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MessagePosté: 27 Sep 2009, 21:25 
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C'est bête mais rien que sans la citation du début et le coup de stabylo vraiment lourdingue du final je pense que je montai à 5/6... Le film, en particulier son scénario, rend très littéral et sur-explicite des éléments constants du cinéma de Bigelow. C'est bête mais je suis sur que sans son propos affiché noir sur blanc d'entrée, le film aurai été bien plus rangé en film d'action lambda par la critique. Pourtant ça aurait peut-être gagné en force à être moins didactique, car on a le sentiment de se faire dicter son plaisir et ses émotions par fax, et la pregnance brute physique du cinéma de Bigelow s'en dégonfle aussi un peu par cette articulation plus intellectuellement affichée.
Voilà, sinon il y a énormément de qualité dans le traitement et l'interprétation du personnage principal, dans la tension à l'oeuvre: pas grand chose à part ça à reprocher dans le déroulement de ces chroniques dont perso je trouve que l'aspect répétitif a un versant assez musical; en fin de compte c'est ce qui établit le motif le plus original du métrage je dirai, qui vieillit le mieux... Il y a un côté plasticien plus minimaliste qui rappelle les débuts de la réalisatrice aussi. La séquence où Will James part en vendetta hors du camps est à part et superbe. Mais Bigelow a fait bien plus fort dans sa filmo.


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MessagePosté: 28 Sep 2009, 21:34 
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Assez conquis pour ma part. Le film n’est pas exempt de défauts bien sûr et comme ça a été souligné, la ptite phrase du début est franchement inutile et sur le coup je me suis dit que "merde tout ce que je vais penser du film va être conditionné par ça". Puis en fait le reste passe très bien, les moments de bravoure et de tension s’enchaînent atteignant parfois des sommets (la scène du snipe, de la bombe humaine) même si il y a quelques creux. Je suis plutôt séduit par le parti pris de succession de « vignettes », ça rend bien compte de l’esprit de mission des soldats, chaque jour une nouvelle mission, presque une nouvelle vie (avec confrontation directe à la mort). Ensuite le propos du film même si un peu plombé par la citation et par la toute fin, est intéressant et original. Il met aussi le spectateur devant ses propres pulsions de mort, l’addiction et les ambiguïtés qu'elles développent.
Sinon la distribution est très bonne globalement et l’utilisation des guest-stars assez savoureuse.

4.5/6

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VADE RETRO - Une histoire du cinéma d'horreur


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MessagePosté: 07 Oct 2009, 14:27 
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Inscription: 30 Mar 2007, 08:23
Messages: 1022
Mr Chow a écrit:
C'est bête mais rien que sans la citation du début et le coup de stabylo vraiment lourdingue du final je pense que je montai à 5/6... Le film, en particulier son scénario, rend très littéral et sur-explicite des éléments constants du cinéma de Bigelow. C'est bête mais je suis sur que sans son propos affiché noir sur blanc d'entrée, le film aurai été bien plus rangé en film d'action lambda par la critique. Pourtant ça aurait peut-être gagné en force à être moins didactique, car on a le sentiment de se faire dicter son plaisir et ses émotions par fax, et la pregnance brute physique du cinéma de Bigelow s'en dégonfle aussi un peu par cette articulation plus intellectuellement affichée.
Voilà, sinon il y a énormément de qualité dans le traitement et l'interprétation du personnage principal, dans la tension à l'oeuvre: pas grand chose à part ça à reprocher dans le déroulement de ces chroniques dont perso je trouve que l'aspect répétitif a un versant assez musical; en fin de compte c'est ce qui établit le motif le plus original du métrage je dirai, qui vieillit le mieux... Il y a un côté plasticien plus minimaliste qui rappelle les débuts de la réalisatrice aussi. La séquence où Will James part en vendetta hors du camps est à part et superbe. Mais Bigelow a fait bien plus fort dans sa filmo.


