Forum de FilmDeCulte

Oui mais justement j'ai bien aimé que ça dépasse juste le "on vous le dit", c'est clairement palpable, si je puis dire, dans le rendu des corps. Et comme dit plus haut, au fur et à mesure que le film avance t'as l'impression que la caractéristique humaine de l'avatar de Jake s'efface, pas seulement par le maquillage, ou la coiffure, ou les apparats, non, dans sa globalité en fait. Et ça j'aime.

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Faut essayer de me lire quand même : je ne dis pas simplement que "d'autres le font", mais que c'est un stéréotype ou une récurrence de la SF depuis un moment, que c'est quelque chose d'intégré par le genre, ce qui n'est pas la même chose. Et ce n'est pas parce que Cameron le fait dans deux films que c'est Cameronien (même si ca peut l'être).
Et le fait que ca ne soit pas fait au cinéma est un peu léger, parce que si ca reste un point pour le film, il y a un autre media visuel qui lui l'a fait abondamment, c'est le jeu vidéo. Ca, et la BD (que je connais moins, j'avoue), et l'illustration SF et fantastique qui abonde de visions tout à fait comparables à ce qu'on voit dans Avatar (mais ca bouge pas, donc ca compte pas?). On ne peut pas nier que tout cela existe.
Après vous choisissez de pas répondre sur le principal point que je soulève (à savoir que ce n'est pas des récurrences d'éléments visuels qui font un style, et encore moins un esthétique, et que s'il y a la factualité des récurrences, il y a aussi la capacité à les ré-incarner à nouveau), pas étonnant que je passe pour un rabat-joie. D'autant que j'ai répondu à un seul point, donc faut pas exagérer.

Le seul argument ou presque en faveur du film c'est sa capacité à créer un univers (et à y immerger le spectateur) via sa technique, son design et sa mise en scène. Ca et que c'est du "jamais-vu". C'est ce qui revient en permanence. Si vous acceptez pas qu'on questionne ca, c'est sur on peut arrêter de discuter.

EDIT : je répondais au message de Film Freak au-dessus bien sûr.

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Nothing and no one can save you! Abandon hope now! Here's what you can do :
1. Admit you are a semi-evolved ape-thing mercifully ignorant of the sanity-blasting truths of the greater cosmos.
2. Die.
3. Rot.

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C'est moins la connerie que le côté attention-whore désoeuvrée plutôt pête-couilles et désagréable que l'on relève chez moi, dès lors que l'on me pratique un peu.

Espace branleurs

Ouais t'es à la masse.

(je préfère anticiper)

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1. Admit you are a semi-evolved ape-thing mercifully ignorant of the sanity-blasting truths of the greater cosmos.
2. Die.
3. Rot.

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C'est moins la connerie que le côté attention-whore désoeuvrée plutôt pête-couilles et désagréable que l'on relève chez moi, dès lors que l'on me pratique un peu.

Espace branleurs

Je préfère 100 fois l'écriture de Cameron à celle de Nolan pour "The Dark Knight", que j'aime beaucoup mais qui m'avait donné avec le recul le goût d'un film rouleau-compresseur : trop de rythme tue le rythme.
"Avatar" ne m'a pas ennuyé une seule seconde, et pourtant Cameron s'est autorisé des scènes a priori inutiles : toutes les scènes d'initiation au milieu, importantes pour l'évolution du personnage et pour la découverte de Pandora mais qui auraient été expédiées plus rapidement par quelqu'un d'autre. "Avatar" est un film riche mais jamais trop plein.
Je m'attendais à trouver le scénario assez bidon comme lu ici et là, finalement on devrait plutôt dire qu'il est juste classique. Il y a quand même une vraie science du rythme, les clichés sont bel et bien là et on enchaîne les passages obligés mais, emportés par le talent de Cameron rien ne semble vraiment prévisible. On tremble pour Jake, on souffre pour les Navi's et pour Pandora. Et puis le scénario est rehaussé par des idées en apparence mineures mais qui complètent bien l'univers du film, comme ce principe de réseau, et surtout l'handicap de Jake (qui rend chacun de ses "réveils" assez tristes, et la fin très belle).

Et en ce qui concerne les personnages, j'ai eu envie de les serrer tous dans mes bras, oui même toi le méchant je t'aime, t'es absolument génial, un personnage comme j'aimerais en voir plus au cinéma. Un méchant résolument old school, un vrai méchant qui est méchant parce qu'il faut un méchant, et pas parce qu'il s'est fait violer par son papa quand il était petit ...
Stephen Lang joue le rôle à fond et livre une performance jubilatoire. J'ai eu envie de taper dans les mains en voyant le plan (visible dans la BA aussi) où il boit son café dans son vaisseau, avec les flammes en fond. Iconique, puissant, du vrai méchant qu'on aime détester.

