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Puck
MessagePosté: 13 Oct 2014, 02:23 
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Citation:
Et je pense pas que c'est juste le bébé qui fait qu'il reste avec elle.


Non, c'est la volonté de confort, la flemme de recommencer, l'acceptation de son échec et du fait que même quand il lui dit pertinemment qu'il a menti à la TV, elle se convainc que c'était vrai et qu'il n'aurait pas pu aussi bien mentir. Elle le manipule car elle l'aime. Il se laisse manipuler car il se convainc lui aussi qu'il n'aurait pas pu lui mentir. Amy est la seule personne à part sa soeur à ce moment là qui lui donne de l'amour et les preuves qui vont avec, et il est dépendant de cet amour, il s'en nourrit, comme un vampire flemmard.


Citation:
Pour moi, ce qui la réduit un peu à "juste une sociopathe", ce n'est pas que le concept de la Cool Girl ne soit pas assez incarné mais plutôt son passif.
Si elle avait décidé de faire de Nick la victime d'un coup monté à cause de l'échec de leur mariage en dépit de ses efforts pour être une Cool Girl, ok...mais on nous dit qu'elle a fait la même chose à son ex (accusé de viol). C'est ce précédent qui la réduit quelque peu maladroitement à une sociopathe manipulatrice en série.


Alors moi bizarrement, à la fin du film, je ne la voyais pas comme une sociopathe et une manipulatrice en série, j'avais de la pitié pour elle, pas de la haine. Mais de la pitié sans dédain, parce que pour une fois, elle ne s'enfuit pas une fois toute la psychopathie mise en oeuvre.

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MessagePosté: 13 Oct 2014, 02:29 
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Puck a écrit:
Citation:
Et je pense pas que c'est juste le bébé qui fait qu'il reste avec elle.


Non, c'est la volonté de confort, la flemme de recommencer, l'acceptation de son échec et du fait que même quand il lui dit pertinemment qu'il a menti à la TV, elle se convainc que c'était vrai et qu'il n'aurait pas pu aussi bien mentir. Elle le manipule car elle l'aime. Il se laisse manipuler car il se convainc lui aussi qu'il n'aurait pas pu lui mentir. Amy est la seule personne à part sa soeur à ce moment là qui lui donne de l'amour et les preuves qui vont avec, et il est dépendant de cet amour, il s'en nourrit, comme un vampire flemmard.

D'accord en partie avec ça. Il reste parce qu'il l'aime, ou du moins parce qu'il aime l'image qu'elle renvoie, d'elle, de lui, d'eux.

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Puck
MessagePosté: 13 Oct 2014, 02:31 
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Film Freak a écrit:
Puck a écrit:
Citation:
Et je pense pas que c'est juste le bébé qui fait qu'il reste avec elle.


Non, c'est la volonté de confort, la flemme de recommencer, l'acceptation de son échec et du fait que même quand il lui dit pertinemment qu'il a menti à la TV, elle se convainc que c'était vrai et qu'il n'aurait pas pu aussi bien mentir. Elle le manipule car elle l'aime. Il se laisse manipuler car il se convainc lui aussi qu'il n'aurait pas pu lui mentir. Amy est la seule personne à part sa soeur à ce moment là qui lui donne de l'amour et les preuves qui vont avec, et il est dépendant de cet amour, il s'en nourrit, comme un vampire flemmard.

D'accord en partie avec ça. Il reste parce qu'il l'aime, ou du moins parce qu'il aime l'image qu'elle renvoie, d'elle, de lui, d'eux.


Il aime le regard qu'elle a sur lui. Il aime la manière dont elle l'écrit. Il est son "Amazing Amy" à elle, son monstre de Frankenstein.

