Forum de FilmDeCulte

J'avoue que je ne regarde jamais ces chiffres mais là c'est assez impressionnant. Ca doit être des bots je vois que ça.

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CroqAnimement votre

Ca en fait le 14ème topic critique le plus vu de l'histoire du forum. Impressionnant pour un sujet d'une page, mais dans cette catégorie il reste encore derrière Le Gout du Saké avec ses 5 messages et 40 000 vues.

Comment tu fais pour voir le classement ?

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CroqAnimement votre

En bas de la page tu as les menus déroulants, Trier par : Date / Messages / Vus...

Et d'ailleurs, c'est pas pour vanner mais au jeu des topics les moins vus, bnpbtp est bien représenté.

Ah oui, le top est plutôt logique à part Le goût du saké en effet.

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CroqAnimement votre

Ça m'a fait rigoler, no worries.

Attends, attends, Dédéééééééééé

Cela doit être l'affiche issue d'Allociné qui affole les bots

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Sur un secrétaire, j'avise deux statuettes de chevaux : minuscules petites têtes sur des corps puissants et ballonés de percherons. Sont-ils africains ? Étrusques ?
- Ce sont des fromages. On me les envoie de Calabre.

Jean-Paul Sartre

Le 4/3 c'est une clause obligatoire dans le contrat avec A24 ?

Pfiouloulou, que dire ? Je ne m'attendais pas à un film aussi simple et frontal. Pas étonné que ce soit adapté d'une pièce de théâtre, là c'est complètement assumé. A part ça j'ai accroché à quasiment rien: ni les personnages secondaires soulants, ni la backstory, dévoilée de façon aussi elliptique et calculée que la grosseur de Charlie est montrée. Interloqué par l'énergie constamment "positive" du personnage par contre, c'est sans doute là la vraie originalité du film. Mais sans mauvais jeu de mot j'ai trouvé ça franchement lourd et forcé.

Le moins bon Aronofosky à mes yeux, facile.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Je partais sans gros a priori même si j'aimais pas du tout le trailer et au final j'ai quasiment détesté. J'ai en fait le même problème qu'avec The Wrestler en bien pire. Derrière un drame en apparence simple et réaliste se cache en fait une artificialité totale, un scénario totalement verrouillé mélodramatique jusqu'à plus soif avec ses révélations successives et ses moments de bravoure émotionnels. Tout est d'une lourdeur terrible (bien en phase avec son sujet), le drame pèse littéralement trois tonnes. C'est pas Brendan Fraser qui est engoncé dans son fatsuit, c'est le film lui-même. Et cette théâtralité horrible dès les premières minutes à base de perso qui rentrent et qui sortent de scène ça m'a immédiatement insupporté même si Aronofsky fait des travellings et des panoramiques cache-misères qui ne trompent personne. Surtout que comme QGJ les personnages secondaires sont tous plus médiocres les uns que les autres, la palme à l'insupportable personnage du jeune missionnaire avec la backstory la plus osef possible. Sans parler de ce honteux compte à rebours mortel d'une dégueulasserie toute artificielle avec les jours qui défilent les uns après les autres. Toute cette tartine de fiction par dessus ce sujet pourtant si fort de l'obésité morbide ça m'a constamment sorti du film. Mais le pire c'est sans doute toute cette affreuse et dégoulinante mièvrerie du personnage principal et du message du film bien exprimée dans des dialogues là encore d'une lourdeur désespérante. Tout cette connerie sur l'honnêteté, sur l'écriture, sur les gens qui sont gentils (alors que, et c'est évidemment volontaire, tout le monde est détestable dans le film à part Fraser le gentil). Tout ça va très bien avec le storytelling larmoyant sur le comeback de Fraser très bien exposé par Müller dans son excellent texte.

On frise la grosse daube quand même. Sans parler du fait que le film passe totalement à côté du sujet de l'obésité, à l'image de son climax, ridiculissime épreuve physique/dépassement de soi, fusil de Tcheckhov niveau court-métrage étudiant (même si le plan sur les pieds est plutôt joli). Aronofsky c'est quand même un réalisateur très inégal, qui suinte d'une certaine manière une prétention assez désagréable, qui parvient parfois à faire un cinéma radical et osé (Mother!) mais souvent juste des grosses machines toute fakes, sans aucune sincérité et je dirais même carrément sans âme.

