Forum de FilmDeCulte

Pas du tout. C'est ton côté "overreacted anger" pour un anecdotique "c'est même évident" qui était une sorte d'approbation amusée au post d'Arnotte.

Je n'ai pas vu le film depuis longtemps et ce n'est pas mon Kubrick préféré.

Oui, truc montré in extenso, j'ai cru au twist jusqu'à la dernière seconde...le regard caméra de Douglas est magnifique.


Qu'est-ce que t'entends par "mental" (même si je pense voir ce que tu veux dire mais en quoi sur cette séquence en fait)?

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Bah oui mais en même temps c'est très exactement symptomatique de ce que je reproche...


Et tu es incapable d'en parler même un peu alors que tu mets 6/6 et que tu parles de "chef d'oeuvre évident"?


Mais quelle imposture putain...

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Rho, ça va, le film m'avait bien marqué quand je l'ai vu. J'ai juste pas envie de rentrer dans les détails car faudrait que je le revoie.

D'ailleurs, je ne qualifie pas "Killer's Kiss", "The Killing" et "Spartacus" comme des chefs-d'oeuvres... Mais "Paths of Glory", oui.

Oui mais tu ne sais même pas pourquoi.

Y a un monde entre "le film m'avait bien marqué quand je l'ai vu" et "chef d'oeuvre évident 6/6".

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Ben si. Je fais confiance à ma première impression devant ce film, la fin est bien puissante, et ça m'étonnerait que je change d'avis si je le revoyais.

Et si j'avais juste répondu "+ 1" à Arnotte, tu te serais pas énervé bêtement comme ça.

Si si.

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Du calme les enfants.

C'est un film antimilitariste et cette discussion prouve que vous n'avez rien compris au message!

Surtout que mon Kubrick préféré, c'est justement celui qui est le plus humain et le plus fragile, bien loin de l'image du Cinéaste-Dieu. ("Barry Lyndon" me stupéfie d'admiration mais ne me bouleverse pas intimement)

Moi, c'est la force du film qui m'avait estomaqué. La force du sujet, d'abord, et sa manière de dénoncer l'absurdité et l'horreur de la guerre au sein du même camp, à cause de la folie et de la bêtise des dirigeants. Si aujourd'hui encore le film suscite indignation et révolte, on imagine facilement le choc que ça a dû être il y a 50 ans.. (avec les histoires de censure que l'on connaît)
La force de la mise en scène, aussi... J'aimerais le revoir là maintenant pour citer des exemples, mais j'ai le sentiment fort que la mise en scène colle parfaitement à la force du propos.
La force dramaturgique, enfin: très vite, on comprend que ces soldats ne s'en sortiront pas, que c'est peine perdue. Le fait d'aller jusqu'au bout du chemin de croix, avec eux, pas à pas, et se sentir, tout comme le personnage de Douglas, complètement impuissant, donne au film une puissance émotionelle assez exceptionnelle, qui se libère lors de cette sublime scène de fin catharsique...

Et comme le dit Noony, c'est un film qui hante. Longtemps.

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

En France, au moins pendant 18 ans.

Perso, je l'ai découvert vers 16 ans, et je m'attendais à un happy end avec Kirk Douglas qui sauve les trois prisonniers avant leur exécution, je m'attendais à ce que la plaidoirie de Douglas fasse pleurer dans les chaumières façon Capra, je m'attendais à ce que le film soit daté dans sa mise en scène... et donc je ne m'attendais absolument pas à ce que j'allais voir. De plus, je réagis(sais) très mal à l'injustice, à l'impunité et à l'impuissance, or Kubrick ne nous sert que ça pendant 90 minutes... et enfonce le clou en broyant tout espoir et tout idéalisme. Le personnage du Colonel Dax est formidable, et s'il n'est pas directement par principe contre sa hiérarchie, moi je l'étais clairement. L'identification était totale, et doublement douloureuse, puisque tous les atouts et les qualités que je m'attribuais trop généreusement, ne m'étaient dans ce film (et ne lui étaient) d'aucune utilité face au jugement imbécile et aveugle des militaires. C'était un énorme revers, une grande désillusion !! Et comme en plus dans ce contexte noir, Kubrick a l'insoutenable prétention d'offrir de belle images et de terminer sur une note d'humanisme, j'étais désemparé !!! Donc contrairement à toi, j'ai d'abord été frappé par l'ensemble, et j'ai ensuite eu du mal à le décortiquer en plusieurs parties, pour au final m'apercevoir avec soulagement que le film n'était pas qu'une boule d'émotions coincée dans la gorge. Et que la mise en scène et la composition de plans étaient prodigieuses. Tu m'as donné envie de le revoir, d'ailleurs. Je suis curieux de me reprendre cette mise en scène (et cette photo) dans la gueule...

6/6

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I think we're gonna need a helmet.

lol

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