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MessagePosté: 13 Oct 2014, 05:06 
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À l'annonce du projet, je déplorais la redite. Trop de thrillers tuent le thriller.
Loin étais-je de me douter que le nouvel opus de Fincher serait tout l'inverse.
En effet, Gone Girl n'est pas du tout ce que j'attendais et n'a jamais cessé de me surprendre, même avec tout ce que j'en savais. Et je n'ai jamais eu l'impression que Fincher se répétait. Au contraire, même les inévitables thématiques récurrentes se voient conférer une nouvelle application.

Durant le film, je me suis fait mot pour mot la même réflexion que grunt sur Twitter : c'est La Guerre des Roses à l'ère du selfie. Du selfie, de l'auto-fiction et de la téléréalité.
C'est davantage à ce film-là que j'ai pensé plutôt qu'à Eyes Wide Shut, autre film disséquant le couple auquel Gone Girl a d'ores et déjà été maintes fois comparé, même si la question qui ouvre et ferme le film - "qu'y a-t-il dans la tête des femmes?" - n'est pas sans rappeler le Kubrick.

De Ripley reprenant les droits sur son corps à Lisbeth se vengeant de son violeur en passant par Meg Altman combattant sa claustrophobie pour défendre son territoire, le female empowerment traverse la filmo de Fincher
jusqu'à ce Gone Girl dont la disparue-titre réécrit son histoire, traumatisée par le complexe d'infériorité vis-à-vis de l'alter ego littéraire que lui ont créé ses parents. Forte pour les bons mots comme Zuckerberg et comploteuse savante comme Lisbeth mais sans l'autisme propre aux personnages fincheriens.
Le film a été taxé de misogynie mais je ne crois pas que ce soit aussi simple.

En face du personnage incarné à merveille par Rosamund Pike, il y a Nick Dunne, une sorte d'extension du personnage de Daniel Craig dans Millénium, à savoir potentiellement un de ces "hommes qui n'aimaient pas les femmes" ou du moins qui leur fait du mal. Un mec qui devient malgré lui son père.
Infidèle et misogyne (son "J'en ai marre d'être déchiré par les femmes" découle des insultes gratuites de son père sénile).
Ben Affleck est parfaitement casté dans le rôle de ce connard affable.
Personne n'est tout blanc dans ce film qui déconstruit l'oppression sociale liée au mariage de la même manière que Fight Club décomposait l'oppression sociale liée à la masculinité, ce besoin illusoire d'aspirer à la perfection, du moins à l'image de la perfection. Et "image" est le mot-clé dans Gone Girl.

Le casting du film est sans doute le plus "méta" de toute la carrière de Fincher, le plus conscient de l'image de ses comédiens (Affleck en mec harcelé par les médias, Neil Patrick Harris en version plus creepy de Barney Stinson, Emily Ratajkowski en pur objet de fantasme). Et ce n'est pas un hasard. Ni le seul aspect métafilmique de l'oeuvre.
Fincher a toujours affectionné les jeux de pistes et donc le thriller (ou, plus exactement, le film d'enquête) et son dernier effort en date s'apparente à une lecture post-moderne de son genre de prédilection. Il suffit de voir la mise en abîme de la "chasse au trésor" d'anniversaire avec l'enquête policière, du jeu de piste dans le jeu de piste, avec ses correspondances ludiques (cf. le "premier indice"). En fait, avec tout ce que Gone Girl raconte sur la mise en scène et les apparences illusoires, le Fincher le plus proche, c'est peut-être The Game.

Gone Girl est un film sur l'image, le régime des images, la question de point de vue, "les apparences" qui donnent son titre français au livre dont le film est tiré.
Les persos racontent chacun leur version de l'histoire, se font la victime (les dépositions, le journal intime), s'inventent une image (la "Cool Girl"), se mettent en scène, parfois à l'écran
(Affleck qui joue pour son interview télévisée, Amy qui joue pour les caméras de surveillance)
et on bascule dans une guerre qui se livre via les écrans, dans les médias, où aucune version ne représente complètement la vérité mais juste un point de vue, thématique fincherienne par excellence (les visions divergentes de Somerset, Mills et Doe, la séduction puis trahison de Tyler Durden, les témoignages libres à l'interprétation de Zuckerberg et Saverin et des Winklevoss).
Le film ment parce qu'il n'est que mise en scène, les images fabriquent une nouvelle vérité, qu'elles soient diégétiques (caméra de surveillance, émissions racoleuses) ou non
(les flashbacks illustrant les écrits d'Amy dans son journal, révélés comme faux à mi-film seulement).


