Forum de FilmDeCulte

L'anti-Rocky Balboa, ou l'histoire misérable d'un individu misérable au destin et à l'existence misérable, star éternelle d'un "sport" misérable. Bienvenue dans l'Amérique d'en bas, celle des vrais gens dont on se demande si leur vie n'est, au fond, pas plus misérable que celle(s) de la star (des stars) qu'ils adulent.
Zad va adorer.

Plus sérieusement, l'histoire est émouvante et touchante mais le film parait quelque peu anecdotique. La mise en scène intimiste - caméra à l'épaule façons frères Dardennes - permet de coller au plus près du personnage, c'est qu'il est attachant en plus le Mickey Rourke.

Marisa Tomei s'embellie et se dévêtit au fur et à mesure qu'elle prend de l'âge, c'est parfait comme ça.

Sinon le film se termine juste là ou il faut.

Mais Freak voyons ne lis pas



Dans les années 1980, Randy "The Ram" ("Le Bélier") Robinson était une star du catch professionnel, mais il est peu à peu redescendu de son Olympe. Pendant un match sans envergure, il endure une crise cardiaque ; un médecin lui explique qu'un autre combat lui serait fatal. Il décide alors de se ranger définitivement, prend un petit boulot dans la restauration, s'installe avec une strip-teaseuse vieillissante et tente de se lier avec le fils de cette dernière. Mais la perspective d'un dernier affrontement avec son plus grand adversaire, l'Ayatollah, se présente à lui.

C'est étonnamment sobre pour du Aronofsky. Effectivement le premier quart d'heure tu te demandes ce que c'est que ce nouveau film des frères Dardenne. Pas de flashbacks, de split screen, d'histoires parallèles, tout est toujours très resserré et linéaire.
Rourke, immense de présence en vieux fauve tient la corde tout du long, d'ailleurs le rôle ne semble pouvoir aller qu'à lui, avec son corps retapé aux hormones de croissance, son visage dézingué par l'alcool et la chirurgie esthétique et sa tignasse blonde de catcheur eighties sur le retour. Après tout n'est que prétexte du personnage de strippeuse vieillissante de Marisa Tomei à celui de la fille délaissée, et toute la dramaturgie alentour peau de zob comparé à cette manière addictive de feindre la douleur sur le ring, à s'auto-scarifier et se faire saigner.
4/6

Alors le résumé d'allociné c'est un peu n'imp mais bon...

Beau film qui peut laisser espérer un Oscar à Mickey Rourke, l'acteur et le personnage se confondant bien sûr, un pauvre mec qui s'accroche à la seule chose pas complètement foutue le camp de sa vie. Très belle fin (et belle affiche), 4,5/6

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Janet

Oui c'est même complètement n'imp vu que il ne s'installe jamais avec Tomei. Mais bon je pense que c'est lié à la manière dont le film va être salement marketé à la sortie pour récupérer les aficionados de la tatagne.

Et la musique? toujours Mansell ou pas?

De loin, ça me fait penser à Homeboy, le projet que Rourke a longtemps porté dans son cœur, et qui s'est gamellé au box-office en 1988... En probablement plus réussi.

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Que lire cet hiver ?
Bien sûr, nous eûmes des orages, 168 pages, 14.00€ (Commander)
La Vie brève de Jan Palach, 192 pages, 16.50€ (Commander)

Mansell qui compose, Springsteen qui interprète.

Beaucoup, beaucoup aimé. Le scénario est classique, la mise en scène caméra à l'épaule "lambda" dans le contexte du cinéma indé ricain, mais tout est affaire de tempo, de placement de la musique, de direction d'acteurs.

Le film parle des corps, de l'amérique triomphante des années 80 devenue une maison de retraite pour déglingés par la vie.

5/6
Rourke est énorme

Un peu l’impression d’avoir déjà vu ça des dizaines de fois, certes pas forcément en mieux (Aronofsky est très en forme, dans un genre totalement différent de ses précédents films). Le film en lui-même ne contient pas réellement de défaut (sans doute quelques détails), mais j’ai du mal à comprendre ce qui, sur le papier, justifiait sa production. C’est bien, et magnifiquement joué (principalement par Rourke), bien mis en scène, TRES bien sonorisé, mais… C’est 0 surprise.
4/6

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Absolument pareil que Cosmo sauf que je rajoute l'évidente utilisation du morceau de Springsteen en générique de fin, éternel Musicien Robin des bois pour les américains du bas mais qui en ont dans le coeur

MICKEY ROURKE à l'UGC Ciné Cité des Halles jeudi soir.

C'EST ENORME.

Y a 5 ans, ça aurait fait glousser.

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Vous ajoutez à ça, le bruit et l'odeur...

Aronofsky n'arrive pas à égaler la puissance des Dardenne, dont il semble beaucoup s'inspirer, mais réussit toutefois un film bien maîtrisé et souvent intéressant.

Mickey Rourke est effectivement fabuleux, et Marisa Tomei est magnifique.

4-5/6

Donc il était en capuche et lunettes noires. Mais c'est cool de le voir.

Et Darren porte une très jolie MOUSTACHE.

Si c'est une blague elle est pas drôle.

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