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MessagePosté: 09 Déc 2014, 17:49 
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Andrew, 19 ans, rêve de devenir l’un des meilleurs batteurs de jazz de sa génération. Mais la concurrence est rude au conservatoire de Manhattan où il s’entraîne avec acharnement. Il a pour objectif d’intégrer le fleuron des orchestres dirigé par Terence Fletcher, professeur féroce et intraitable. Lorsque celui-ci le repère enfin, Andrew se lance, sous sa direction, dans la quête de l’excellence...

Sundance, Cannes, Deauville et plusieurs listes de fin d'année et l'accueil critique et la twittosphère et tout ce que tu veux ont hypé ce film outre-mesure tant et si bien que j'ai attendu de le voir afin de finaliser mon top (#FirstWorldProblems) mais j'ai du mal à voir ce que tout le monde voit dans ce film très bien interprété (Miles Teller continue de s'imposer comme le talent à suivre du moment et J.K. Simmons ne démérite pas même si je ne trouve pas que sa performance justifie les prix du Meilleur Second Rôle tant il est dans le showy à insultes forcément charismatique) et plutôt bien mis en image (l'intro et le climax sont particulièrement engageants) mais franchement répétitif dans l'écriture (au bout de la énième scène de torture psychologique, j'ai commencé à trouver le temps long, surtout quand je ne parviens pas à m'identifier à un personnage qui ne se casse pas du cours après la première scène de torture PHYSIQUE) et parfois superficiel (le traitement de la relation avec la copine).
Je comprends l'idée du mec qui estime devoir se couper du monde pour réussir mais
on ne ressent jamais vraiment le poids du sacrifice. À par le montrer en train de répéter ad nauseam, Chazelle ne montre pas grand chose.

J'apprécie le propos à rebrousse-poil du film mais je le trouve tout de même moralement douteux.
En gros, l'apprentissage passe par l'abus et non l'encouragement et le talent est dû à l'entraînement. Ouais bah nan. Et je ne parlerai même pas de ce que ça dit maladroitement a posteriori au sujet de l'élève qui s'est suicidé...


Anyway, on tient facilement là le film le plus surestimé de l'année.

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MessagePosté: 09 Déc 2014, 20:59 
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Ils ont fait un prix de gros pour les affiches?

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MessagePosté: 09 Déc 2014, 21:00 
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Comment vendre un film sans stars, leçon 1.

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MessagePosté: 09 Déc 2014, 21:43 
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Je comprends qu'on puisse trouver ça limité, mais moi j'ai marché. Le duel est passionnant, fou, hallucinant (tout ce qui gravite autour du duo est certes moins passionnant et on ressent le court étiré en long). Les deux acteurs sont dingues. Et même si moralement c'est limite (le film ne s'en cache pas, d'ailleurs), la "leçon de musique" est assez prenante. C'est bien foutu, le montage est brillant, et je trouve le climax absolument démentiel, la toute fin franchement parfaite.

Super cool séance.

4,5/6

Bon de là à crier au meilleur film de l'année... On va se calmer.

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MessagePosté: 28 Déc 2014, 11:24 
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Comme je ne suis pas beaucoup l'actu ciné j'ai eu la chance d'être épargné par tout le bruit que semble avoir fait ce film. Le sujet, les notes sur le site du Captain et 2-3 avis positifs glanés ici ou là ont suffit à me convaincre.

Du coup c'est une très belle surprise pour moi, un de mes films préférés de cette année. Il y'a quand même une intensité prodigieuse qui est mise dans ce rapport de force original entre un musicien et son professeur (qui m'a un peu rappelé Black Swan, que j'adore), et si c'est vrai qu'après coup je veux bien concéder que ça puisse sembler un peu répétitif, personnellement ça m'a tenu en haleine et dans un gros état de tension pendant tout le film.

