Forum de FilmDeCulte

Dixit le mec qui a vu TOUS les films du monde...

_________________
N'écoutez pas Film Freak

Je préfère ma prévisibilité à tes stérilité, insipidité et stupidité.

Allez, faites-nous du wrestling !

Il y a hélas bien longtemps que ce show est fini mon ami...

_________________
N'écoutez pas Film Freak

Incompréhension de la non-traduction de titre d'ailleurs...le truc qu'aucun non-anglophone ne saurait prononcer correctement (Vrèsstleur? Vrèssleur? Rèssleur? Rèstleur? faudrait interview un caissier de ciné).

_________________

Ca existe encore ça ?

_________________
N'écoutez pas Film Freak

Encore heureux! Comment zapper l'humain???

_________________

Bon on va arrêter là je crois, on tourne en rond... Tout ce que tu dis, hors le personnage de Marisa Tomei que je trouve intéressant même si peu peu creusé comme le reste, c'est des variations autour de la même idée de gloire perdue et de déconnexion, ça participe à l'ambiance glauque et triste mais ça n'approfondit pas le film à mon sens, c'est de l'exposition pathétique. J'ai jamais nié cette création d'ambiance, j'ai juste dit que c'était simpliste et tu me renvoie à chaque fois l'arrière plan politique et le corps, alors que je te demande en quoi tu trouves le traitement de ces éléments intéressants et non le simple fait qu'ils soient là, ça il faudrait être aveugle pour pas le voir. Enfin bref...

Pour un film traversé par une seule ligne directrice, tu trouves maintenant le personnage de Marisa Tomei intéressant, au moins c'est un progrès... sinon tu déniais au début l'absence de discours politique ou sur les corps, alors maintenant tu écris qu'il faut être aveugle pour ne pas les voir.... Bref... comme tu dis, perte de temps que tout ça.

Je niais pas je te demandais en quoi c'était intéressant et pertinent dans le traitement !! Oui on arrête, c'est insupportable.

Le personnage de Tomei n'est pas inintéressant, car c'est le seul moment où on s'échappe un peu, c'est un peu l'opposé de catcheur.

_________________

"The Wrestler qui tient juste dans l’opposition de son générique avec le reste de son film qui s’avère juste filmer un gars croupir dans la tristesse". Alors maintenant on découvre qu'il y a un personnage qui est l'opposé du catcheur (ce qui est d'ailleurs en partie faux vu qu'elle aussi participe au commerce du corps, est une personne entre deux âges, icône de l'Amérique aujourd'hui déchue).

Oui et alors ? A quoi ça sert de citer ce que j'ai dit au départ, je le maintiens sans problème, tous les signes racoleur que tu m'envoient à la figure ne vont pas à l'encontre de ça, c'est ce que je dis depuis cinq pages. Oui je trouve le film simpliste, je le trouve vide et avec rien à en dire, c'est toi qui aime le film donc défends le au lieu de m'envoyer des signes bien visibles sans aborder une seule seconde leur agencement et leur élaboration, voir leur complexité dans l'exposition. C'est surement plus pratique de me faire chier mais c'est naze.

Oui Tomei participe au commerce du corps mais elle n'est pas inactuelle, derrière cette façade il y a une famille, elle n'est pas réduite à ce commerce, et puis elle est belle sans maquillage, il lui dit. Voilà je trouve pas ça grandiose mais cette opposition est au moins dans l'approfondissement et non dans la complaisance du glauque... Ca dépasse un peu, mais c'est pas suffisant en ce qui me concerne, c'est juste effleuré.

Excuse-moi de bosser en même temps et d'être fatigué devant la simplification extrême que tu fais du film à chaque message.

Que veux-tu que j'écrive de plus ? Tu dis que le film n'est traversé que par une seule idée et je te cite plein d'exemples concrets pour te démontrer que non, le film est ancré dans un terreau politique qui dépasse le seul cas du catcheur, que le fait de prendre le catch n'est pas innocent, que le perso de Marisa Tomei et de son travail n'est pas innocent.

Ensuite, comme Mr Chow l'a dit, je ne trouve pas que l'on suit une chute pathétique du personnage. La fin - magnifique au demeurant - laisse un espoir si l'on veut y voir un espoir. Le perso a progressé depuis le début du film, il a revu sa fille, l'a ému, a trouvé un semblant d'amour. Ensuite, c'est comme la vie, et c'est en ça que le scénario est beau, la rédemption, l'évolution n'est pas une ligne droite. Le catcheur est peut-être mort d'une crise cardiaque sur la scène, comme Molière ou Marc Vivien Foé, mais rien ne l'affirme.

C'est un peu du faux Dardenne quand même malgré la mise en scène... y a un côté un peu démonstratif auquel j'ai pas trop accroché (on erre dans un casino désaffecté, je zoome sur la cicatrice).

Heureusement le personnage tue et porte super bien le film... c'est lui qui fait tout. Il est bien, il est nuancé, classe et on y croit vraiment.

La scène où il apprend à aimer son job de traiteur tue.

La fin est géniale, vraiment.

_________________
Liam Engle: réalisateur et scénariste