Je suis assez d'accord sur l'inutilité du panneau d'intro, je le vois comme un gâcheur de plaisir et une facilité scénaristique ("comme ça j'ai pas à me casser le cul à montrer au spectateur que le héros est accroc à l'adrénaline et pourquoi"), et les vingt secondes de la fin sont insupportables sauf au quinzième degré (alors que le reste du film reste très cash et direct). C'est d'autant plus dommage que cette recherche d'adrénaline comme fil conducteur apparait un peu superficielle et qu'on aurait pu en trouver d'autres (s'il en fallait absolument un), comme le thème de la paternité par exemple, très bien abordé ici (on fait des enfants pour ne pas mourir tout à fait). Le film est par ailleurs excellent et assume sa structure "épisodique", une évolution (tarantinesque ?) qu'on regrettera peut-être dans quelques temps pour l'avoir trop vu mais qui fonctionne bien ici et qui reste cohérente avec le propos (chaque jour est un nouveau défi, chaque mission peut être la dernière). Autre qualité : il ne cherche (hormis les vingt premières et vingt dernières secondes) à être sur-signifiant, il ne plaque pas je-ne-sais-quelle symbolisme ou philosophie à la noix, il demeure humble et braqué sur son sujet. Un truc qui prouve son pouvoir d'immersion : au tout début on (je) trouve les soldats US franchement brutaux avec la population locale, à la fin je leur conseillerais presque de flinguer tout le monde pour plus de sûreté.


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MessagePosté: 20 Oct 2009, 19:31 
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Passé la première minute qui m'a un peu fait mal j'avoue (mais pourquoi ces recadrages systématiques façon documentaire, hein ? après je m'y suis habitué mais bon), j'ai vraiment apprécié le film.
En premier lieu j'aime la construction, ce "simple" enchaînement de morceaux de bravoures, séparés par de très courtes scènes de vie, banales et à première vue superficielles mais permettant de mieux cerner les différents personnages, de montrer l'homme sous le scaphandre, et ainsi de rendre la scène de suspense suivante plus prenante. Dans l'ensemble, ces scènes de suspense sont très efficaces, mention spéciale à celle avec le sniper, soufflante, quasi-abstraite : cette impression de temps suspendu, ces balles qui semblent mettre une éternité à arriver à leur destination ... j'ai été scotché, l'impression de n'avoir jamais vu ça au cinéma. Le film est toujours premier degré, Bigelow nous montre la guerre sans nous parler de la guerre, et ça fait un bien fou ... J'en avais un peu marre de ces films "trop" engagés sur la guerre en Irak, quand de simples images de soldats souffrants seuls au milieu des ruines suffisent ...

J'aime aussi le choix d'avoir engagé des acteurs pour la plupart inconnus, qui en plus se débrouillent tous très bien, Jeremy Renner en tête, qui joue avec panache sur deux tableaux (le cow-boy musclé, bas du front et amoureux de la guerre qui se transforme en teddy bear presque trop sensible), comme si de rien n'était.
Le film est sévèrement burné, badass, du Kathryn Bigelow comme on l'aime, mais à l'arrivée je retiens surtout un film assez mélancolique. A l'écran, ni plus ni moins que des cosmonautes seuls et perdus qui déambulent dans un paysage ravagé. Dans un paysage lunaire.
4,5/6


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MessagePosté: 08 Mar 2010, 05:10 
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Inscription: 04 Juil 2005, 21:36
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j'ai beaucoup aimé, surtout jusqu'à la scène du désert, la scène de l'année pour moi, rayon film américain.

5/6


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MessagePosté: 08 Mar 2010, 06:07 
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Karloff a écrit:
j'ai beaucoup aimé, surtout jusqu'à la scène du désert, la scène de l'année pour moi, rayon film américain.

5/6


scène du désert bien bien flippante!!!! sinon bien aimé aussi, pas le chef d'oeuvre attendu (je prefere Black Hawk Down) mais une réalisation top en fait.