Pour revenir à ce qui a été dit, je n'ai pas senti non plus que le film soit douteux d'un point de vue moral. Au contraire, je trouve que le film laisse suffisamment de place au spectateur pour se positionner lui-même vis-à-vis de ces personnages:

Celui du professeur par exemple est présenté comme un perso antipathique et manipulateur du début à la fin, si la scène finale suffit à justifier son comportement pour le spectateur, c'est plus son problème que celui du film je pense. On peut comprendre ses motivations sans justifier ses actes, ni estimer que le suicide de son ancien élève soit un sacrifice légitime (d'ailleurs c'est ce qui arrivera potentiellement à Andrew) et à mon avis le film reste sur cette longueur d'onde. En revanche, ça permet de faire de Fletcher un personnage plus complexe et ambivalent.


Bon sinon l'interprétation et vraiment géniale, les deux acteurs principaux sont parfaits. La fin m'a un peu fait penser à celle de Tokyo Sonata dans sa façon d'achever le film.
D'ailleurs truc assez drôle: au moment du générique plusieurs personnes dans la salle se sont mis à applaudir, mais je pense qu'ils applaudissaient plus le solo de batterie que le film lui-même... Ou alors sûrement un peu des deux.


5/6


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MessagePosté: 29 Déc 2014, 10:50 
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Il y a quand même un gros problème qui s'incarne très bien dans les deux derniers plans du film.
Regard d'approbation du prof. Sourire de l'élève.

Cette grosse maladresse vient un peu contredire tout ce qui est construit précédemment comme si Chazelle lui-même voulait avoir une certaine conscience mais se trouvait totalement sous l'emprise complaisante du prof charismatique et sans pitié. On sent trop ce paradoxe, cette absence trop évidente de point de vue fort, d'angle précis.

Pour le reste je ne comprends pas trop non plus l'overbuzz totalement démesuré pour un petit film finalement très classique dans sa petite entreprise américaine de dépassement de soi et d'apprentissage par la douleur et les sacrifices. L'ensemble s'avère répétitif, repose souvent sur des conneries de scénario bien pratiques (la perte de la partition, l'oubli des baguettes) et peine à faire évoluer ses personnages. Je trouve que le film devient intéressant quand justement tout commence à s'effriter. Mais ça arrive bien trop tard pour se faire contredire par la séquence finale.

Après il faut bien reconnaître que la séquence finale a une espèce de virtuosité euphorisante qui parvient à faire monter l'adrénaline de manière super efficace (ça a applaudit dans ma salle d'ailleurs). Mais j'ai vraiment du mal avec ce que raconte le film et même plus simplement la manière qu'il a de le raconter.

2-3/6

P.S : On ne voit absolument jamais les pieds du personnage quand il joue de la batterie. Pourtant il a une grosse caisse et semble s'en servir. J'ai trouvé ça super bizarre.

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MessagePosté: 29 Déc 2014, 11:37 
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Art Core a écrit:
Il y a quand même un gros problème qui s'incarne très bien dans les deux derniers plans du film.
Regard d'approbation du prof. Sourire de l'élève.

C'est fou les différences de perception parfois...

Pour moi ces deux derniers plans c'est tout simplement
l'aboutissement du parcours: le mec a "réussi", il a pigé. Le prof lui fait comprendre juste avec un regard qu'il a enfin pigé. Le mec sourit, évidemment. Je ne comprends pas comment on peut voir ça comme un problème puisque c'est juste la conclusion de ce que raconte le film...


Art Core a écrit:
On ne voit absolument jamais les pieds du personnage quand il joue de la batterie. Pourtant il a une grosse caisse et semble s'en servir. J'ai trouvé ça super bizarre.

Ah oui tiens, bizarre en effet.

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MessagePosté: 29 Déc 2014, 11:45 
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Ben justement
la conclusion "pue" un peu en validant in fine le personnage du prof et de sa manière d'enseigner qui dépasse largement les limites. On parle quand même d'un mec qui insulte les gens sur leur physique, qui juge leur vie (la façon qu'il juge les parents du perso principal à partir de deux phrases qu'il lui a dit au début), qui n'hésite pas à aller dans la violence physique etc... Le film nous explique que c'est uniquement à travers la douleur et l'humiliation que l'on peut parvenir à se réaliser en tant qu'artiste. C'est forcément hyper discutable et c'est pas l'anecdote Chalie Bird qui change quoi que ce soit.
Pour moi j'aurais aimé qu'à la fin après le morceau superbement joué, le perso se lève, jette ses baguettes et se casse de la scène en mode "je t'emmerde", plantant le prof. Mais au contraire après toute les humiliations et la violence, le film valide tout en un regard complice. Je trouve ça vraiment très maladroit.

