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MessagePosté: 19 Jan 2011, 11:32 
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Ouais non la justification en italique gâche le tout.


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MessagePosté: 19 Jan 2011, 11:35 
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Je trouve pas, la blague était tellement forte, moi qui étais justement en train de me brainstormer tout seul pour trouver un truc à dire, j'en étais resté à "moi je jouis à peine".


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MessagePosté: 19 Jan 2011, 11:41 
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Marlo a écrit:
Ouais non la justification en italique gâche le tout.

Raah j'ai hésité...

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MessagePosté: 19 Jan 2011, 12:25 
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Prout Man a écrit:
Je suis un peine à jouir.

Raconte-nous plutôt ton 6/6 à COMMENT SAVOIR?

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MessagePosté: 25 Jan 2011, 13:25 
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SPOILERS PARTOUT

Difficile de mettre de cote les nombreuses influences qui noient parfois le film : Polanski avec Le Locataire (le double malefique), Repulsion ou Rosemary's Baby (la psychose en subjectif) - Cronenberg avec La Mouche (metamorphose kafkaienne du corps) - De Palma avec Carrie (mere castratrice, decouverte d'une sexualite envahissante) - Powell & Pressburger avec Les Chaussons Rouges (la danse) et une bonne dose de renvois a sa propre filmo avec Pi et Requiem for a dream (cette facon de prendre appui sur son personnage pour ancrer ses cadres, les garder en point pivot).

Pourtant, Aronofsky commence une premiere demie-heure envoutante, sans tomber dans la facilite scenaristique ou dans une mise en images boursouflee. Le recit convoque tres tot le double, la psychose ne fait tres vite plus aucun doute, et la seule question devient rapidement : "jusqu'ou ira-t-elle ?" (la reponse est malheureusement donnee trop vite dans la boite, lorsqu'elle enonce le pitch du Tchaikovsky, et la chute). Il abandonne egalement le grand angle de ses deux premiers films, grossier et trop clippesque pour le sujet, au profit d'une courte focale plus seyante. Il s'accroche a son personnage de belle maniere sans singer l'approche flottante de Mann sur The Insider : ses allers-retous dans les couloirs sombres de l'appartement sont formidables de densite, tout aussi scotchants visuellement que les tribulations glauques de Jennifer Connelly dans Requiem, et pourtant moins obsequieux dans la recherche de l'effet choc.

Ma deception pointe son nez des que l'originalite du film (une fable horrifique), de l'ambiance (la profusion des reflets), du personnage principal (une nouvelle Carrie perdue dans le flot d'alter-ego), de l'univers (la sourde competition entre les danseuses) s'estompe progressivement au profit d'effets plus faciles (les visages du double en surimpression partout) et parfois totalement indignes (apparitions visuelles ou sonores qui singent les films Dark Castle facon Gothika). C'est dommage, et ce n'est meme pas tant redhibitoire, tant le film tient bon sur ses principes et l'intensite de son univers, construits des l'ouverture fievreuse du film. Je n'ai jamais ete fan de la psychose revelee au spectateur par le prisme de la mise en images (qu'il soit merveilleux facon Del Toro, Gilliam ou Burton), et je regrette ici aussi son recours trop abondant. Mais Aronofsky transcende trop souvent ce parti pris pour le condamner sur ses choix primaires, et porte une foi extraordinaire en sa mise en scene et le destin tragique et ineluctable de sa protegee.

Mais viennent compenser ces semi-echecs (ou semi-reussites) le jeu des comediens, parfaitement en place, et un lot de scenes memorables, meme si parfois inexploitees : toutes les sequences de danse, impeccables... la scene de branlette avec la revelation finale totalement castratrice... les sequences jouant sur les reflets infideles... les relations Kunis-Portman & Portman-Cassel... l'univers de l'appartement (croisement ideal entre l'aspect sombre des apparts des James Gray, melange au realisme de celui de L'Exorciste et au gothique baroque de la maison de Carrie).

Un solide 4/6, qui peut monter en fonction de la digestion des references, prestigieuses, trop nombreuses et peut-etre trop evidentes.

PS : je n'ai pas vu The Fountain ni The Wrestler, donc je passe directement de Requiem a celui-ci, sans pouvoir juger avec precision de la graduation operee dans sa mise en scene

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Dernière édition par Z le 25 Jan 2011, 14:13, édité 1 fois.

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MessagePosté: 25 Jan 2011, 13:43 
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Antichrist
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critique très juste...


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MessagePosté: 25 Jan 2011, 14:02 
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tape dans ses mains sur La Compagnie créole
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Karloff a écrit:
critique très juste...