1/6

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CroqAnimement votre

Tu mérites tes zéro likes.

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Merci pour vos retours, en tout cas.



Oui.

En fait c'est difficile d'être "en empathie" avec un personnage tout bonnement impossible. Charlie est à la fois obèse et malade et mourant; il est le prof de littérature que personne n'a jamais eu, qui tient un discours qu'aucun prof de lettres ne tient jamais, sauf dans ce genre de films. Il est à la fois dans l'addiction la plus totale et réaliste et dans le contrôle de la situation (car c'est plus ou moins un piège qu'il tend à sa fille, un piège littéralement upliftant), alors qu'il sait qu'il va en mourir. Et en plus de tout ça, il positive, encaisse horreurs sur horreurs de la part de sa fille notamment, chez qui on a bien du mal à déceler les qualités que voit Charlie.

C'est pour ça que je parlais d'invraisemblance psychologique, à un moment c'est n'importe quoi, tout ça. C'est trop. L'assiette est pleine. Et même sur le plan allégorique, rien ne tient.

Film Freak parle de figure christique, pourquoi pas, c'est même certainement l'intention (même à moitié inconsciente) d'Aronofsky. Mais enfin derrière la métaphore visuelle finale, c'est sans doute l'ultime effondrement d'un père devant sa fille qui se joue. Ca plus l'abandon de famille, difficile d'adhérer à l'image de Charlie le thaumaturge.

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Looks like meat's back on the menu, boys!

Je me disais: les gens ici sont sévères comme d'habitude mais cela ne peut pas être si nul. Bah si ! C'est pire !
Moche ( couleurs dégueux), chiant ( qu'est ce que c'est long et lourd pour raconter si peu!) et pachydermique dans la recherche de l'émotion à tout prix. J'aime plutôt Fraser habituellement et même sa performance ne m’impressionne pas.
Rien à sauver ! A oublier !

Je suis un très grand Aronofksy enthusiast. J'aime Black Swan comme tout le monde mais je suis surtout totalement fan de The Fountain, et j'adore Mother donc j'ai vraiment pas froid aux yeux (j'adore cette expression). Il y'a que Noah que je n'aime pas (tout en étant prêt à lui redonner une chance un jour), donc à aucun moment je pourrais m'imaginer que je puisse détester un de ses films.

Et en bon vendu j'ai essayé de me convaincre tout le long que The Whale était bien mais je dois finalement m'avouer vaincu. J'ai pourtant rien contre le dispositif du film qui à mon avis pouvait être intéressant, je ne suis même pas gêné par l'aspect un peu voyeur car à mon avis il faut montrer le personnage principal tel qu'il est.

En revanche je ne peux pas accepter qu'on écrive un tel film aussi mal, de façon aussi amateur en fait. SURTOUT quand le film est installé sur un dispositif théâtrale où beaucoup de choses reposent sur les dialogues ou plus globalement les interactions entre les personnages. Mais là vraiment c'est pas possible d'écrire des personnages qu'on a TOUS envie de gifler, jusqu'au vendeur de pizza qu'on voit dans un seul plan quoi. Les dialogues sont absolument nuls, c'est terrible, on ne croit pas une seconde à ce que les personnages racontent, et c'est terriblement mal joué avec la palme pour l'adolescente qui est un cliché à remplir 5 pages du topic des poncifs.

Et le pire dans tout ça c'est que je ne comprends pas comment les personnages agissent:

C'est le bal de l'immaturité, alors oui les gens comme ça ça existe forcément mais quel intérêt ai-je à regarder un film sur des personnes comme ça ? Et raconter de façon aussi grossière ?

Tout n'est pas à jeter mais vraiment ce film me dépasse.

1/6 et c'est parce que je suis un vendu en plus.

Black Swan "comme tout le monde"? Non c'est un ersatz d'autres films bien supérieurs. Il me semble que le film est assez oublié depuis sa sortie (trolls dans 1,2,3...).