Entre cette réflexion sur les images et les rebondissements pulp de l'intrigue, on pense aussi à De Palma, ce qui n'est pas étonnant vu que le film assume aussi l'héritage d'Hitchcock en exacerbant les codes du thriller
, comme cette femme fatale blonde glaciale,
à tel point que l'on passe du polar à la comédie satirique (le cynisme propre à Fincher se retrouvait dans l'écriture de Sorkin mais on est clairement face ici à ce que l'auteur a fait de plus ouvertement "comique" avec Fight Club) où le thriller n'est qu'un écrin, avec une photo qui a gardé de la froideur de Millénium mais en moins blanc et chrome et plus en aube et crépuscule, pour traiter du mariage, du couple, voire de l'amour.

Ainsi, la crédibilité des retournements importe peu - et c'est pourquoi je trouve bizarre, ou plutôt peu pertinente, la focalisation dans ce topic sur la mécanique de la fin - tant le but semble être d'outrer les rouages du récit de façon à, pour le dire grossièrement, illustrer le mystère que compose l'esprit de la femme. Gone Girl n'est pas un film où la question cruciale est whodunit mais "à quoi elle pense?".
Le film ne se termine pas sur Nick dégoûté à la télé après l'annonce de la grossesse mais sur la main de Nick qui "sursaute" presque, effrayée, lorsque Amy se retourne dans cette image qui n'est du coup plus fixe dans le temps (la scène peut tout aussi bien être située avant toute l'histoire qu'après), un Nick qui ne savait quoi répondre à sa jumelle lorsqu'elle lui lance en larmes qu'il ne reste pas avec Amy pour le bébé mais parce qu'il a "envie de rester".

C'est en ça que je trouve la fin parfaite et le film vraiment beau dans ce qu'il dit sur le couple. Je ne sais pas si le but de Fincher est de dire "au final, y en a un qui cède, c'est horrible". Je trouve plus intéressant tout ce qui touche à l'image que l'on se donne, l'un à l'autre mais aussi à soi-même, et qu'on s'aime (soi et l'un l'autre), pour cette image que l'on se renvoie (ça m'a fait penser à Her, dans l'idée de l'amour comme narcissisme).

En fait, j'ai l'impression que Nick reste parce qu'il aime sa femme. Mais que l'horreur c'est qu'il ne saura jamais ce qu'il y a dans sa tête.

Une histoire d'amour d'une grande beauté malgré sa glaçante vérité.

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Puck
MessagePosté: 13 Oct 2014, 06:38 
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Film Freak a écrit:
avec tout ce que Gone Girl raconte sur la mise en scène et les apparences illusoires, le Fincher le plus proche, c'est peut-être The Game
.
...
Une histoire d'amour d'une grande beauté malgré sa glaçante vérité.


Pareil pour le Fincher auquel j'ai le plus pensé.

Et j'ai trouvé aussi que le film répondait à Her de manière presque voulue.

Et la Guerre des Roses, pareil, je l'avais en tête en sortant. Par contre, mets le titre du film en Hide éventuellement, sachant ce qu'il est, faut pas spoiler le ton du film


Film tout en haut de mon top 2014 pour l'instant, et Interstellar à intérêt à cartonner sévère s'il veut le déloger.