...que je ne vais pas lire car elle en dit un peu trop, d'après le premier coup d'oeil..

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MessagePosté: 25 Jan 2011, 14:04 
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L'impertinent pertinent
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Arnotte a écrit:
Karloff a écrit:
critique très juste...

...que je ne vais pas lire car elle en dit un peu trop, d'après le premier coup d'oeil..


Yep pardon pardon, je n'ai pas l'habitude des balises spoilers (mais je peux si vous voulez), d'autant que c'est davantage un film d'ambiance qu'un film a twist.

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MessagePosté: 28 Jan 2011, 02:13 
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Ah moi j'ai trouvé ça top. Si on passe le seul petit point négatif de l'idée du personnage de la mère, frustrée, over protectrice, castratrice pour fille [excisioneuse?] mais vraiment bien écrit et plutôt "subtil" [son caractère est rapidement évident], le reste c'est vraiment du bonheur en boite. Pour faire vite, déjà toute la mise en scène de Aronofsky déchire, mais c'est surtout Portman qui va bien le mériter son Oscar. Tout comme Aronofsky joue facilement et de manière très sèche sur les passages entre fantasme et réalité, elle parvient à passer d'un extrême [frigide, folle, sexy, fatale, apeurée] à l'autre le temps d'un battement de cils. Pour un acteur ou une actrice, ce genre de rôle ressemble à un rêve et si on pourrait facilement se la jouer over the top avec un tel matériel, c'est tout à son honneur [et à celui de son réalisateur] d'avoir su trouver quoi faire pour conserver une tension et une angoisse sans que ça se mette à ressembler à un slasher/film d'horreur de base. La clé du film tient là dedans, avoir l'intelligence de ne pas sacrifier à la facilité ce qui aurait pu être une chose vulgaire, une fois de plus grâce au talent conjoint d'un réalisateur autant fasciné par ses acteurs que sa technique et son interprète principale. Big up Darren, Big Up Natalie.

6/6

Et vous vous doutez bien que juLILO a kiffé sa race et trouve Natalie Portman over crédible en danseuse de ballet.


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MessagePosté: 28 Jan 2011, 03:40 
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Dancing Queen
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Citation:
Et vous vous doutez bien que juLILO a kiffé sa race et trouve Natalie Portman over crédible en danseuse de ballet.


Oui et aussi...

Je n'ai pas kiffé ma race juste parce que ca parle de danse, mais parce que ca parle du corps et de la psychologie du danseur de facon ultra intelligente. Meme les clichés qui entourent le monde de la danse sont ici vraiment bien digérés et utilisés pour accompagner la folie de Nina.

J'ai beaucoup aimé la réalisation et tous ces plans sur la peau en mouvement ou fremissante. Ce plan anecdothique de Nina s'entrainant avec la répétitrice où on voit en gros plan le dos de cette dernière s'articuler, je trouve ca superbe...
Sans parler évidemment de la toute fin avec la transformation...

La suite dans mes critiques et autres textes à venir sur FDC

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Dernière édition par juLILO le 28 Jan 2011, 04:23, édité 2 fois.

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MessagePosté: 28 Jan 2011, 03:41 
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Dancing Queen
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Art Core a écrit:
Et puis il ne s'intéresse pas à son sujet. La danse on ne la voit presque pas, on ne ressent absolument pas l'évolution chorégraphique du personnage car il est incapable de la capter, une fois de plus il préfère la facilité et ne s'est clairement pas posé de question théorique sur la manière de filmer la danse. Il se contente de gros plans et de caméra portée à hauteur de buste (pour également des raisons techniques je pense, Portman n'étant pas une danseuse étoile, mais ça n'excuse pas tout).


Mais la danse n'est justement pas le sujet du film. C'est la danseuse le sujet. Et en ca je trouve qu'Aronofsky a fait du super boulot. Il nous montre l'effet que la danse a sur le personnage et non une Nina qui danse seulement parce qu'elle est une super danseuse. Et avec ça il évite un des défauts majeurs de bon nombres de films de danse. La plupart du temps on nous donne à voir des chorégraphies peu inspirées dansées de façon très moyenne par des faux daseurs alors que dans le scénario les danseurs sont sensé être des super stars qui impressionnent tout le monde. Ici il n'essaye pas de nous montrer que Nina tue tout, qu'elle est meilleure que les autres techniquement (c'est d'ailleurs posé comme un acquis d'emblé par Thomas) non il nous montre une Nina au plus proche qui lutte, qui resent ou essaye de ressentir ce qu'elle danse, et le sujet du film est là justement. Ca s'appelle Black Swan, pas Swan Lake...