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MessagePosté: 08 Mar 2010, 06:38 
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J'ai trouvé ça bien, car ça met en avant des militaires peu mis en valeur jusqu'ici dans les films sur la politique militaire US au moyen-orient. Bon après il y a pas vraiment de quoi s'extasier et récolter l'oscar du meilleur film. J'ai déjà vu mieux et ces films là n'ont pas été récompensé pour autant. Comme cosmo, je trouve ça très répétitif, et sans évolution pour le personnage central (je ne comprend d'ailleurs pas sa nomination, mais bon pas de grandes performances d'acteurs cette année apparemment). Bref un gentil 4/6 car ça fait un très bon documentaire sur le sujet.

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"Un peuple qui élit des corrompus, des renégats, des imposteurs, des voleurs et des traîtres n’est pas victime ! Il est complice."
- George Orwell


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MessagePosté: 31 Mar 2010, 12:13 
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tape dans ses mains sur La Compagnie créole
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Film Freak a écrit:
Je comprends la volonté de faire une chronique principalement composée de vignettes mais je trouve que ça nuit un peu à l'ensemble, pour l'attachement, l'émotion, les enjeux... Chacune des principales grosses scènes (les divers désamorçages + la scène de sniping) est tout bonnement parfaite niveau tension, mais le tout qui est crée ne m'implique pas assez.
Même si j'aime beaucoup le propos.

De toute façon, c'est diablement efficace (Bigelow n'a pas de style mais se démerde comme une reine niveau adrénaline), avec cette esthétique à la Tigerland qui se permet des fulgurances d'esthétisme léché (les ultron-ralentis) et je retiens principalement la scène centrale du sniping qui est tout bonnement exemplaire : originale, impression de réalisme, prise de temps, etc.

Renner confirme que c'est un bon. Mackie m'a bien surpris aussi. Big up aux cameos d'acteurs devenus trop rares.

4/6


Il est ressorti en Belgique suite à sa victoire aux Oscars. L'occasion de le rattraper... Pour résumer, je suis l'avis de Film Freak.
Même note aussi. (et ça me paraît un minimum)
Tous les morceaux de bravoure m'ont impressionné, mais j'aurais préféré, je pense, qu'il y ait davantage d'intrigue. Mais pourtant on accorche car les persos sont bien esquissés et bien joués: Renner confirme, et il ira loin! Je le lui souhaite en tout cas.

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MessagePosté: 04 Aoû 2010, 15:25 
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Messages: 5514
Mis à part la séquence du sniper et les 15 dernières minutes (si l'on excepte le retour aux USA, naze, il y a le superbe et quasi-unique dialogue face à l'incompréhension de leur état en retour de mission ainsi que la toute fin, 15e degré couillu qui fait certainement appel au pompiérisme des blockbuster bellicistes pour enfoncer le clou du carton d'introduction au film), je trouve le film sans grand intérêt.
Je passe sur la mise en scène qui n'est pas du tout ma tasse de thé (trop découpée, jeux de focales trop grossiers) - hormis lors de la très bonne séquence du sniper, donc - ainsi que sur des scènes caricaturales (sans toutefois remettre en cause leur sincérité/véracité) comme la beuverie ou la mort du haut gradé qui choque le fragile spécialiste. Et quelques autres.

Mais ce qui m'a surtout dérangé, c'est le fait que ce ne soit pas tellement un film sur la guerre d'Irak, mais plutôt un simple film sur la guerre, contrairement à un Redacted.
En tant que film de genre, le contrat est rempli, quand bien même je n'accroche qu'à peu de moments. Mais en tant que film "politique", je trouve qu'il y a certains problèmes. Globalement, on ne sait pas trop ce que veut dire Bigelow ; elle prend comme point de départ (cela, dès les premières secondes) le principe des bombes. Une évidente "métaphore" d'un conflit qui doit être en permanence - chaque jour de manière aventureuse, risquée, tendue et morbide - désamorcé pour mieux être amorcé de nouveau. Un conflit binaire qui oppose deux forces : les poseurs de bombe et les démineurs. Or, étant constamment du côté des derniers (quelques escapades sans valeur chez les premiers, histoire de montrer qu'eux aussi existent), une fois la prise de conscience de l'état de décomposition et/ou de robotisation des soldats (c'est grosso modo les deux états actifs autour des mines : explosion et désintégration ou action répétitive de désamorçage) couplée au shoot d'adrénaline (qu'on a laaaargement le temps de saisir sur plus de 2h), qu'est-ce qu'il reste ?