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MessagePosté: 13 Oct 2014, 07:36 
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Film Freak a écrit:
Le film ne se termine pas sur Nick dégoûté à la télé après l'annonce de la grossesse mais sur la main de Nick qui "sursaute" presque, effrayée, lorsque Amy se retourne dans cette image qui n'est du coup plus fixe dans le temps (la scène peut tout aussi bien être située avant toute l'histoire qu'après)

Amy a les cheveux longs dans le premier plan, au carré dans le dernier, donc à priori ça se situe après, et Nick pose une question supplémentaire par rapport au début (après "What are you thinking? What are you feeling? What have we done to each other?") : "What will we do?", qui interroge non plus le passé, mais l'avenir.
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Art Core
MessagePosté: 13 Oct 2014, 10:43 
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C'est marrant que vous parliez d'histoire d'amour car pour moi on en est totalement à l'opposé. Je vois absolument pas comment on peut voir dans le film "une histoire d'amour d'une grande beauté". Je ne vois que l'inverse justement. Une relation kamikaze qui va vers sa propre fin avec une complaisance mortifère. Mais cette différence d'interprétation est ce qui rend le film passionnant finalement en ce qu'il ne conclue rien définitivement.

Sinon:
Film Freak a écrit:
En quoi? Elle change juste de look pour pas être reconnue le temps de mener son plan à terme.


C'est pas très clair parce que d'un côté
elle dit qu'elle veut que les autorités trouvent son corps, donc suicide et Affleck accusé de meurtre et de l'autre elle change de look donc son plan n'est plus valable. Pourtant sur son calendrier le suicide est toujours évoqué chaque semaine comme une possibilité.
Bref c'est un peu brouillon je trouve (même si ça reflète également le fait que le perso est totalement perdu et ne sait plus très bien que faire).

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Puck
MessagePosté: 13 Oct 2014, 10:52 
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Art Core a écrit:
C'est marrant que vous parliez d'histoire d'amour car pour moi on en est totalement à l'opposé. Je vois absolument pas comment on peut voir dans le film "une histoire d'amour d'une grande beauté". Je ne vois que l'inverse justement. Une relation kamikaze qui va vers sa propre fin avec une complaisance mortifère. Mais cette différence d'interprétation est ce qui rend le film passionnant finalement en ce qu'il ne conclue rien définitivement.


Ah mais pour moi, c'est une grande histoire d'amour parce que comme le dit la tagline de l'affiche teaser: "you don't know what you've got "til it's gone", et Affleck l'apprend au fil du film et comme on disait plus haut avec FF, il a une vraie part d'amour pour elle à la fin, c'est juste qu'il flippe sans arrêt du prix à payer. Il sacrifie sa santé mentale pour cet amour. Il ne le fait pas par amour d'un gosse qui n'existe même pas encore et qui pourrait n'être qu'un mensonge de plus.

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Art Core
MessagePosté: 13 Oct 2014, 11:10 
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Je ne suis pas d'accord du tout. J'ai l'impression qu'on n'a pas vu le même film.
Une fois de plus pour moi il n'a strictement aucun amour pour elle. Rien ne le laisse penser en tout cas (à moins que j'ai raté des trucs). Il faut voir la scène de la douche par exemple où les corps nus sont comme dans l'incapacité de coexister. Comment peut-il l'aimer alors qu'il est absolument terrorisé par sa présence ? Qu'il s'enferme à clef dans sa chambre ? La dernière scène d'interview est totalement glaçante dans justement ce qu'elle représente de fausseté. Un couple uni devant les caméras, uni dans la parentalité mais profondément construit dans la haine et la peur.
Elle semble l'aimer oui, elle a de l'admiration pour ce qu'il a été pendant toute l'affaire. Il y a là quelque chose une fois de plus de sale et pervers où finalement il regagne ses faveurs par le mensonge et cette capacité à maintenir les apparences. Mais du côté d'Affleck je ne vois qu'un homme qui sacrifie tout pour un enfant qu'il sait menacé s'il est laissé sous l'emprise de sa femme malade mais que tout le monde croit saine d'esprit.