D'ailleurs c'est intéressant de voir que les seuls moments où il nous montre Nina en plans plus large c'est quand elle danse "mal" ou du moins quand Thomas rejette ce qu'elle propose. En gros ce n'est pas la belle danse que l'on cherche ici.

Dans la meme lignée, une idée de mise en scène que je trouve vraiment bien trouvée c'est la mise en scène des pirouettes. *attention je vais rentrer dans de la technique de danse*. Au tout début il y a ce plan emprunté aux Chaussons Rouges où l'on voit Nina "spotter" (c'est à dire qu'elle prend un point de repère devant elle quand elle commence ses tours et fait pivotter sa tete de facon a ne jamais perdre ce point de repère). La technique du spot c'est la clé du controle pour les pirouettes et en danse de manière génerale. Sans spot tu perd ton équilibre, t'as la tete qui tourne etc. Bref, le spot c'est le controle et je trouve que cette image au début est parfaite pour définir qui est Nina. Et plus ca avance, plus on lui dit de lacher prise, plus la caméra tourne sans point de repère, plus les pirouettes perdent leurs spots.
Et pour moi la caméra qui tournoient pour représenter la perte de soi en quelque sorte prend encore plus de sens dans l'univers de la danse.

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Dernière édition par juLILO le 28 Jan 2011, 03:56, édité 1 fois.

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MessagePosté: 28 Jan 2011, 03:56 
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Z a écrit:
Pourtant, Aronofsky commence une premiere demie-heure envoutante, sans tomber dans la facilite scenaristique ou dans une mise en images boursouflee. Le recit convoque tres tot le double, la psychose ne fait tres vite plus aucun doute, et la seule question devient rapidement : "jusqu'ou ira-t-elle ?" (la reponse est malheureusement donnee trop vite dans la boite, lorsqu'elle enonce le pitch du Tchaikovsky, et la chute).


La réponse est donnée dès le titre du film en fait pour peu que tu connaisse l'histoire du ballet... Et quand bien meme, Thomas la raconte dès le début du film comme le souligne Freak...

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MessagePosté: 28 Jan 2011, 09:15 
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juLILO a écrit:
La réponse est donnée dès le titre du film en fait pour peu que tu connaisse l'histoire du ballet... Et quand bien meme, Thomas la raconte dès le début du film comme le souligne Freak...


Vrai pour le titre. Et pour le discours de Thomas, je n'ai pas fait attention à la chute (VO sans sous-titres, je ne suis pas encore à 100% comme vous les p'tits gars). Il donne juste la chute ou il dit un truc spécial ?

Sinon y a un truc aussi, parfaitement subjectif, c'est que je n'ai jamais dépassé le fait de voir Portman et Cassel à l'écran. J'ai rarement aperçu Nina ou Thomas (pareil pour Ryder/Beth). Du fait que l'on se questionne sans cesse sur les motivations des personnages, sur leur santé mentale, et malgré l'implication subjective des séquences de danse, je suis resté un peu en arrière dans l'implication (et les nombreuses références n'ont pas aidé). Dans l'idéal, j'aurais préféré des acteurs inconnus, mais... sans doute n'auraient-ils pas été aussi bons. Je compte énormément sur une seconde vision pour rentrer davantage dans ces personnages et ne plus voir les acteurs.

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MessagePosté: 28 Jan 2011, 10:55 
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Z a écrit:
juLILO a écrit:
La réponse est donnée dès le titre du film en fait pour peu que tu connaisse l'histoire du ballet... Et quand bien meme, Thomas la raconte dès le début du film comme le souligne Freak...


Vrai pour le titre. Et pour le discours de Thomas, je n'ai pas fait attention à la chute (VO sans sous-titres, je ne suis pas encore à 100% comme vous les p'tits gars). Il donne juste la chute ou il dit un truc spécial ?


Juste la chute. Il dit qu'elle saute d'une falaise (à l'origine elle se jette dans le lac, et le prince la suit d'ailleurs. Bon ceci dit il existe plusieurs fins alternatives...).

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MessagePosté: 28 Jan 2011, 10:59 
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juLILO a écrit:
Juste la chute. Il dit qu'elle saute d'une falaise (à l'origine elle se jette dans le lac, et le prince la suit d'ailleurs. Bon ceci dit il existe plusieurs fins alternatives...).


Question :

Sans tomber dans le happy end hollywoodien, tu aurais été déçue qu'elle ne se tue pas à la fin, et que cette mort ne soit que théâtrale ? Tu n'as pas été gênée par le côté inéluctable de la mort de Nina ?

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