Forum de FilmDeCulte

Moi c'est pareil, quand dans un film je vois un mec venir réparer la télé chez des meufs, je m'attend à en savoir plus sur la réparation de télé et au lieu de ça, ils niquent!

Moi je viens de capter pourquoi le film me laisse un goût amer, et pourquoi je suis persuadé que ça passera mieux la seconde fois :

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I think we're gonna need a helmet.

Je crois qu'il faut simplement laisser de côté toute envie de subtilité pour pleinement apprécier "Black Swan". Perso, je n'ai pas du tout accroché au côté bourrin du film, je n'arrive plus à être sensible à ça, mais je comprends très bien que le film ait ses défenseurs, ça ne me pose aucun problème... Contrairement à une croûte comme "Le Discours d'un Roi" dont j'ai beaucoup de mal à supporter le succès d'estime que je trouve juste bidon.

Pourtant, comme tu l'as dit, c'est très premier degré. Aronofsky croit à ce qu'il filme.
Tales from the Crypt, c'est plus gimmick quand même. Avec des chutes "poin poin poiiiiiin boom".

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C'est le souvenir que j'en ai, moi j'adorais, mais la fin était toujours une mise en abîme, ou un cercle infernal, ou une résolution au prix du sang. Dans le film, j'ai longtemps lutté contre l'idée qu'il irait jusqu'au bout, et ça m'a rappelé (agréablement) cette série. Putain ce que c'était bon ces secondes parties de soirée en lousdé de mes parents.

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I think we're gonna need a helmet.

Ouais enfin, le métier de danseur classique et d'écrivain n'occupent quand même pas la même place dans Black Swan et Shining. Dans tout bon film il y a quelque chose de documentaire, une manière de montrer, de décrire et d'apprendre quelque chose au spectateur, même dans Shining. Le début du Soldat Ryan pour donner un exemple qui te parlerait. Parce qu'un bon cinéaste est aussi sensible à l'environnement qu'il filme. Après ça veut pas forcément dire que le film est raté, mais juste hermétique aux choses qui l'habitent...

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N'écoutez pas Film Freak

lol

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N'écoutez pas Film Freak

Oui mais le fond n'est pas là...pour moi, Black Swan, c'est, comme je le disais, l'histoire de cette jeune femme que l'on pousse à perdre son innocence pour réussir dans ce monde alors que tout ce qu'elle veut c'est être parfaite aux yeux de sa mère. Le mot "danse" n'apparaît pas dans cette phrase parce qu'il n'est absolument pas essentiel à l'expression du fond.


Bof.
D'une, je suis pas d'accord sur "Dans tout bon film il y a quelque chose de documentaire", et de deux, sincèrement, dans Shining, je ne vois pas trop ce que ça a de documentaire sur le émtier d'écrivain, et je trouve pas que ce soit le sujet donc c'est pas grave. Je pense pas que c'est ce que Kubrick ait voulu montrer et ce n'est pas ce que j'attends du film.


Oui, le début. Tout le film n'est pas comme ça, même si je trouve pas ton exemple forcément bien choisi dans la mesure où le fond du film (pour schématiser : est-ce que la vie - d'un homme - mérite le sacrifice d'autres?) est plus intimement lié à son décor (la guerre) et à la fonction de ses personnages (soldats).


Je trouve pas.
Pour le coup, sans mauvaise foi, j'ai l'impression d'en savoir plus sur la danse après Black Swan qu'avant (en tout cas, j'ai su ce qu'il était nécessaire de savoir pour apprécier/comprendre le film).
J'ai même l'impression d'avoir davantage appris ici que devant The Company d'Altman.

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Ca c'est parce que dans The Company, tu t'es arrêté au fait qu'on voyait des founes moulées dans des justaucorps

Bon sinon sérieusement ca m'intéresse de savoir ce que Black Swan t'a appris de plus sur la danse. Et c'est pas pour te mettre a l'épreuve ou quoi, ca m'intéresse vraiment. J'y vois plein de choses dedans qui sont très justes en bien utilisées, mais je n'aurais jamais dit que le film en apprends plus que The Company par exemple.

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Moi j'ai été sensible - pour la première fois dans ce milieu - à la solitude de la danseuse dans sa recherche de perfection, au besoin d'avoir le bon mental, à la compétition entre filles... j'adore les plans où elles s'échauffe ou patiente dans les couloirs, toute seule. Ça m'a rappelé mes années au conservatoire (8 ans) et je m'y suis retrouvé comme dans aucun autre film. C'est ce que j'ai le plus aimé dans le film d'ailleurs, cette ambiance propre à l'univers.

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Il est hermétique si tu ne fait pas d'effort pour être réceptif à ce que l'on te montre.

Le film te montre par exemple avec justesse les politiques qui habitent une compagnie de danse. Certes pas en détail mais quand même. Il soulève aussi un problème qui est quand même super important et qui se retrouve très souvent dans le milieu de la danse, à savoir la dichotomie entre la technique et la présence scénique. Comment arriver à allier les deux? C'est une question à la quelle on fait face pratiquement tous les jours... Et la je ne parle que des éléments qui sautent aux yeux, non pas les petits détails.

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C'est Papy Altman ça, sur la fin c'était Pervers Pépère.




Nan mais ça tient du détail en fait...la petite vie de la compagnie, leurs ressemblances, la manière dont elle démonte ses chaussons là pour les recoudre, quand elle marche sur les bouts de verre là (ou je sais pas quoi)...c'est pas tant de manière générale que j'ai appris sur le métier de danseuse, mais ce sont ces petits détails, plus intimes, plus triviaux, qui m'ont fait pénétrer dans cet univers (qui, quand même, au premier abord, ne m'intéresse pas du tout), qui ont fait vivre le truc quoi.

J'attends pas du film qu'il me propose une expérience encyclopédique mais plutôt une crédibilité, une véracité au travers de sa représentation...

C'est sans doute justement parce que c'est une mise en scène de fiction - et non une mise en scène plus documentaire comme sur The Company - que ça m'a parlé davantage.

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Oui, y a de ça aussi...je sais que je me suis pas mal identifié aussi au côté "je doute de moi, je me défonce, je veux que ma mère soit fière".

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T'as fait le conservatoire de danse?

Sinon totalement d'accord avec toi en ce qui concerne le côté solitude. Bon pour moi il est mieux montré dans The Company justement. Mais sinon oui c'est un autre élément de représentation de la danse dans le film qui est très juste.

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Je viens d'avoir une vision formidable.

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