Eh bien, pas grand chose. Voire même des ambiguïtés. Il y a plusieurs "exemples" mais je vais pas faire une liste, d'autant que le film à comme qualité de s'échapper par moments hors du temps et rend compte d'un état des choses plus que d'un discours politique (c'est sa force de film de genre, sur une même échelle qu'un Full Metal Jacket sans toutefois atteindre son aîné et, surtout, en n'apportant rien de neuf). Mais il y a un moment que je n'ai pas aimé, le père de famille et ses bombes autour du corps. Ce que montre le film, sur la base métaphorique des bombes, c'est que l'irakien (jusqu'ici les bombes ne sont que des engins au sol ou dans d'autres engins), quand bien même il réfute l'idée du conflit, est enchaîné et ne peut se dépêtrer de son passif d'opposant. Et ce ne sont pas les américains, avec toute leur bonne volonté (lui retirer les cadenas ou, plus tôt dans le film, sympathiser avec un gamin) qui empêcheront le peuple de vouloir le conflit.
Est-ce que Bigelow souhaite démontrer par là que les soldats, hors de toute conscience politique (le fameux dialogue de fin, échec psychologique mais aussi échec de prise de conscience de la politique du pouvoir américain) sont en Irak pour rien ? Voire qu'à force de désamorcer des bombes, ils en créent perpétuellement de nouvelles et condamnent, de fait, des innocents ? D'une part, c'est alambiqué alors que le film est très simple dans son déroulement, et d'autre part pourquoi alors utiliser le peuple irakien dans sa part la plus obscure et haineuse (les irakiens sont tour à tour soupçonnés par le protagoniste - le vendeur de dvd - jettent des caillous à leur tronche ou, pire, sont de dangereuses ombres au loin, avec un portable, une caméra et/ou - c'est montré pareil dans le film - un fusil) ?
A peine a-t-on esquissé un autochtone, trilingue et professeur, face à la béatitude belliqueuse du protagoniste en quête de revanche sur ce qui lui semble une injustice (tuer un gamin pour tuer des soldats, jamais il ne se posera la même question face aux autres bombes, incarnations d'une opposition aveugle, sans état humain et politique), que le personnage est balayé par une femme qui gueule en irakien qu'il aille se faire mettre, le GI. Je ne remets pas en cause l'acte de la femme, justifié par les exactions des américains (ici, entrer en soldat dans une propriété privée), mais à force de confronter l'absence de psychologie du soldat face à l'absence de toute idée du peuple irakien, Bigelow ne fait que brasser du vent, parler de la guerre de manière basique, voire irréfléchie.

Évidement, les scènes d'"action" ne sont pas plaisantes visuellement et jamais on ne prend son pied (ou peut-être un ou deux qui volent) dans le film. Il y a, et c'est bien le seul point vraiment positif du film, une constante dans l'absurde de la guerre, qui admet chaque état comme acquis (de gré ou de force). C'est dépressif, c'est un constat universel qui n'a pas plus de valeur en 2010 qu'en 1987 ou en 1978 (The Deer Hunter).
C'est déjà pas mal, dira-t-on. Pour ma part c'est décevant car, et là on est tous d'accord, les américains ont cette faculté de parler, de dépeindre les situations les plus contemporaines qui mettent à mal la nation, la politique et l'état américains. Mais lorsque c'est auto-centré, comme ici, et que la politique internationale n'est plus qu'un hadji de loin ou un décor exotique (au début du film, les soldats imaginent un commerce d'herbe pour rendre vert l'Irak), c'est pour moi l'échec du cinéma politique américain dans son acceptation d'une politique globale, internationale.

3/6 et je précise que je n'ai vu aucun film sur le conflit irakien à part celui-ci et le De Palma. D'où ma grande déception devant ce film.


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