J'ajoute aussi que Sam Worthington mériterait vraiment de devenir l'action-man de la décennie qui vient. On dirait un acteur à l'ancienne : pas de surjeu, pas de tics, un jeu simple mais une grosse prestance. Un vrai musculeux en plus, ça change des métrosexuels ... Il confirme tout le bien que j'avais pensé de lui avec "Terminator 4". Ça fait également plaisir de voir Sigourney Weaver et Michelle Rodriguez dans de petits rôles, certes, mais des rôles chéris par Cameron. Voilà des personnages féminins beaux, dignes et forts.

Je ne vois pas trop ce que je pourrais rajouter sur le reste. Tout a été dit au niveau de la maîtrise technique atteinte. C'est juste sidérant. Pendant la première demi-heure j'étais un peu triste de ne pas être à fond, et puis finalement je me suis laissé emporter et j'ai trouvé tout absolument sublime. La technique n'est par ailleurs jamais ostentatoire, elle est noblement utilisée, afin de créer un monde jamais-vu jusqu'alors. Elle ne surpasse jamais non plus la mise en scène, carrée et assez sèche comme toujours chez Cameron. D'ailleurs on parle et reparle de révolution technique pour saluer "Avatar" ; j'aimerais quand même dire que si le film est si bon, c'est surtout si grâce à la maîtrise des bases "historiques" du cinéma de la part de Cameron, c'est à dire écriture, réalisation, montage.

Je pense qu'on n'est pas prêt de revoir un film de ce calibre. "Chronic'Art" dit que c'est un beau film pour la fin de la décennie car c'est le film qui achève finalement ces 10 ans d'expérimentations numériques. Pour la première fois le réel et le virtuel se confondent comme par magie (et comme le dit bien leur critique, un des plans finaux, vous savez lequel, n'en devient que plus bouleversant sous cette approche). Je ne vois pas ce qui pourrait faire de l'ombre à "Avatar" en 2010.

Cameron est sur le toit du monde.

5,5/6 (parce que la musique gâche certaines scènes)

C'était beau. monstrueusement beau. dommage le scénar simpliste. et un peu trop de plans-numerique-en-hélico-a-la-Peter-Jackson (qu'on arrete avec ça c'est moche). mais c'est beau.

Tiens, détail débile : ça m'a vraiment fait bizarre quand j'ai vu Sigourney Weaver allumer une clope, j'avais l'impression de ne pas avoir vu ça dans un blockbuster depuis ... pfiou. C'est moi ou ... ?
Je fume pas et je suis pas du tout un défenseur de la clope mais ça m'a presque fait plaisir sur le coup, ça donne un côté sympa au personnage. J'aurais jamais pensé que j'allais dire une chose pareille un jour en fait

Tiens c'est drôle j'ai pensé exactement la même chose... probablement comme des milliers d'autres personnes.

Bon, déjà le stress de pas rentrer. Avec leur supplément, l'absence de réservation, t'arrive une heure 20 avant et t'es pas sûr de le voir. Malgré les trois salles du MK2 bib, toutes 3D, toutes blindées. Ce film va faire rentrer le beurre dans les épinards quelque chose de sévère...

Mais on y arrive, et putain, ça valait TOUTES les attentes du monde.

J'en avais des tressautements à la fin, j'ai pas ressenti ça souvent cette année. C'est juste là que tu vois que Cameron, c'est le maître de ce genre de grand film. La salle applaudit, encore en transe de cette incroyable spectacle, de cette beauté, de l'émotion folle que dégage ce truc.

6/6 évident, simple, sans même réfléchir. Immense film, et franchement, l'immanquable de la fin d'année.

Et pour le coup, ici de façon totalement définitive, le film se mate en salle, en 3D.

Revision fin décembre, en attendant l'Imax à Londres début Janvier...

Meilleure semaine ciné de l'année.

Ah mais carrément, pareil pour moi qui fume pas, j'ai trouvé ça très sympa.

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Bilan de ce premier jour : 320 934 entrées dans les 726 salles qui proposaient Avatar. C'est un très bon démarrage qui n'égale cependant pas les 488 133 entrées de Twilight Chapitre 2 : Tentation.

A noter que 65% des entrées ont été faite dans les quelques 420 écrans qui diffusaient le film en 3 dimensions.

(source L'express)

Attend de le voir en IMAX et tu rajouteras : le film se mate en salle, en 3D IMAX uniquement

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Ca tient compte de la durée du film parce qu'avatar fait qd même prés de 3 h

edit: twilight 2 c'est 2h10

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Jésus-Marie-Joseph, c'est sérieux ou ironique ?!