trop lourde, les idées sont trop appuyées, les visions sont trop grossières. Trop, c'est trop ? Non, dans "Black Swan", trop c'est beau. Trop de réalisateurs finissent par tomber dans la désincarnation à force de subtilité et de minutie. Aronofsky lui, visiblement doté d'une confiance inébranlable dans le médium et dans les possibilités qu'il lui offre, ne se refuse rien et tente tout. Qu'importe si le scénario est souvent bancal, s'il se perd régulièrement, et si la dernière demi-heure est peu plausible : Aronofsky sait que l'image et le son peuvent tout rattraper. Tant de scènes époustouflantes, de morceaux de bravoure mémorables et de maîtrise formelle que ça en devient épuisant.

"Black Swan" est un film qui n'offre aucun répit au spectateur, trimballé à un rythme fou pendant 1H45. Film rouleau-compresseur ? Certainement. Certes, c'est une chose que je reproche habituellement aujourd'hui, mais "Black Swan" ne mérite pas cette critique, et ce parce que cette furie perpétuelle, ces plans sursignifiants et l'omniprésence de la musique ne ternissent en rien l'émotion. J'ai senti mes jambes flageoler, j'ai ri, et j'ai eu la larme à l'oeil. "Black Swan" est souvent excitant mais toujours porteur d'une tristesse infinie. Natalie Portman est bouleversante du début à la fin, elle réussit à faire passer les moindres changements d'humeur de son personnage avec une précision absolument remarquable, et elle est qui plus est très bien accompagnée par les autres acteurs, tous très bons, notamment Vincent Cassel et Barbara Hershey, monstrueuse dans ce rôle de mère castratrice.

Je suis enthousiasmé comme je ne l'avais jamais été en 2010.

6/6

Deuxième vision ce soir qui confirme. Cette fois, à la fin, j'avais des frissons et les larmes aux yeux.
J'hésite à monter ma note.


PS : c'est incroyable ce à quoi un public de veaux peut se raccrocher pour rire, incapable d'assumer la tension. Ca riait vraiment à n'importe quoi à ma séance.

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A quels moments ? Il y a un peu d'humour tout de même. (et d'ailleurs c'est une très bonne chose, c'est bien d'oser l'humour dans un thriller noir)
Salle pleine et quasi muette pour moi.

Sincèrement, à des moments où c'est pas drôle.

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C'est un rire de surprise.
Je différencie le rire de surprise, qui ne me dérange pas, du rire cynique que je trouve détestable. Pas de rire cynique dans la salle ce soir, en même temps il faut dire que le film n'est pas très gore.

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I think we're gonna need a helmet.

Y a rire et rire.

Ca tu pouffes un peu, tout au plus. Chez nous, ça riait aux éclats.

Et y a des scènes où ça riait vraiment pour aucune raison, genre Nina qui s'entraîne avec Leroy, celui-cui part brusquement et elle reste seule dans le studio. RIRES.

Incompréhensible.

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Oui je connais ce rire mais là c'était un peu trop fort en fait...c'était pas du rire "putain je viens d'avoir peur hihi", c'était du rire "ha! c'est drôle!".

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Mecs qui foutent la pression!

Déjà une moyenne de 5 sur le site de Captain.

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Ben moi j'ai mis 2.... encore une fois j'ai pas accroché... je reconnais toutes les qualités que vous donnez a ce film.... mais moi j'ai vraiment pas accroché...

C'est beau, bien filmé(a part les 5premieres minute de caméra a l'épaule limite gerbant j'ai trouvé) et Natalie est fantastique... vraiment....

Voila apres Social Network c'est le deuxieme film pour lequel je passe completement a coté... pas touché, pas ému, pas embarqué.... tant pis

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SwingKid

Gilda:" Me... Yes, I'm decent"

Pvb: "Si à la Saint Valentin elle te carresse la main, vivement la Saint Marguerite..."

SPOILERS ALL THE WAY


Le film est en partie sardonique, et ce dès le début, puisqu'on entend le rire de Mila Kunis sur le titre.


Il y a plusieurs facteurs qui s'y prêtent : le jump scare pour une scène qui n'est pas horrible, la situation ridicule (si ça peut aider, imagine la même scène avec un garçon et son père), et son caractère improbable (comment a-t-elle pu ignorer sa présence ?). Le public peut rire pour toutes ces raisons sans forcément le faire aux dépens du film. J'espère d'ailleurs que dans un second temps, les gens doutent de la réalité de la scène, pour mieux l'intégrer justement.


Alors là, à mes yeux, c'est clairement comique. Le coitus interruptus et la façon dont Portman semble en vouloir plus, toute penaude, est vraiment drôle.

Je reconnais que le film est intéressant, impressionnant à certains moments. Mais l'intrigue et surtout la mise en scène n'est jamais surprenante, on se prend à se dire que c'est bien executé mais que chaque idée n'a rien de nouveau en soi, bref: j'ai pas accroché. C'est pas du cinéma très fin ni très rigoureux, Aronofsky, quand même.

2,5/6

On s'en fout ça, non?

Surtout que je regarde tes notes de l'an dernier et je vois que tu as kiffé Alice aux pays des merveilles et Shutter Island.
C'est pas vraiment des films très fins, si?
Et Antichrist ou Drag Me to Hell encore moins.


J'aime bien le "quand même" qui pue.

Sinon, je vois mal ce que ça a de pas très rigoureux. T'entends quoi par là exactement?

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