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MessagePosté: 29 Déc 2014, 13:04 
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Je ne suis pas certain qu'il faudrait forcément que le "Film" valide quoique ce soit, le spectateur garde aussi son libre arbitre par rapport à ce qu'il voit. Le professeur est constamment dépeint, malgré ce dernier regard, comme un personnage immoral, le film nous annonce ses motivations, il nous laisse ensuite la liberté de positionner vis-à-vis de cela. D'accord Andrew arrive à se surpasser à ce moment grâce à l'apprentissage extrême qu'il a reçu du prof mais le "Film" nous montre aussi qu'il a été totalement meurtri mentalement et qu'il suit la voie de l'ancien disciple de Fletcher qui a fini par se suicider. Je ne pense pas que le film valide quoique se soit, il se termine sur une respiration et une note d'espoir due à la jubilation de l'instant mais il n'y'a pas non plus de glorification de son parcours à mon sens et la fin reste totalement ouverte. Le solo de batterie final n'est pas un accomplissement en soit pour Andrew, c'est avant tout une victoire sur son professeur.

En fait pour faire plus simple, je ne crois pas que le film cherche à forcer la sympathie envers le personnage de Fletcher: son sourire final traduit la jubilation qu'il ressent d'avoir accompli ce qu'il cherchait, mais on peut également apprécier ce moment sans justifier son comportement. Le film raconte seulement l'histoire d'un apprenti qui va atteindre ses limites physiques et psychologiques pour obtenir la reconnaissance de son maître, mais je ne suis pas convaincu que parce qu'il parvient à l'obtenir dans les ultimes secondes du récit que le filme valide son parcours d'un point de vue moral. On ne sait pas quelles conséquences tout cela aura par la suite, le film s'arrête à ce moment là, mais on peut être capable d'apprécier la façon dont ce rapport de force est mis en scène sans pour autant valider les actes de ses protagonistes.

A titre personnel le film m'a passionné à plusieurs moments, notamment à la fin, mais je continue de penser que le prof est un connard odieux et que le prix à payer pour Andrew est démesuré. Il n'en reste pas moins que je trouve l'intensité de cette dernière scène assez fabuleuse.


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MessagePosté: 29 Déc 2014, 13:18 
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Je suis tout à fait avec Mickey là-dessus.
Ce n'est pas parce que le film montre la méthode certes très discutable d'un taré qu'il crie haut et fort que c'est ça la meilleure méthode, que c'est la vérité vraie. Il laisse le spectateur juge... (Il me semble avoir lu, d'ailleurs, que pour Chazelle lui-même la fin est très noire, pas du tout happy end, mais bon, passons) D'ailleurs on ne sait pas du tout ce qui se passe après cette scène puisque le film s'arrête. C'est simplement l'arc narratif qui se termine, la fin du duel...

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MessagePosté: 29 Déc 2014, 13:55 
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Oui mais "cinématographiquement" parlant ce duel se termine sans équivoque.
Une fois de plus pour moi les deux derniers plans disent tout, sans ironie, sans recul. Ils sont clairs, nets et précis. Après effectivement chacun se fait son idée mais il y a quelque chose qui me dérange un peu dans la démarche de Chazelle comme une schizophrénie entre dépeindre une quasi descente aux enfers mais en même temps l'embrasser.

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MessagePosté: 31 Déc 2014, 19:04 
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La réputation du film ne me paraît pas du tout usurpée et malgré la deuxième (troisème ?) vague de hype ces derniers jours, je n'ai pas réussi à être déçu.