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MessagePosté: 13 Oct 2014, 11:12 
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Art Core a écrit:
C'est marrant que vous parliez d'histoire d'amour car pour moi on en est totalement à l'opposé. Je vois absolument pas comment on peut voir dans le film "une histoire d'amour d'une grande beauté". Je ne vois que l'inverse justement. Une relation kamikaze qui va vers sa propre fin avec une complaisance mortifère. Mais cette différence d'interprétation est ce qui rend le film passionnant finalement en ce qu'il ne conclue rien définitivement.

Sinon:
Film Freak a écrit:
En quoi? Elle change juste de look pour pas être reconnue le temps de mener son plan à terme.


C'est pas très clair parce que d'un côté
elle dit qu'elle veut que les autorités trouvent son corps, donc suicide et Affleck accusé de meurtre et de l'autre elle change de look donc son plan n'est plus valable. Pourtant sur son calendrier le suicide est toujours évoqué chaque semaine comme une possibilité.
Bref c'est un peu brouillon je trouve (même si ça reflète également le fait que le perso est totalement perdu et ne sait plus très bien que faire).



Elle a prévu son suicide en septembre si je me souviens bien sur son calendrier, là son changement de look c'est dans les premiers jours de sa disparition donc je vois pas en quoi le plan n'est plus valable

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J'ai toujours rebondi. Quand j'ai fait Jet Set 2 qui a été un échec, je me suis posé des questions et suis revenu avec Camping

Fabien Onteniente, Mardi 12 mars 2013
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Art Core
MessagePosté: 13 Oct 2014, 11:13 
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Ben c'est simple pourtant.
Si les autorités la retrouve morte avec un changement de look, ça invalide totalement la thèse du meurtre par Affleck.

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Prout Man
MessagePosté: 13 Oct 2014, 13:24 
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Juste une question sur la fin:

Est-elle vraiment enceinte? Si oui, comment? (avec du sperme congelé de Nick?) Ou l'etait-elle depuis le début?
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Baptiste
MessagePosté: 13 Oct 2014, 13:29 
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Oui mais à la limite ça Art Core on pourrait dire
qu'elle se travestit le temps de son plan avant probablement de reprendre son look pour son suicide. Dans un premier temps elle a besoin d'être différente physiquement. D'ailleurs là où la fille est un peu plus paumée que le narration veut le faire parfois croire c'est que finalement, elle ne reste pas en vie pour entériner son plan (c'est déjà fait, son mari est déjà dans la merde), ni juste non plus pour savourer sa victoire, mais reste vraiment curieuse de la réaction de son mari, et est relatviement prompte à lui redonner une chance (le retournement dans son esprit se fait trop rapidement pour que les germes de son amour renaissant ne soient pas là dès le départ).


En revanche je suis d'accord avec Art Core sur la fin, je trouve que vous extrapolez énormément les images,
pour moi à la fin Affleck est un mec prisonnier qui semble rester par devoir et pas du tout par amour. Si Fincher voulait signifier le genre d'amour qui te rend prisonnier, il aurait dû le signifier bien plus clairement, parce qu'en l'état toutes les scènes de la fin le montrent abattu et soumis à sa femme, comme un mâle sur le point d'être mangé par la mante religieuse, sur le plan figuré cette fois.
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Film Freak
MessagePosté: 13 Oct 2014, 13:37 
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Déjà-vu a écrit:
Film Freak a écrit:
Le film ne se termine pas sur Nick dégoûté à la télé après l'annonce de la grossesse mais sur la main de Nick qui "sursaute" presque, effrayée, lorsque Amy se retourne dans cette image qui n'est du coup plus fixe dans le temps (la scène peut tout aussi bien être située avant toute l'histoire qu'après)

Amy a les cheveux longs dans le premier plan, au carré dans le dernier

Ah oui? Encore mieux.

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Déjà-vu
MessagePosté: 13 Oct 2014, 13:40 
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Film Freak a écrit:
Ah oui? Encore mieux.

Oui, ce qui fait que contrairement à ce qu'on entend beaucoup dire, ce n'est pas le même plan.
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