Je vais dire des banalités, mais c'est bien joué et bien mis en scène, et ça c'est pas donné à tout le monde. J'ajouterais presque "bien écrit" car je trouve le film toujours prenant et surprenant malgré son programme de départ plutôt clair, mais on sent qu'il y a des choses coupées ici ou là (la relation avec la fille qui n'existe pas: on mange à la pizzeria, scène suivante on se quitte) et j'aurais bien rajouté une passion alternative à Andrew pour lui offrir une porte de sortie dans le dernier acte. En effet,
vu que son ex sort avec un autre gars, le mec n'a pas d'autre choix que de continuer à faire de la zik. Or, j'aurais aimé le mettre face à un choix. Ca aurait donné plus de poids à son hésitation lorsque Fletcher lui propose de jouer au festival JVC, et on aurait même pu jouer sur un suspense jusqu'à sa montée sur scène ; du genre "Est-ce que j'ai raison de continuer dans cette voie ?

en fait j'aurais du être script doctor


Sinon j'adore la manière dont le film "pousse les rapports" (au sens presque automobile), comment on va au bout d'une logique perverse, Andrew et Fletcher se renvoyant la balle constamment dans le dernier tiers, les actions de l'un poussant l'autre encore plus loin et vice-versa.

C'est malin, c'est fort, c'est bien.

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MessagePosté: 31 Déc 2014, 19:42 
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Pour ceux que ça intéresse, un extrait du court du même nom que Chazelle a fait pour financer celui-ci:
http://vimeo.com/89364612

Une certaine différence de qualité d'éclairage...

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Liam Engle: réalisateur et scénariste
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MessagePosté: 05 Jan 2015, 16:44 
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J'ai trouvé ça pénible et douteux.

Pénible parce que le film estime qu'il a besoin de 10 scènes de torture psychologique et physique pour nous faire comprendre son propos. Perso, dès la première j'en avais déjà marre. Tout cela dénote une certaine complaisance qui me rend totalement invalide l'éventuelle vision, évoquée ici, d'un cinéaste qui nous "laisse avoir notre propre avis". Ah oui on peut toujours réécrire le film dans sa tête mais pour le moi le film multiplie les coups de poing dans la face du spectateur pour lui dire que c'est ça, devenir un grand artiste (le mythe américain du dépassement de soi, le film est une longue pub Nike à cet égard). J'ajoute que je trouve le tout très mal écrit, avec plein de trucs invraisemblables ou sortis d'ailleurs genre "oh bah le pneu du bus crève" ou "il a oublié sa partition" pour instaurer une tension artificielle, tension qui en définitive manque cruellement passé le choc du début de relation entre le maître et l'élève.

Douteux parce la vision de la musique est réductrice et inintéressante. Oui, la musique demande des sacrifices dignes de l'armée ou de la vie d'un sportif mais il y a une dimension essentiellement artistique, spirituelle, de rapport au monde qui n'est absolument pas traitée. On peut me rétorquer que ce n'est pas ce qui intéresse le cinéaste, mais si ce qui intéresse le cinéaste c'est la dimension physique ou disciplinaire pourquoi n'a-t-il pas choisi les deux milieux susmentionnés? Là il véhicule l'idée que c'est pareil (ex: le repas de famille où le "héros" dit que l'on peut juger objectivement de la qualité d'un musicien et que la comparaison avec le football américain est pertinente) et il réduit la musique à la répétition de gestes de singe.

Si l'on élargit un peu et qu'on prend ce film comme une parabole sur l'éducation, on est pris d'un malaise: le réalisateur prône-t-il mes châtiments corporels et l'éducation à la dure d'antan? Le meilleur de l'homme ressort-il après quatre paires de claques?


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MessagePosté: 05 Jan 2015, 18:46 
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Il suffit de passer un peu de temps à discuter avec des gens qui ont un certain kilométrage de conservatoire ou de sport pour passer outre le côté "oh mon dieu, qu'il est méchant ce prof, et que ce film est pervers à valider ses méthodes in fine". Le film a ses défauts (un récit un peu étriqué et assez répétitif, un côté sanguinolent parfois excessif), mais il ne pêche pas de ce côté-là, au contraire : son discours a le mérite d'être simple et direct sans être une apologie de quoi que ce soit (le spectateur reste libre de juger la "réussite" finale) et sans réellement victimiser qui que ce soit. Surtout, pour un film sur l'obsession, il parvient à ne pas être chiant, la musique est très bien utilisée, le casting est impeccable et le film pas si prévisible que ça
(l'élève aurait dézingué le prof, un camarade ou lui-même au bout d'une heure que ça ne m'aurait pas plus étonné que ça)
.
4,5/6


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